Saviez-vous que les canards étaient champions de l’entretien naturel des rizières ? Ils permettent de ne plus utiliser de pesticides, cela a donné une idée à un ingénieur japonais….
Pour lutter contre les pesticides dans l’agriculture, il existe des alternatives originales et insolites, comme celle d’introduire des canards dans les rizières ! La méthode importée du Japon a conquis un riziculteur camarguais, Bernard Poujol qui a investi dans une petite troupe de canards pour veiller à la bonne santé du riz bio qu’il fait pousser dans le Sud de la France.
D’abord très critiqué par ses choix, les résultats du travail ne se sont pas fait attendre et aujourd’hui ses rendements sont bien plus élevés qu’avant. Dans le même ordre d’idée, un japonais a lancé un prototype de robot-canard… La lutte biologique contre les insectes des rizières est lancée !
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Les canards grâce à leurs pattes palmées brassent les rizières et en arrachent les mauvaises herbes, qu’ils mangent, tout comme les insectes qui s’y trouvent. En pataugeant ils oxygènent l’eau et permettent une meilleure pousse du riz. Quant à leurs excréments, ils servent d’engrais naturel aux pieds de riz… Une aubaine pour les riziculteurs, ces terrains ne sont pas toujours faciles à entretenir… Ah la Nature est quand même bien faite non ?
Vidéo : Un robot « canard » comme alternative aux pesticides dans les rizières
Bon il faut quand même veiller à la bonne santé de ces aides précieuses que sont les canards, et dans le cas de très grandes exploitations, ce n’est pas toujours évident ! De plus, les canards, une fois adultes abîment les cultures, et le cheptel doit donc être renouvelé souvent. Un ingénieur japonais a donc eu l’idée de reproduire les canards sous la forme de robot ayant les mêmes propriétés que l’animal (hormis la phase déjection).
Cet ingénieur, employé de la firme japonaise Nissan, a fabriqué un robot de 1.5 kg qui reproduit les mouvements du canard. Les brosses situées à l’avant arrachent les mauvaises herbes et oxygène l’eau… Il reste une alternative écologique aux pesticides, même s’il va encore falloir trouver comment lui faire manger les insectes et faire ses besoins dans les rizières !