Suisse : le Centre de Recherches Nucléaires (CERN) impose à ses salariés un proximètre pour respecter la distanciation

Les 11000 salariés du CERN portent désormais sur un capteur de proximité... Si deux capteurs sont à moins de 2 m pendant plus de 30 secondes ils vibrent ! Une nouvelle manière de faire respecter les distanciations sociales.

Alors que certaines régions ou départements français connaissent déjà des restrictions de déplacements liés à la crise sanitaire, d’autres départements pourraient rejoindre la liste des « confinés » ! En Suisse, c’est un autre appareil anti-covid qui fait parler de lui ! Le boitier vibrant qui fait garder les distances sociales !

Et ce n’est pas un gadget puisque les 11 000 salariés du CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) doivent porter ce proximètre sur eux en permanence… Une manière comme une autre de faire respecter ces 2 m de distance entre chaque personne ! Ce doit être pénible de le sentir vibrer toutes les secondes ! Autant respecter les distances peut-être ?

Concrètement dès qu’un proximètre rencontre un autre proximètre, ils ne se racontent pas d’histoires ! Mais, ils se mettent à vibrer s’ils se trouvent à moins de 2 m pendant plus de 30 secondes… Les physiciens du centre de recherche nucléaire connaissaient déjà le dosimètre ! Cet appareil qui mesure le taux de radioactivité à l’instant T et sonne dès que les mesures sont atteintes ! Désormais le CERN imposent le port du proximètre à ses salariés.

Pas plus intrusif que votre smartphone !

On pourrait se dire que c’est encore un objet intrusif mais cet appareil ne récupère pas plus de données que celles que vous laissez au gré de vos déambulations sur votre smartphone explique le site francetvinfo ! De la taille d’une carte de crédit, il permet aux salariés de respecter les distances de sécurité, qui, il faut bien l’avouer sont difficiles à évaluer à l’œil nu !

Le proximètre mémorise également les cas contacts comme l’appli #TousAntiCovid française. Il facilite ainsi les détections de cas contacts et leur isolement rapide. Au CERN, les 11000 employés doivent obligatoirement le porter sur eux en permanence.

« Au départ, ça fait un peu bizarre, parce que ça vibre si on est trop proches, mais ça nous entraîne aussi à mieux savoir garder les distances. Et j’ai remarqué que je ne me mets pas trop près des gens, maintenant. » explique une salariée du CERN à franceinfo.

Le proximètre n’est pas là pour concurrencer les applications gouvernementales mais pour les compléter… Le CERN étant situé à la frontière franco-suisse, les transfrontaliers y sont nombreux, c’est donc un « pont » entre les deux applications nationales : Anti-Covid en Suisse et TousAntiCovid en France. Même si, pour le moment, le télétravail est majoritaire au CERN, le retour des employés devrait se faire avec le proximètre. Peut-être une idée à creuser pour éviter les agglutinements de personnes dans les espaces publics ?

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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