La réduction de l’empreinte carbone des pompes à chaleur est au cœur des préoccupations des scientifiques et des entreprises. Cela permettrait de limiter l’impact environnemental des bâtiments. En ce sens, le fabricant américain Dandelion Energy a annoncé une pompe à chaleur géothermique qui promet une efficacité élevée. Baptisée Geo, cette solution innovante est capable de chauffer l’air intérieur jusqu’à 49 °C. Sa capacité de chauffage maximale est de 63 000 Btu/heure. Par ailleurs, la société promet un coefficient de performance de 5,2. Avec ce nouveau produit, Dandelion veut donner aux familles la possibilité de mettre un terme à l’utilisation des combustibles fossiles pour chauffer leur résidence.
Un système de chauffage et de climatisation respectueux de l’environnement
En adoptant le chauffage et la climatisation géothermiques, le système utilise l’électricité pour capter efficacement l’énergie thermique renouvelable. L’installation de panneaux solaires permet aux propriétaires de produire leur propre électricité, réalisant ainsi des économies significatives et fonctionnant sans émission de carbone, a expliqué la directrice technique et cofondatrice de la société, Kathy Hannun, rapporte notre source. Comme vous l’aurez compris, la pompe à chaleur peut être alimentée par de l’électricité produite par des panneaux solaires photovoltaïques.
Une conception intelligente
Le système comprend des boucles souterraines enfoncées à des profondeurs allant de 91 mètres à 152 mètres. Connectés à la pompe centrale, ces éléments forment un circuit dans lequel circule de l’eau ainsi qu’une solution antigel non toxique. Dandelion Energy a aussi prévu un échangeur de chaleur à plaques ainsi qu’un serpentin d’air conçu sur mesure. Ce dernier a pour rôle de transférer la chaleur du sol vers la maison et vice-versa. Outre ces composants, la pompe à chaleur Geo est pourvue d’un système de contrôle automatique du débit. Elle est dotée d’une fonction de démarrage progressif et d’un dispositif intelligent qui surveille son fonctionnement en permanence.
Qu’en est-il de la disponibilité ?
Le produit est en mesure de chauffer et de refroidir l’intérieur d’un bâtiment. En hiver, la chaleur du sol est transférée à la maison par l’eau circulant dans les boucles souterraines. En été, la pompe à chaleur absorbe l’air chaud du bâtiment. Cet air est ensuite pompé sous terre, où il se refroidit avant d’être réinjecté dans le système de climatisation pour être distribué. Le Dandelion Geo sera bientôt commercialisé aux États-Unis, avant de partir à la conquête du territoire canadien.
En revanche, aucune information n’est disponible concernant son lancement sur d’autres marchés, notamment en Europe. Plus d’infos : dandelionenergy.com. Etes vous équipés d’un système de chauffage géothermique ? Quel est votre retour d’expérience ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
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Si j’ai bien tout compris ce dispositif fonctionnerait de la même manière que des sols chauffants ? C’est innovant oui et non puisque les sols chauffants existent déjà et sont très redoutés en été. En hiver c’est pas mal notamment pour les maisons équipées de carrelage mais pas sur qu’en été le dispositif soit assez puissant pour refroidir assez les sols de la maison. Je penses que sa fiabilité reste encore à prouver.
Ce n’est pas bête comme idée ! Il fait souvent plus chaud dans les souterrains que sur terre. Je me demande même pourquoi personne n’y avait pensé auparavant. Permettre un chauffage venant de la terre serait en plus un bon moyen d’avancée dans la technologie écologique. Je ne sais pas si cette idée fera l’hunanimité mais moi je la trouve pas si mal.
C’est une conception intelligente mais les pompes à chaleur ont quand même pas mal de défauts non négligeable. Au niveau du bruit par exemple, les pompes à chaleur font énormément de bruit quand elles sont en marche. De plus elles sont complexes à installer et doivent bénéficier d’un entretien régulier. Leur efficacité est également très variable selon l’isolation de la maison et les température extérieure.
1- Le « puits canadien » préchauffe l’air extérieur par simple circulation : le principe est connu depuis fort longtemps. Le « puits provencal » le rafraîchit.
2- Avec la sonde géothermique en source froide, cette PAC arrive à sortir une température de chauffage élevée, adaptée à un réseau de radiateurs historiques (avec petit débit d’eau). Par contre, pour la climatisation, il faut une grande surface d’échange. Si la climatisation devient impérative en France, adapter l’ancien va être délicat.
3 – C’est surtout l’aéroréfrigérant qui fait du bruit, et il est remplacé ici par la boucle géothermique.
4 – La PAC air/eau est beaucoup moins efficace par grand froid. En plus, il faut degivrer. Certains proposent un système hybride, avec une chaudière à gaz en relais de la PAC. C’est discutable, comme beaucoup de compromis.
5 – Les panneaux photovoltaïques sont pertinents en été pour le mode climatisation. On reste dubitatif pour l’hiver.
6 – Pour une maison, le forage vertical va s’amortir sur des dizaines d’années.
Il faut commencer par améliorer l’isolation thermique (attention au déphasage thermique sous le toit) et par limiter l’entrée de chaleur l’été (volets, pare-soleil…).
7 – Si la nature du sol convient, la boucle horizontale (2 fois la surface de la maison) ou les grappes sont moins onéreuses, surtout quand les travaux sont intégrés la construction du bâtiment. Concept récent : couler des boucles de captage dans les fondations qui servent alors de sonde.
8 – Il se raconte que la boucle verticale en mode climatisation recharge le sous-sol en chaleur. Est-ce déterminant ?
Conclusion : tant mieux si le concept de PAC sur sonde géothermique verticale se démocratise, mais ne faut-il pas commencer par les gymnases, casernes, hôpitaux, mairies, bureaux, ateliers ? Bref, la balle est dans le camp des collectivités.
Et il faudrait des prêts bonifiés pour amortir les forages verticaux, investissements structurants.