Akro-Toit, l’invention de la première tuile solaire clipsable de l’entreprise française Novi-Case

Novi-Case avait lancé en 2005 l'Arko-Toit, une tuile solaire en matériaux composites récompensée au concours Lépine

Les toits de nos maisons ont-ils pour avenir des tuiles solaires ? Nous vous avons récemment parlé des tuiles solaires Dyaqua qui permettent de couvrir les toits des bâtiments historiques sans dénaturer l’architecture du bâtiment. Il existe aussi les Solar Proof de Tesla qui ne sont toujours pas disponibles en France et ces tuiles solaires semblent devenir une alternative aux panneaux solaires, assez inesthétiques. En 2005, une entreprise française, Novi-Case, avait lancé des tuiles solaires originales. Elles étaient alors les premières sur le marché français et avaient reçu la médaille d’or du concours Lépine cette année-là. Découverte !

Les tuiles solaires françaises

L’entreprise Novi-Case avait donc imaginé, il y a près de 20 ans, les premières tuiles solaires. Dès 2008, les concepteurs envisageaient la commercialisation dans les grandes surfaces de bricolage telles que Bricorama ou Castorama. Ces tuiles d’un nouveau genre s’appellent Akro-Toit et sont brevetées à l’INPI. La tuile solaire est composée d’un rail d’acier galvanisé qui remplaçait les lattes en bois qui se trouvent sur les charpentes et de tuiles en matériaux composites, clipsables directement sur les rails d’acier. Elles utilisent le même procédé d’accroche que des tuiles classiques, à la seule différence d’être solaires. En effet, elles sont recouvertes de petites cellules photovoltaïques et d’un film les protégeant de la pluie et des hautes ou basses températures.

Des tuiles photovoltaïques clipsables
Des tuiles photovoltaïques clipsables. Crédit photo : Akro-Toit

Comment leur était venue cette idée ?

À l’époque, Maxime Durand, fils du fondateur et en charge du développement commercial de la tuile solaire, expliquait que l’idée leur était venue de leurs clients. Déjà en 2005, les plus visionnaires d’entre eux s’intéressaient à l’énergie solaire sur les toits. Et toujours à cette époque, ils regrettaient déjà que les panneaux photovoltaïques existants soient si peu esthétiques ! En inventant des tuiles esthétiques qui reproduisaient le système solaire d’un panneau, ils pensaient avoir trouvé le bon filon et une alternative aux panneaux solaires noirs, classiques. Les tuiles Akro-Toit peuvent, en effet, être produites de couleurs différentes afin de ressembler à la toiture d’origine. Ils avaient aussi imaginé un système évolutif qui permettrait d’ajouter ou d’ôter des tuiles en fonction de ses besoins en électricité. Les performances de ces tuiles étaient de 1000 W par mètre carré. Une puissance assez suffisante pour alimenter le fonctionnement d’une alarme ou d’un éclairage de jardin par exemple.

Un produit trop en avance sur son temps ?

En 2005, Novi-Case était probablement un peu « trop » en avance sur son temps. Les dispositifs écologiques et solaires étaient méconnus des artisans du bâtiment qui n’osaient pas se risquer à les installer. Le développement durable n’avait pas autant d’ampleur et nous ne connaissions pas ce que nous appelons aujourd’hui « la crise énergétique ».

3 coloris disponibles.
3 coloris disponibles.
Crédit photo : Akro-Toit

Actuellement, ces tuiles solaires trop visionnaires pourraient même être éligibles à certaines aides gouvernementales qui n’existaient pas en 2005, évidemment. Le développement durable, l’écologie, la sobriété énergétique sont des préoccupations récentes. Dans cette optique, la tuile Arko-Toit est assurément une solution innovante pour atteindre les objectifs carbones et l’autoconsommation, à l’heure où les menaces de coupure sont bien présentes !

Plus de 900 000 abonnés nous suivent sur les réseaux, pourquoi pas vous ?
Abonnez-vous à notre Newsletter et suivez-nous sur Google Actualité et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !
Source
Lsa-conso.frUsinenouvelle.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Désolé mais il y a incohérences dans le texte : « Les performances de ces tuiles étaient de 1000 W par mètre carré. Une puissance assez suffisante pour alimenter le fonctionnement d’une alarme ou d’un éclairage de jardin par exemple. »
    Une alarme a une consommation de quelques watts voir quelques milliwatts en mode veille…
    Un éclairage de jardin à LED ne représente aussi quelques watts. l’ensoleillement maximum en France du Nord au Sud varie entre 800 w et 1200 w dans le meilleur des cas et les rendements des panneaux solaires sont de 18 à 22 % dans le meilleur des cas donc un rendement au mètre carré de maximum aujourd’hui de 200 watts sauf exception pour les panneaux des satellites qui ont quelques pourcentages de rendement supplémentaires merci de rectifier vos propos !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page