Depuis quelque temps, je vois fleurir les questions autour des puits d’eau privés, surtout avec les pluies interminables que nous avons connues. Le concept est simple : un puits domestique, utilisé uniquement pour un usage d’eau dit « domestique », ne coûte rien à l’utilisation mais doit être déclaré. D’ailleurs, l’obligation figure noir sur blanc dans la fiche officielle du Service Public. Et, à la maison, ce sujet est presque un feuilleton quotidien : mon mari Frédéric, foreur depuis 35 ans, revient chaque soir en me racontant les nouvelles demandes de puits, les sols capricieux, les nappes trop basses ou au contraire exceptionnellement hautes. Il voit mieux que personne combien la saison change complètement la réussite d’un forage. Pour lui, c’est exactement le moment pour creuser un puits dans son jardin, et je vous en explique immédiatement les raisons. Décryptage.
Quand la météo devient votre meilleure alliée
Pour creuser un puits, le sol doit suffisamment être meuble… mais pas détrempé au point de transformer le jardin en champ de bataille. C’est pour cela que l’automne et le début de l’hiver sont souvent les meilleurs moments. Les pluies régulières rechargent les nappes, les sols se travaillent mieux, et les foreurs, comme mon mari, ont fréquemment un peu plus de disponibilité qu’à la belle saison. Chez moi à Réau, après plusieurs jours à promener Idann et Loki sous la pluie, j’ai bien remarqué que les sols n’avaient plus rien à voir avec ceux d’août, aussi durs qu’un parking de supermarché. Et, chaque fois que j’en parle à Frédéric, il me répond la même chose : « Là, on peut y aller. Le sol coopère enfin ». En été, même si l’eau manque davantage qu’en hiver, le sol est si dur que les forages sont plus difficiles, et parfois plus chers aussi !
Les démarches obligatoires à ne surtout pas zapper
Avant même de penser au premier coup de pelle, il faut vérifier si votre futur ouvrage est à déclarer ou non. Je vous explique dans cet article comment faire pour un puits existant… Si vous envisagez la construction d’un puits, le BRGM l’explique très clairement dans son guide officiel, un passage obligé pour ne pas se tromper entre puits, forage et ouvrages soumis au Code minier. Mon mari me raconte souvent que certains clients découvrent les obligations administratives au dernier moment… et que cela peut rallonger les délais ou compliquer les travaux. Sur NeozOne, j’avais justement évoqué les inconvénients méconnus des puits : cela peut vous être utile.
Ce qu’il faut retenir avant de creuser
- Les pluies d’automne facilitent le terrassement
- Les nappes phréatiques sont mieux rechargées
- La déclaration en mairie est obligatoire
- Le sol est plus coopératif entre octobre et février
- Vérification BRGM indispensable
- Le coût dépend de la profondeur de la nappe
- Les sols trop boueux peuvent bloquer les engins
Alors, quelle est vraiment la saison idéale ?
D’après mon expérience, et surtout celle de Frédéric qui passe ses journées sur les forages, la période la plus propice se situe entre l’automne et le début de l’hiver. Les sols sont meubles, les nappes rechargées, et les professionnels plus disponibles avant le rush du printemps. Et vous, comptez-vous profiter de la saison humide pour creuser votre puits et réduire vos factures d’eau ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !