
Si je vous dis qu’une maison peut procurer un grand espace habitable tout en réduisant… la taxe foncière, vous y croyez ? C’est pourtant l’un des secrets les mieux gardés des célèbres maisons en A ! Popularisée en France par la géniale Elizabeth Faure, que nous adorons sur NeozOne, cette maison triangulaire n’a pas seulement un look original : elle cache aussi des avantages fiscaux insoupçonnés. Dans cet article, je voudrais m’arrêter sur un point précis : la taxe foncière sur les propriétés bâties. En effet, la maison d’Elizabeth affiche 180,5 m² habitables, mais seulement 112,44 m² déclarés officiellement, tout cela grâce aux subtilités de la loi Carrez et à la forme inclinée de ses murs. Une aubaine pour alléger la facture ! Découverte de ce bon plan et retour sur l’histoire d’Elizabeth Faure. C’est parti.
La maison en A : quand l’architecture réduit la superficie déclarée et la taxe qui va avec !
Elizabeth Faure, grande prêtresse de la maison en A en France, l’explique dans une vidéo devenue culte : grâce à la forme spécifique de sa maison, elle bénéficie d’une surface habitable généreuse sans pour autant exploser sa taxe foncière. Le secret ? La fameuse loi Carrez qui exclut les surfaces dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80 mètre. Or, avec des murs en pente, la maison en A multiplie ces zones « hors Carrez » ! Résultat : vous profitez pleinement de ces espaces, mais sans qu’ils soient pris en compte dans le calcul officiel de la superficie. Dans son cas, près de 70 m² échappent à la déclaration, et donc à la fiscalité en toute légalité ! C’est ce qu’on appelle un coup de génie architectural, non ?
La loi Carrez : un petit rappel pour bien comprendre le tour de passe-passe légal
Petite piqûre de rappel : la loi Carrez (n° 96-1107 du 18 décembre 1996) impose aux vendeurs de lots de copropriété de mentionner la superficie privative exacte dans les documents de vente. Mais, attention, ce calcul est très particulier ! Voici les règles clés :
- Les pièces sous 1,80 m de hauteur ne sont pas comptabilisées.
- Les murs, gaines, marches et escaliers sont exclus.
- Les pièces inférieures à 8 m² sont ignorées.
- Les caves et parkings ne sont jamais pris en compte.
En revanche, les sous-sols, combles aménagés ou greniers peuvent être intégrés si la hauteur minimale et la surface minimale sont respectées. Ce calcul très strict, pensé pour protéger les acquéreurs, devient un véritable atout pour les maisons aux volumes atypiques comme la maison en A. Une belle façon de conjuguer optimisation fiscale et originalité architecturale !
L’incroyable aventure d’Elizabeth Faure : une maison en A et un vent de liberté
Derrière cette astuce fiscale se cache une magnifique aventure humaine. Elizabeth Faure s’est fait connaître en 2013, en Dordogne, lorsque à 65 ans, elle a construit seule sa maison en A avec seulement 40 000 €. Elle a conçu elle-même ses plans, monté l’ossature bois, posé la toiture, isolé les murs, le tout avec quelques amis pour les étapes les plus physiques. Son objectif ? Prouver qu’il est possible d’habiter dans une maison spacieuse, écologique et économique sans passer par les banques ni les grandes entreprises du BTP. L’histoire d’Elizabeth a rapidement fait le tour des médias, de TF1 à Reporterre, en passant par Le Monde et bien sûr NeozOne, nous lui avions, par exemple, consacré cet article.
Aujourd’hui, elle partage son savoir-faire sur sa chaîne YouTube avec Morgane Launay, où elle détaille toutes les étapes de la construction de sa maison, ses choix de matériaux et ses astuces pour limiter les coûts. Elle prône une philosophie d’autonomie et de débrouille, prouvant que l’on peut bâtir un chez-soi sans s’endetter sur trente ans. D’ailleurs, pour en savoir plus sur son parcours et sa communauté, nous vous en parlions également dans cet article. Et vous, seriez-vous prêt à tenter l’aventure d’une maison en A pour vivre différemment tout en allégeant vos impôts ? Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Je ne vois pas vraiment où est l’avantage fiscal ?
Si c’est en dessous de 1,80 m, à moins de mesurer 1,50 m ça n’a pas beaucoup d’utilité, à part pour y mettre des placards…
La maison d’Elizabeth n’affiche pas 180,5 m² habitables, mais seulement 112,44 m² habitables. Le terme « habitable » est réservé aux hauteurs supérieures à 1,80 m. Elle dispose d’une surface brute de 180,5 m², mais 70 m² sont inutilisables sauf pour des placards ou pour faire beau…