Une poupée gonflable sur le siège passager pour tromper les radars de covoiturage ?

Pour braver l'interdiction de rouler en solo sur les voies de covoiturage, des automobilistes audacieux tentent le coup de la poupée gonflable comme passager à bord.

Il y a environ 7 ans que les voies de covoiturage ont commencé à être expérimentées en France. Depuis lors, elles ont été progressivement mises en place et la dernière en date est celle du périphérique parisien sur les routes A1 et A13. Des radars de covoiturage ont, eux aussi, vu le jour pour traquer les automobilistes solos, mais bien déterminés à profiter de ces voies. Et justement, certains parmi eux, ont développé la belle astuce de se doter d’un second passager d’un autre genre, une poupée gonflable. Cette dernière est censée tromper la vigilance des radars pour qu’ils puissent circuler librement sur les voies de covoiturage. Malin ? Nous décortiquons cela tout de suite.

Radars de covoiturage, comment ça fonctionne ?

Déployés en France en 2023, les radars de covoiturage sont spécialement conçus pour détecter le nombre de passagers à bord d’un véhicule circulant sur les voies dédiées. On vous en parlait déjà dans cet article, il faut respecter certains critères pour passer librement sans risquer la sanction de 135 € prévue à cet effet. Sur le périphérique parisien, on a atteint les 4 400 amendes en quelques semaines en mai dernier. Le fait est que ces nouveaux radars sont équipés de capteurs infrarouges, et dopés à l’IA pour traquer les automobilistes tricheurs. Ils détectent avec précision le nombre de personnes se trouvant à bord, ce même à travers des vitres teintées.

Non les marges des radars ne vont pas changer en 2025, ne vous fiez pas aux fakes news.
Les radars de covoiturage ont un capteur infrarouge qui capte le nombre de passagers des véhicules. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock / A. Bonazzi pour NeozOne

Poupée gonflable : la fausse bonne idée des contrevenants

À en croire cette citation d’Ovide : « Ce qui est permis n’a pas de charme, ce qui est défendu est excitant. » Ce qui expliquerait pourquoi certains usagers tentent par tous les moyens même les plus insolites, de circuler sur des voies dédiées. Ils vont donc jusqu’à simuler une présence humaine pour tromper les radars. Or, ceux-ci sont capables de détecter les silhouettes, mais surtout la chaleur corporelle.

Et ça vaut aussi bien pour les chiens déguisés, car d’après Pyrentec, l’une des entreprises fabriquant ce type de dispositifs, ils sont fiables à 97 %. Puis, il y a des agents de police dédiés pour confirmer les sanctions. Au micro de TF1, certains automobilistes jugent cette mesure injuste. Rappelons-le, les voies de covoiturage ont été mises en place pour désengorger le trafic, encourager le covoiturage en tant qu’habitude et réduire la pollution en CO₂.

Un ours en peluche sur le siège passager.
Certains automobilistes tentent de leurrer les radars de covoiturage avec des poupées gonflables (ici remplacées par un ours en peluche). Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Voie de covoiturage : mieux vaut s’y habituer !

Vous l’avez sans doute remarqué sur vos petits écrans, depuis 2022 les publicités pour les automobiles véhiculent toutes un message « Se déplacer moins polluer. » C’est la preuve que les voies de covoiturage sont une mesure faite pour durer. Après cette période de sensibilisation, s’est ensuivie une phase expérimentale de dissuasion et maintenant, une phase répression et de verbalisation. C’est donc un processus amorcé depuis quelques années auquel chaque citoyen gagnerait à s’accommoder plutôt que de le combattre. Autant mieux s’y habituer. À sauter seul dans votre véhicule, préférez les trajets en groupe quand c’est possible pour rouler librement sur les voies de covoiturage. Et vous, que pensez-vous de cette drôle de duperie orchestrée par certains automobilistes ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Martheleonie Guizock

Il y a 7 ans, j'ignorais même que la rédaction web existait. Mais ce qui a toujours existé, c'est ma passion pour la lecture et l'écriture. Alors imaginez lorsque l'opportunité d'en faire un métier m'est apparu ? Un rêve éveillé ! J'ai fait mes débuts en agence et depuis 3 ans je suis freelance. Presque au même moment où je suis devenue maman. Aujourd'hui, la maternité me passionne autant que les mots. Et si je devais choisir un sujet de prédilection, ce serait la maternité ou la petite enfance. Mais... curieuse comme je suis, je reste une Rédactrice polyvalente pour rendre n'importe quel sujet intéressant au plaisir des lecteurs. J'aime tout particulièrement les astuces et conseils pratiques pour vous aider au quotidien.

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