Italie : la fonte des glaces laisse apparaitre un Bunker intact datant de la Première Guerre mondiale

Dans les Alpes italiennes, un journaliste et un historien ont découvert un Bunker à 2900 mètres d'altitude; le réchauffement climatique est à l'origine de cette découverte.

Le réchauffement climatique ne fait pas partie des thèmes légers du moment; au cœur des sujets de société et des enjeux politiques et environnementaux, il ne prête pas à sourire. Pourtant, ses conséquences permettent parfois des révélations aussi spectaculaires qu’inattendues.

Sur le mont Scoluzzo, dans les Alpes italiennes, Nick Squires, journaliste anglais basé à Rome depuis 2008 et couvrant les évènements de la région, ainsi que Giovanni Cadioli, historien, ont eut la surprise de voir émerger un Bunker datant de la Première Guerre mondiale. Ce bunker, placé la depuis une centaine d’années, a été révélé « grâce » à la fonte des glaces, conséquence du réchauffement climatique.

Une découverte historique

Dans le parc national de Stelvio en Italie, ce bunker datant de la guerre de 14-18 est donc tout bonnement « sorti de terre ». Les premiers éléments permettent déjà de savoir qu’une quinzaine de soldats austro-hongrois étaient en poste dans cet abri, lors d’une bataille qui s’est déroulée de 1915 à 1918.

Sur la ligne de « front alpin », ils défendaient les terres que les italiens, alors aux côtés des français, anglais et russes (alliance autrement appelée Triple-Entente) espéraient récupérer, telles que le Tyrol du Sud, le Trentin et la Trieste, entre autres. Selon Giovanni Cadioli, les ennemis italiens n’étaient vraiment pas très loin :« Les positions étaient très proches. Il y avait moins de 500 mètres d’écart. Ils pouvaient s’interpeller en criant ».

Des vestiges parfaitement conservés par la glace

D’habitude, les découvertes relatives à l’Histoire et aux guerres se résument la plupart du temps à des obus enterrés dans notre jardin. Plus rarement, certains peuvent tomber sur des cimetières (Sow: article sur les cadavres?) de soldats.

Mais dans le parc de Stelvio, la découverte, loin d’être anodine, fait la joie des archéologues et historiens. Le bunker, construit à l’aide de rondins, n’a pas mis a l’abri que des soldats: douilles, ustensiles de cuisine, boites de conserves, bouts de tissu, et même la paille servant au couchage des hommes de troupe ont été retrouvés.

Le réchauffement climatique en cause

Même si certains passionnés se réjouissent de cet évènement, il n’est que le triste symbole d’un phénomène dont les conséquences se ressentent de plus en plus. Avec la fonte des glaces, la logique montée des eaux qui s’en suit ainsi que les catastrophes climatiques qui s’enchainent un peu partout dans le monde, des mesures doivent être prises pour, à défaut de préserver notre environnement, au moins limiter les effets de l’activité humaine sur la planète.

Cela passe par la réduction des gaz à effet de serre, responsables de ce réchauffement dont la vitesse semble dépasser les prédictions de certains scientifiques, (Sow: article sur le réchauffement insupportable pour l’humain?) mais également par un effort collectif. Bon nombre des paysages spectaculaires que la nature nous offre sont défigurés, et pour certains, de façon irréversible.

La découverte de ce bunker nous montre l’impact que nous pouvons avoir sur des environnements pourtant préservés depuis toujours, comme le signale Giovanni Cadioli : « Il y a cent ans, cette montagne faisait partie d’un glacier, on ne pouvait en voir la roche que durant les jours les plus chauds du mois d’août.[…] Ce n’est plus le cas. »

A nous de mettre en place, à notre échelle, des moyens pour réduire notre empreinte carbone, et peut-être espérer jouir encore quelques temps des paysages époustouflants que la nature nous propose.

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Un commentaire

  1. SI je comprends bien, le bunker a ete construit a une epoque ou il y avait moins de neige et de glace. Donc, au lieu de paniquer avec le rechauffement climatique dont ce negre journaliste nous bassine, reflechissons plutot a des cycles normaux de la terre et son evolution dans le temps.

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