
Le bois-énergie n’a pas toujours bonne presse, surtout lorsqu’il s’agit de pollution de l’air. Pourtant, selon Propellet, seulement 18 % des particules fines que nous respirons proviennent du chauffage au bois, et 90 % d’entre elles sont issues d’appareils anciens ou mal entretenus. Pour sensibiliser les gens aux appareils de chauffage défaillants, ils lancent une campagne « Remplace ton feu, respire mieux », en ce mois d’octobre. L’association rappelle, par exemple, qu’un simple remplacement d’appareil pourrait diviser les émissions par 30 ! Et, entre nous, quand on sait qu’un poêle à granulés performant consomme moins, pollue peu et coûte bien moins cher à l’usage que d’autres énergies, difficile de ne pas voir le granulé comme un allié. Décryptage.
Non, le bois n’est pas coupable, juste mal défendu
Ah, le bois… ce vieux compagnon de nos hivers, accusé à tort de tous les maux atmosphériques. Pourtant, entre 2000 et 2020, les émissions de particules fines issues du chauffage au bois ont diminué de 50 %, alors même que le nombre de foyers chauffés au bois augmentait de 25 %. Un paradoxe ? Pas du tout : les appareils récents (poêles ou chaudières à granulés) sont tout simplement plus performants, mieux conçus et beaucoup moins polluants. Et puis, soyons honnêtes : le feu de bois reste un plaisir incomparable. Chez moi, il rythme les soirées d’hiver, surtout quand mes deux chiens, Idann et Loki, se disputent la meilleure place devant le poêle. Mais, pour continuer à profiter de cette chaleur sans culpabiliser, encore faut-il adapter nos équipements. Moderniser, c’est avant tout préserver la qualité de l’air, tout en réduisant sa consommation. Car un poêle à granulés récent chauffe mieux, plus vite, et avec jusqu’à 9 fois moins de bois qu’une vieille cheminée ouverte.
Pourquoi remplacer son ancien appareil ?
Voici les trois principales raisons qui doivent vous encourager à changer votre poêle :
- Pour respirer mieux : remplacer une cheminée ouverte par un poêle à granulés divise par 30 les émissions de particules fines.
- Pour consommer moins : les appareils modernes utilisent 38 % de bois en moins qu’il y a vingt ans, tout en chauffant davantage.
- Pour payer moins cher : les anciens modèles, notamment ceux d’avant 2005, engloutissent jusqu’à neuf fois plus de bois, soit une facture de chauffage inutilement salée.
Autrement dit, passer au granulé, c’est faire du bien à son portefeuille, à ses poumons et à la planète. Et, quand on sait qu’il reste encore 3 millions d’appareils anciens en service, on mesure le potentiel de cette transition.
Remplacer pour mieux respirer, un geste citoyen avant tout
La campagne « Remplace ton feu, respire mieux » ne s’adresse pas qu’aux particuliers. Propellet interpelle aussi les pouvoirs publics, en demandant un plan national de remplacement des appareils anciens. Leur objectif : cibler les poêles et chaudières installés avant 2005, renforcer les aides comme MaPrimeRénov’ et les Fonds Air-Bois, et surtout, valoriser le rôle positif du bois-énergie dans la transition écologique. Et, c’est là que je les rejoins totalement. À force de diaboliser le bois, on oublie qu’il est renouvelable, local et neutre en carbone sur son cycle de vie. Le problème, ce n’est pas le bois, c’est la vétusté des équipements et parfois… notre réticence à changer nos habitudes. Et vous, votre feu de cheminée, il pollue encore ou il chauffe déjà malin ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
https://www.youtube.com/watch?v=FH-e-yLVbQo