Comment faire un jardin potager économe en eau, luxuriant et abondant ?

Un petit potager économe en eau et fabriqué de toutes pièces en deux jours, avec quelques achats et beaucoup de récupération...

Parfois dans la vie, nous avons des envies et nous essayons de les concrétiser. Début mai, notre envie à nous était de créer un petit potager pour profiter, cet été, de quelques légumes de notre production. Nous sommes donc partis d’un bout de terrain où la pelouse peinait à pousser, maltraitée par quatre fauves poilus, nos chiens adorés. L’idée étant de réaliser un petit potager pour une douzaine de pieds de légumes, et bien entendu de le clôturer pour le protéger de nos chiens fougueux ! L’idée était aussi de dépenser le minimum et, en conséquence  d’utiliser des matériaux à notre disposition (récupération, réutilisation). Le dernier objectif était d’utiliser le moins d’eau possible pour l’arrosage, soit d’utiliser des oyats que nous avons choisi « à planter », car cette méthode adaptée à notre « petit jardin ». Retour d’expérience.

Étape n° 1 : la construction du potager

Nous avons commencé à délimiter notre futur potager à l’aide de quatre piquets récupérés pour pouvoir labourer la terre. Le labour s’est fait au moyen d’un très vieux motoculteur, hérité d’un aïeul, mais nous aurions aussi pu utiliser une bêche classique. Une fois le potager labouré, nous avons entrepris de le clôturer avec six poteaux en bois traité (1,50 m), et un grillage de 1,20 m de hauteur.

La construction du potager.
La construction du potager. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour Neozone

Matériaux et coûts :

  • Poteaux en bois achetés chez Leroy Merlin, mais disponibles aussi chez Amazon ou Castorama. (Coût : 4,50 € par poteau le jour de notre visite, fin de série).
  • Rouleau de grillage en maille 10 cm x 10 cm, de 20 m. Nous en avions trop pour le potager, mais en plus petite quantité, c’est beaucoup plus cher et le grillage servira toujours plus tard ! Le rouleau de grillage nous a coûté 34,90 € chez Leroy Merlin, cependant vous en trouverez aussi chez Castorama ou sur Amazon.
  • Matériaux récupérés ou déjà possédés : tasseaux pour les jambes de force, fil de fer pour le grillage, crochet pour porte, charnière pour porte, reste de carrelage extérieur pour l’allée du jardin et devant la porte.
  • La porte a été fabriquée avec un morceau du rouleau de grillage, quatre tasseaux et quatre vis, en retournant le grillage sur les tasseaux pour le fixer au bois.

Les plantations choisies

L’idée était de réaliser un « petit potager », afin de pouvoir profiter de quelques légumes que nous consommons fréquemment, ceux que nous achetons d’habitude. De ce fait, nous avons opté pour quatre pieds de tomates de variétés différentes, deux pieds de courgette (vertes et jaunes), un pied de poivron, un pied de melon, un pied d’aubergine, un pied de poivrons et 12 salades. Le basilic et la ciboulette étant déjà en pot, nous les avons juste installés en pleine terre. Avant de planter ces légumes, nous avons mélangé la terre naturelle avec du terreau spécial potager, puis laissé le jardin « respirer » pendant 24 h environ.

Les plantations choisies
Les plantations choisies. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour Neozone

Matériaux et coûts :

  • 10 pieds de légumes à 3,59 € pièce (35,90 €) achetés chez Jardiland.
  • 12 laitues à 1,99 € la barquette (soldée à – 50 % chez Auchan).
  • 1 sac de terreau spécial potager de 60 litres (11,90 €) acheté chez Jardiland, mais disponible sur Amazon, Leroy Merlin et Castorama.
  • Un seau de compost pris au jardin.

Le choix des oyats à planter

Nous souhaitions un jardin économe en eau, mais n’avions pas envie de creuser de gros trous pour installer de gros oyats, le jardin est petit, rappelons-le. Nous avons donc opté pour des oyats à planter et des bouteilles d’eau gazeuse récupérées. Nous aurions pu choisir des bouteilles de verre, mais n’en n’avions pas sous la main, et n’avions pas envie d’investir dans ce type d’accessoires. La poubelle de tri d’emballages regorge de bouteille plastique, donc autant les utiliser. Pour les plus écolos, les bouteilles seront ensuite rejetées dans le bac d’emballage évidemment.

Des oyats pour économiser l'eau au jardin.
Des oyats pour économiser l’eau au jardin. Crédit photo : Nathalie Kleczinski pour Neozone

Matériaux et coûts :

Pour la petite anecdote, dans notre commande de 12 oyats, sept sont arrivés cassés. Après un très bref échange avec le service client d’Amazon, une nouvelle commande gratuite nous a été renvoyée. Le lendemain, nous recevions 12 nouveaux oyats à planter, intacts. Bilan : nous avons donc quelques oyats pour nos pots de fleurs, qui n’étaient pas prévus.

Le bilan de notre potager DIY

Nous avons donc, à deux personnes, fabriqué ce petit potager qui répond à nos besoins de consommation, comme à nos valeurs. Récupération, fabrication maison et créativité étaient nos leitmotivs pour ce jardin. Nous ne nous prétendons pas maîtres d’œuvres, ni jardiniers, ni même experts en potager, nous avions juste envie de créer un petit coin où nous récolterions nos légumes. Le mot de la fin ? Silence ça pousse, nous verrons dans quelques mois si nous parvenons à récolter les fruits, ou plutôt les légumes de notre petit potager.

*Les prix ont été relevés le 13 mai 2023, ils sont susceptibles d’être modifiés par les sites vendeurs.

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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