
En rangeant le garage de mes beaux-parents, je suis tombée sur une mangeoire en zinc que ma grand-mère devait transformer en jardinière ! Honnêtement, je pensais assez naïvement que ces mangeoires en zinc ne servaient qu’à nourrir les poules ou à prendre la poussière au fond d’une grange comme c’était finalement le cas dans cette maison ? Et, je me suis trompée ! Julien Valas, un menuisier charpentier de Roaillan, en Gironde, a eu une idée folle, mais lumineuse : transformer une vieille mangeoire en un mini-jardin aquatique autonome. C’est désormais un concept vendu au prix de 92 € sur place, ou 119,50 € frais de port inclus, à commander directement sur nanoplando.fr. Vous doutez du bien-fondé de cette trouvaille ? Elle est déjà reconnue par les meilleurs : en effet, cette invention a décroché la médaille d’argent au Concours Lépine 2025 ! Allez, je vous raconte tout sur cette invention girondine. C’est parti.
Une idée née d’un simple éclat de zinc (et d’un peu de génie)
C’est souvent dans les objets les plus anodins que naissent les grandes idées. En l’occurrence, une mangeoire en zinc abandonnée lors d’un déménagement familial. « Je me suis dit que ce serait bien d’y mettre des nénuphars », confie Julien Valas au Républicain Sud-Gironde. Mais, sans assez de profondeur, la mangeoire ne convenait pas… alors, il l’a repensée. Résultat ? Une vasque de 13 cm de haut, d’un diamètre de 66 cm et d’un puits central de 33 cm, pour un total de 60 litres d’eau douce. Et voilà comment naît un véritable écosystème miniature, totalement autonome, à installer dans son jardin, sa terrasse, ou même dans un simple cache-pot.
Un petit coin zen, décoratif, autonome… et redoutable contre les moustiques
Le concept est simple : vous y glissez quelques plantes aquatiques (iris d’eau, lotus, prêle), et même quelques petits poissons ou crevettes. Le tout fonctionne avec un bulleur solaire compris dans le prix qui oxygène l’eau, et maintient l’équilibre de ce petit monde. Pas besoin de pompe électrique ni de filtration compliquée. L’eau reste propre grâce aux plantes et aux petits habitants, qui, au passage, dévorent les moustiques à l’état larvaire. Résultat : moins de piqûres pendant vos apéros dehors. Plutôt pas mal, non ?
Une invention qui cartonne d’ici à Montréal
Aujourd’hui, les mini-jardins Nanopland’o s’exportent bien au-delà de la Nouvelle-Aquitaine : Belgique, Espagne, Québec, Canada… Julien Valas reçoit des commandes de passionnés de jardinage zen et de fans de solutions écologiques faciles à mettre en œuvre. L’objet s’intègre aussi bien dans un petit jardin de ville qu’en milieu rural. Il peut être semi-enterré ou simplement placé dans un pot décoratif. Et surtout, il ne consomme ni électricité, ni entretien quotidien, juste un peu de contemplation. Et, c’est sans doute cela, le vrai luxe.
Une invention zen, écolo, décorative… et pleine de poésie
L’histoire de Julien Valas, c’est celle d’un homme qui a su transformer un objet oublié en petite bulle d’équilibre, avec du bon sens et beaucoup d’imagination. Et si on vous disait que les meilleures inventions ne sont pas toujours technologiques, mais souvent simples, poétiques, et respectueuses de la nature ? Alors oui, ce mini-jardin ne changera peut-être pas le monde, mais il change un peu le quotidien de ceux qui l’adoptent. Une belle leçon de recyclage… et de sérénité qui, j’en suis certaine, aurait plu à ma grand-mère.
Pour en savoir plus, ou passer commande de votre Nanopland’o, rendez-vous sur le site officiel : nanoplando.fr. Et vous, seriez-vous prêt à installer un mini-jardin d’eau autonome à 119,50 € pour faire rimer détente et biodiversité ? Et vous, que pensez-vous de cette invention ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Un pot dans un pot, médaillé au concours Lépine, je crois bien que nous sommes dans l’ère idiocracy !