
Il trône souvent fièrement au fond du jardin, ce petit cabanon en bois qu’on s’imagine déjà remplir d’outils, de vélos, voire transformé en atelier ou en coin lecture. L’abri de jardin en bois, c’est celui que j’ai choisi pour devenir un atelier, où l’on bricole et où l’on imagine nos projets d’amélioration. Mais, avant de se lancer dans l’installation, nous ignorions que le chalet en bois, si mignon, présentait aussi des inconvénients. Le vendeur, qui nous a vanté les mérites d’un abri en bois, a probablement omis de nous indiquer ses inconvénients. Si vous envisagez d’investir dans un abri de jardin en bois, je vous livre ses inconvénients. C’est parti.
Abris de jardin : que dit la loi ?
Avant même de penser traitement du bois ou montage, il faut vérifier la législation :
- Moins de 5 m² : aucune autorisation nécessaire.
- De 5 à 20 m² : déclaration préalable de travaux à déposer en mairie.
- Plus de 20 m² : il vous faudra carrément un permis de construire.
Et attention : certaines communes imposent des règles d’esthétique ou d’emplacement. Un petit tour à la mairie peut éviter de gros tracas.
Inconvénient n° 1 : un entretien à ne pas prendre à la légère
Le bois, c’est beau, mais ça vit. Et pour qu’il garde sa teinte et sa solidité, un entretien régulier est indispensable. Avant même le montage, il faut appliquer un traitement fongicide et insecticide, puis une lasure, sur toutes les surfaces, visibles ou non. Même les bois autoclaves nécessitent une retouche tous les trois ans environ. Sans traitement, les UV, l’humidité et les parasites auront vite fait d’abîmer votre joli cabanon.
Inconvénient n° 2 : un budget qui grimpe vite
Si l’on compare avec les abris en métal ou en résine, le bois est plus coûteux. Et si vous optez pour une essence durable et esthétique (comme le mélèze ou le cèdre), le tarif monte encore. Il faut aussi ajouter les frais liés aux traitements, à la peinture, voire à la dalle béton indispensable à une bonne installation. En résumé : un bel abri, oui… mais pas à petit prix.
Inconvénient n° 3 : un montage parfois technique
Contrairement à un abri en métal, souvent léger, le bois est lourd et demande une base solide. Le montage, même en kit, demande méthode, outillage… et souvent un peu d’aide. Les éléments lourds, les ajustements des portes ou des fenêtres peuvent rendre l’assemblage plus complexe qu’il n’y paraît. On est loin du simple clic-clac de l’abri en tôle. Pour notre abri, nous avons reçu un immense jeu de LEGO qu’il nous a fallu assembler, sans s’énerver, et c’est là que cela s’était compliqué !
Inconvénient n° 4 : une sensibilité au climat
Même bien traité, le bois reste sensible aux aléas climatiques. En cas d’exposition prolongée au soleil ou d’humidité constante, il peut se fissurer, gondoler ou griser. Une région très humide ou en bord de mer nécessitera plus d’entretiens et de vigilance pour éviter que l’abri ne perde en solidité ou en allure.
Des défauts… mais un charme incomparable
Malgré tout, un abri en bois reste un vrai atout esthétique. Il se fond parfaitement dans un cadre arboré, se peint à volonté, et apporte une touche chaleureuse au jardin. Si vous envisagez de le transformer en atelier ou petite pièce de vie, le bois est aussi le matériau le plus isolant et le plus agréable à vivre. Bien entretenu, un abri en bois est durable, élégant et valorisant pour votre extérieur. Et vous, seriez-vous prêt à entretenir un abri en bois pour profiter de tout son charme au quotidien ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !