Un jeune argentin invente une moto qui roule à l’eau salée !

Pour son projet scolaire, Santiago Herrera, argentin de 18 ans, a décidé de présenter un concept qui pourrait révolutionner le monde : une moto qui roule à l'eau salée grâce au principe de l'électrolyse !

Parfois on peut n’avoir que 18 ans et imaginer un concept, qui, s’il venait à être homologué, pourrait bien révolutionner le monde entier. En Argentine, un jeune garçon tout juste majeur aurait présenté, lors d’un projet scolaire, une moto qui fonctionnerait à l’eau salée ! Le concept de Santiago Herrera se nomme « Un paso verde a la vez », un pas vert à la fois dans la langue de Molière. Sa moto fonctionnerait sur le simple principe de l’électrolyse avec comme carburant, de l’eau salée. C’est évidemment un projet étudiant, qui, s’il a le mérite d’être inventif, n’existera peut-être jamais dans la réalité… Mais il mérite tout de même d’être connu, pour son ingéniosité !

Qu’est-ce que l’électrolyse ?

L’électrolyse est un processus d’échange pendant lequel l’énergie électrique est transformée en énergie chimique. La réaction se fait dans une solution d’eau salée qui s’appelle l’électrolyte. Pour que ce processus ait lieu, les ions doivent circuler librement dans l’eau pour parvenir à passer d’une électrode à l’autre. Les électrons sont alors libérés par l’anode et capturés par la cathode. En général, on utilise ce processus pour séparer les molécules d’eau. Pour produire l’électricité, on sépare donc l’hydrogène de l’oxygène. C’est en partant de ce principe que Santiago Herrera a conçu son projet de moto qui pourrait rouler à l’eau salée !

Santiago Herrera et sa moto qui roule à l'eau salée
Crédit photo : santyherrera01 / TikTok

Un concept effectivement très « vert » !

En baptisant son projet un pas vert à la fois, le jeune argentin affiche un projet d’avenir, qu’il devra probablement améliorer pour le rendre viable. Son moteur serait en tout cas la solution écologique rêvée pour la transition énergétique qui occupe de nombreux constructeurs de véhicules actuellement. Concrètement, l’eau salée ne manque pas dans le monde, et son extraction n’est ni coûteuse, ni polluante… Et pas d’inquiétude, les risques de vider les océans sont tout de même très minimes ! Le jeune homme explique dans une interview accordée au site Playground : « Mon projet consiste à utiliser de l’eau sale ou de l’eau de mer pour réaliser une électrolyse en séparant les molécules d’hydrogène et d’oxygène. Ce que nous utilisons comme combustible, c’est l’hydrogène, qui a une volatilité élevée par rapport aux combustibles fossiles ».

Un projet pilote qui pourrait avoir de l’avenir

Le jeune argentin pourrait bien inventer un procédé qui changerait la face du monde… D’ailleurs, son premier prototype serait fonctionnel, mais les financements lui manquent. Pour réaliser son invention, il a dû utiliser ce qui lui tombait sous la main et travailler dans sa propre maison. Pour le moment, le réservoir de son prototype est en verre, ce qui s’avère très dangereux, car il pourrait exploser à tout moment. A l’avenir, Santiago Herrera espère créer un autre réservoir qui pourrait supporter une plus forte pression et posséder un injecteur directement dans le cylindre, ce qui permettrait de contrôler l’expansion du réservoir. Ce projet semble un peu utopique, mais après tout, pourquoi pas ? Ce serait une excellente nouvelle pour l’environnement et pour stopper l’extraction des énergies fossiles et polluantes qui nous servent actuellement à faire rouler nos véhicules… Nous en reparlerons peut-être dans quelques années, mais en attendant, il a de la suite dans les idées ce jeune homme, et une certaine conscience écologique ! Plus d’info : Santiago Herrera (TikTok)

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Source
Playgroundweb.com

11 commentaires

  1. L’électrolyse demande de grandes quantités d’électricité. Mieux valent, en termes de rendement, des batteries, pour l’instant. Eventuellement, une pile à hydrogène, mais avec pour inconvénient une température très élevée.

  2. Batterie 12v. Suffit de regarder la photo…
    Et si on regarde mieux la première photo c’est plus du verre on dirait une urne en acier

  3. L électrolyse ne dégage pas suffisamment de hydrogène pour faire tourner un moteur rapidement certes la puissance de l’explosion interne est correcte mais comment créer de l’énergie sans en dépenser plus pour la produire ?

  4. Heureusement que vous présentez cette information au conditionnel car cette histoire qui est complètement bidon a pour objet de permettre au bonimenteur de trouver des financements qui seraient évidemment perdus pour ceux qui les auraient apportés.

  5. L’hydrogène est instable, il y a un risque d’explosion, pour pouvoir faire l’électrolyse il faut de l’électricité qui est fournie par la batterie
    C’est un concept qui existe depuis longtemps.
    Ce n’est pas nouveau

  6. Monsieur jean luc Perrier en 1979 a construit un grand concentrateur solaire qui faisait tourner une turbine à vapeur pour faire l’électrolyse de l’eau pour fabriquer de l’hydrogène stocké ensuite dans des bouteilles prévues pour chalumeau de plombier.
    Celles ci montées dans une simca 1000 .et et ça fonctionnait très bien.
    Pourquoi vous en parlez pas???

  7. Au démarrage, une batterie alimente les électrodes et produit de l’hydrogène. Ensuite, l’hydrogène stocké dans le réservoir fait tourner le moteur en continu. Ce serait génial si l’hydrogène produit est suffisant pour faire tourner le moteur durablement, ce dont je doute.
    Les moteurs à explosion à l’essence et au diesel ne demarrent-ils pas aussi avec une batterie?.

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