Aquaer : Une machine capable de produire de l’eau dans le désert

Une société espagnole travaille sur Aquaer, un projet qui permettra de transformer l'air ambiant même avec un très faible taux d'humidité en eau potable...

L’Espagne est l’un des pays d’Europe les plus performants en matière de récupération et de potabilisation de l’eau contenue dans l’atmosphère. C’est à Lanzarote en 1964 que la première usine de désalinisation de l’eau de mer a d’ailleurs été installée pour palier à la pénurie d’eau douce dans cette petite île des Canaries. Et c’est encore un espagnol, Enrique Veiga, qui a mis au point une machine capable de produire de l’eau filtrée et potable en milieu désertique. Une technique qui diffère de celles utilisées jusqu’à lors puisqu’elle ne puise pas l’eau contenue dans l’humidité mais dans l’air ambiant.

Ainsi les machines déjà présentes sur le marché et servant à fabriquer de l’eau potable peuvent fonctionner avec un taux d’humidité situé aux alentours de 70%. Aquaer, la machine inventée par l’espagnol fabrique également de l’eau mais avec un taux d’humidité inférieur à 15% et avec 50°C de température extérieure. La terre a beau être composée à 70% de surfaces aquatiques, il n’y a pas moins de 780 millions de personnes qui manque d’eau potable dans le monde. Aquaer repose sur un principe simple puisqu’un générateur vient attraper l’eau contenue dans l’air même si la quantité est infime et provoque une condensation. C’est cette condensation qui est récupérée et filtrée pour obtenir de l’eau potable.

Produire de l’eau dans le désert

Cette machine intéresse déjà des pays comme le Chili, le Pérou ou encore l’état de Californie aux Etats-Unis, des endroits du monde où la chaleur peut être écrasante et où le manque d’eau peut rapidement engendrer des conséquences dramatiques (Incendies, Déshydratation des habitants…) Le Moyen Orient où les températures peuvent avoisiner les 60° en été est également très intéressé par ce système encore à l’état de prototype. En extrapolant quelque peu, on pourrait imaginer ces machines dans certains villages reculés d’Afrique notamment où les puits d’eau installés finiront par s’assécher à cause du réchauffement climatique et du pompage inlassable dans les nappes phréatiques. Au moins prendre l’eau dans l’air ambiant n’appauvrit pas les sols ou sous-sols !

En 2018, de nombreuses populations n’ont toujours pas accès à l’eau potable, ce qui semble assez insensé si l’on regarde notre monde européen où tout est ultra connecté et où l’on a même des applications ou des accessoires (HYDRAO) qui nous permettent de contrôler notre consommation… Le monde à deux vitesses, quand les uns cherchent à réduire leur consommation d’eau, d’autres cherchent simplement à y avoir accès en libre-service ou presque !

 

crédit photo : aquaer.com

 

Crédit photo de couverture : parc de Timna dans le désert du Néguev, Eilat, Israël De Miroslav Orincak/Shutterstock
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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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