Comment (bien) nettoyer l’intérieur d’un récupérateur d’eau de pluie ?

Vous avez investi dans un récupérateur d’eau de pluie, mais avez-vous pensé à le nettoyer ? Découvrez pourquoi et comment entretenir votre système pour une eau plus pure.

Vous avez opté pour un récupérateur d’eau de pluie et c’est plutôt une bonne idée, car il doit être bien plein si vous vivez autre part que dans le sud de la France. L’année 2024 bat tous les records en termes de pluie et est même considérée comme ayant connu le 4ᵉ printemps le plus arrosé, selon Météo France. Je ne peux présager de rien, et peut-être que nous aurons la plus grande canicule de tous les temps ? Qui vivra verra comme on dit ! Avez-vous pensé à nettoyer votre récupérateur d’eau cette année ? Si ce n’est pas le cas, je vous conseille d’utiliser l’eau restante pour arroser vos plantations de printemps. Avant que les orages, souvent fréquents en juin, viennent le remplir. Pourquoi ? Eh bien, parce qu’un récupérateur d’eau de pluie devrait être nettoyé une fois par an. Suivez le guide !

Au moins une à deux fois par an

Fréquemment, il est conseillé de le faire au moins une à deux fois par an, mais cela peut s’avérer plus fréquent. Tout va dépendre de votre région, des conditions météorologiques, de l’entretien de vos gouttières, et de la qualité de l’eau récupérée. Quant à la période la plus judicieuse pour le nettoyage, elle se situe au début du printemps et à la fin de l’automne. Néanmoins, si vous vivez dans une zone très industrialisée, dans laquelle l’eau de pluie peut être polluée par des particules, il est conseillé de réaliser le nettoyage une fois par trimestre.

Je dois nettoyer le réservoir tous les six mois.
Je dois nettoyer le réservoir tous les six mois. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Un nettoyage indispensable

À l’évidence, le nettoyage de votre cuve commencera par le vidage de la cuve. Ne jetez pas l’eau restante, profitez-en pour nettoyer votre terrasse, un mur défraîchi ou pour arroser votre pelouse, par exemple. Une fois la cuve vidée, vous devrez la nettoyer au tuyau d’arrosage ou avec un nettoyeur haute pression. Les dépôts s’accumulent et il est important de vous en défaire. Passons ensuite au nettoyage du collecteur et des filtres, qui est aussi très important, il en ira de la pureté de votre eau de pluie. Pour ce faire, vous devrez évidemment les démonter, les nettoyer et les débarrasser des brindilles et autres débris de feuilles mortes. Pensez également à nettoyer la gouttière, source d’approvisionnement de votre récupérateur d’eau de pluie.

Comment désinfecter le réservoir ?

Pour cette dernière opération avant de le remettre en place, je vous livre une recette classique, mais quelque peu chimique, qui ne plaira assurément pas à tout le monde. En disposant quelques pastilles d’eau de javel dans le fond avec un peu d’eau, vous êtes certains de désinfecter votre réservoir. Néanmoins, cette solution nécessite un rinçage précautionneux et abondant.  Si vous optez pour la Javel, laissez reposer 30 minutes avant de rincer. Vous avez aussi l’option vinaigre blanc, moins chimique, mais peut-être aussi moins radicale, et du bicarbonate de soude.

Tous ces produits vont supprimer les éventuelles bactéries, mais par ailleurs les mauvaises odeurs que le récupérateur pourrait renfermer. Quelle que soit la méthode choisie, la désinfection de votre récupérateur d’eau de pluie est cruciale, car elle évitera l’eau croupie, la prolifération de moustiques, et la pollution éventuelle des sols ! Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Nous serions ravis de lire vos impressions ou de connaître votre expérience à ce sujet. Et, si vous constatez une erreur dans cet article, n’hésitez pas à nous l’indiquer. Vous pouvez cliquer ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

5 commentaires

  1. Oh ben oui c’est sur qu’en suite en vidant la javel dans le jardin on ne risque pas de pollution des sol !
    Bravo ! Bel article !
    Grace a vous Je sais maintenant tout ce qu’il ne faut pas faire.

  2. Si il faut nettoyé la cuve 2 fois par an avec l’eau du robinet, je ne vois pas l’intérêt d’avoir un récupérateur, ou sont les économies d’eau ? Et je ne vois pas pourquoi on polluerait les sols avec de l’eau qui stagne dans une cuve.

  3. Article écrit par un hygiéniste qui pense qu’il faut tout désinfecter ou presque . Outre que les produits désinfectants vont se retrouver dans le jardin ou la cour de son domicile ( source certaine de pollution des sols ) , il n’y a strictement aucun intérêt à désinfecter son récupérateur une fois débarrassé au jet et à la brosse des sédiments accumulés au fond ou sur les bords , sources de mauvaises odeurs par fermentation et générateurs d’eau croupie . Une desinfection n’empêchera absolument pas le récupérateur de retrouver des bactéries et autres microbes lors des pluies à suivre .
    Pour ce qui est des moustiques , problème à prendre très au sérieux avec le moustique tigre , il faut un récupérateur fermé et rien d’autre , la désinfection ne changera rien à l’affaire !

  4. Cuve enterrée à une température tempérée et à l’abri des rayons de soleil , si en béton c’est mieux pour usage domestique avec système de filtration, si possible pour-filtration auto-nettoyant en inox. Système durable et économique. Rien d’autre!
    Parole de spécialiste en filtration.

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