Bon, je vous le dis tout de suite : je ne suis pas une grande fan de Kaamelott. Probablement parce que je n’ai jamais rien compris à l’histoire, ni trouvé un intérêt quelconque à regarder cette série ! Pourtant, je reconnais volontiers que son créateur, Alexandre Astier, est un homme brillant et plein de bon sens. Et, cette semaine encore, il vient de me faire sourire avec une réflexion pour le moins lucide : « La voiture aurait toujours dû être électrique. » C’est une question que je me suis déjà posée, en constatant que l’on savait fabriquer des moteurs électriques pour des tondeuses, ou des aspirateurs, alors pourquoi pas pour des voitures ? Décryptage des dires de M. Astier, pleins de bon sens à mon avis. C’est parti.
Alexandre Astier, Kaamelott, et… les voitures électriques !
Alors que le deuxième volet de Kaamelott est sorti au cinéma le 22 octobre, Astier a profité de sa tournée promo pour s’exprimer dans l’émission Clique sur Canal+. Passionné de technologie, il a évoqué la voiture électrique avec la même passion qu’il met à raconter la quête du Graal. Dans un passage désormais culte de l’interview, visible sur YouTube, il démonte avec humour toute la logique (ou plutôt l’absurdité) de la voiture thermique : explosions internes, pistons, pétrole importé et pollution à la clé. Et, franchement ? Je suis plutôt d’accord avec lui. Les ingénieurs savent construire des moteurs électriques depuis longtemps, mais cela aurait rapporté beaucoup moins d’argent à l’État si toutes les voitures avaient été électriques, non ? En même temps, si elles l’avaient été, leur autonomie, qui est aujourd’hui l’un des plus gros inconvénients, serait probablement bien meilleure !
Une sortie qui électrise le débat
Ce n’est pas la première fois qu’Alexandre Astier parle d’énergie et de machines. Dans une interview au magazine Society, il avouait déjà en 2020 : « Je suis en train de passer à l’électrique, mais ça met du temps à devenir aussi fun que les caisses d’avant. » Cinq ans plus tard, le ton a changé : cette fois, il assume clairement sa préférence pour la mobilité électrique, qu’il considère comme une évidence technologique et écologique. Et, il n’a pas tort. Comme le rappelle le ministère de l’Environnement et de la Transition Énergétique, les véhicules électriques émettent trois fois moins de CO₂ que les thermiques sur l’ensemble de leur cycle de vie. De plus, leur moteur contient en moyenne sept pièces mobiles, contre plus de 300 pour une voiture à combustion. Simple, efficace, silencieux : tout ce qu’aime Astier. D’ailleurs, il le dit lui-même : « Imagine qu’on ait toujours eu des voitures électriques, et qu’un jour, un type arrive en disant : j’ai inventé un moteur à explosion ! » Sa démonstration, à la fois drôle et implacable, rappelle qu’avant 1900, les voitures électriques dominaient déjà le marché, comme nous vous en parlions dans cet article.
Et, si Alexandre Astier avait raison depuis le début ?
Quand on écoute son raisonnement, difficile de ne pas acquiescer. L’électrique, c’est la simplicité mécanique, la recharge à domicile, et la promesse d’un futur plus propre. Pendant plus d’un siècle, on a préféré faire tourner des moteurs à explosion au nom du profit, du bruit, et d’une fausse idée de la performance. Alors, même si je n’ai jamais accroché à Kaamelott, je dois bien admettre qu’Astier, cette fois, a visé juste. Comme souvent, il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : la voiture thermique, ça n’a aucun sens. Et, qui sait, peut-être qu’un jour, on parlera de la transition énergétique avec la même ferveur que les fans de Kaamelott ? Et vous, pensez-vous comme Alexandre Astier que la voiture aurait toujours dû être électrique ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !