Comment fabriquer un Oya (moins de 5 €) avec deux pots en terre cuite, pour économiser de l’eau au jardin ?

L'eau potable ne doit pas être gaspillée ! Apprenez à fabriquer vos Oyas et adoptez une approche durable pour arroser votre jardin cet été.

Bientôt viendra le moment de préparer votre potager pour y planter vos légumes d’été. Après les Saints de Glace, qui auront lieu du 11 au 13 mai, ce sera le moment de planter, en pleine terre, vos pieds de tomates, de poivrons, ou de courgettes. Puis viendra la question de l’arrosage, lorsque le soleil brillera, on l’espère ! Depuis quelques années déjà, nous avons choisi d’arroser notre potager avec des oyas comme nous vous l’expliquions dans cet article. En utilisant de l’eau potable, nous utilisons 6 % de notre consommation pour l’arrosage des végétaux selon l’ADEME. Avec les oyas (ollas), une technique ancestrale qui consiste à installer des récipients en terre cuite aux pieds des plantes, nous réduisons notre consommation d’eau. En effet, la plante « se sert » en fonction de ses besoins. Cette année, nous avons fabriqué un premier oya pour moins de 5 € et nous allons vous expliquer comment faire.

Un oya qu’est-ce que c’est ?

Rassurez-vous, nous n’avons rien inventé, la technique d’arrosage via les oyas, que l’on peut aussi écrire, ollas, remonterait à plusieurs siècles. Et, elle trouve ses origines dans différentes régions du monde, notamment au Moyen-Orient, en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Le mot « olla » en espagnol signifie « pot », et vous allez comprendre pourquoi. Les ollas sont, en réalité, des pots d’argiles, fermés, enterrés aux pieds des plantes. L’argile ou la terre cuite étant un matériau naturellement poreux, elles laissent l’eau, transpirer par la matière. La plante est ainsi irriguée régulièrement et peut gérer elle-même sa consommation. Les oyas diminuent donc la consommation d’eau, et permettent à la plante d’éviter le manque, ou le sur-arrosage.

C'est quoi un Oya ?
C’est quoi un Oya ? Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour NeozOne

Fabriquez votre oya, avec quels matériaux ?

Pour fabriquer un oya, il faut très peu de matériel, le nôtre nous est revenu en tout et pour tout à 1,98 €, soit le prix des pots en argile. Voici la liste de notre matériel :

  • Deux pots en argile de 11 cm achetés (0,99 €) chez Castorama. Ils doivent parfaitement être semblables évidemment !
  • Un bouchon de liège, récupéré sur une bouteille de vin.
  • De la colle étanche, sans solvant, comme la Cleo’Too que nous avions déjà.
  • Un cutter pour découper le bouchon

Ensuite, pour l’installer, il faudra vous munir d’une petite pelle pour creuser le trou, et d’un arrosoir pour remplir l’oya.

Il faut deux pot en terre cuite et un bouchon en liège.
Il faut deux pot en terre cuite et un bouchon en liège. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour NeozOne

Comment fabriquer votre oya ?

La fabrication pourra être réalisée par un enfant, ce qui, de plus, peut faire une activité sympa, les jours de pluie. Il suffit dans un premier temps de boucher l’un des deux pots avec un morceau de liège découpé.

Je dois boucher l’un des deux pots avec un morceau de liège
Je dois boucher l’un des deux pots avec un morceau de liège Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour NeozOne

Vous pouvez ajouter un peu de colle autour afin qu’il soit parfaitement étanche, et qu’il bouche l’écoulement futur de l’eau. Ensuite, il suffit de coller « bouche-à-bouche » les deux pots de manière à former l’oya. Par ailleurs, nous avons laissé sécher le tout 24 h. En quelques minutes à peine, votre oya est fabriqué !

Je dois ensuite assembler les deux pots en terre cuite avec de la colle adaptée et écologique.
Je dois ensuite assembler les deux pots en terre cuite avec de la colle adaptée et écologique. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour NeozOne

Comment l’installer dans le jardin ?

La suite de l’activité se poursuit au jardin, et là encore, rien de très compliqué. Il suffit de creuser un trou de profondeur au moins égale aux deux tiers de la hauteur totale de votre pot. En effet, la tête du pot du dessus doit dépasser du trou, puisqu’elle vous permettra de le remplir pour arroser votre plante.

Placez ensuite l’oya au fond du trou en veillant à ce qu’aucun caillou ne vienne casser la terre cuite, qui reste une matière fragile.

On enterre ensuite l'oya.
On enterre ensuite l’oya. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour NeozOne

Comblez de terre autour du pot, et remplissez votre oya d’eau. Enfin, placer une pierre, ou comme nous, un petit morceau de bois, pour empêcher le maximum, les insectes de pénétrer dans l’oya. Et, si, vraiment, le temps vous manque, vous pouvez aussi choisir des oyas déjà fabriqués, mais la satisfaction de « faire soi-même » manquera à l’appel.

Ensuite, on le remplit d'eau.
Ensuite, on le remplit d’eau. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour NeozOne

Avez-vous déjà essayé de fabriquer des oyas autrement ? Si oui, quelle est votre technique ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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