L’intensité du champ magnétique est l’un des paramètres qui caractérisent un cycle solaire. D’autres phénomènes associés sont également à prendre en compte. Parmi ceux-ci, on peut citer les éjections de masse coronale, les éruptions et les vents solaires, sans oublier les fameuses taches noires.
Pendant les périodes de minimum solaire, ces phénomènes associés sont souvent rares. Ils sont toutefois plus forts et plus fréquents lors des périodes de forte activité solaire. Les fluctuations du champ magnétique du soleil peuvent avoir lieu sur des échelles de temps radicalement différentes – allant de quelques secondes à plusieurs milliards d’années. Lorsque les chercheurs parlent d’un ralentissement ou d’une période de repos de l’activité du Soleil, cela ne signifie pas que l’étoile va s’arrêter de briller.
Un inversement du champ magnétique tous les 11 ans
Le Soleil possède un rythme particulier de 11 ans environ, au cours duquel son champ magnétique polaire inverse sa polarité. La forte baisse des taches solaires sert d’indicateur de cette modification. Galilée fut le premier à effectuer des observations détaillées des taches solaires.
De nombreux scientifiques ont ensuite consacré des études sur ces dernières ainsi que le caractère cyclique de leur apparition et disparition. En 1848, l’astronome suisse Rudolf Wolf a utilisé les résultats de recherches antérieures pour calculer le cycle de 11 ans. Il a aussi inventé une méthode mathématique pour compter le nombre de taches solaires. À noter que le nombre de Wolf est toujours utilisé pour quantifier l’activité solaire.
Un cycle plus intense que le précédent
Le calcul des cycles solaires a débuté avec la naissance de la formule de Wolf. Depuis, chaque cycle a été progressivement numéroté. On est actuellement au 25e cycle d’activité du Soleil, lequel a débuté en décembre 2019. D’autre part, les taches peuvent ne pas apparaître, signe d’une activité solaire au ralenti.
Ce fut entre autres le cas pendant 80 jours des six premiers mois du cycle actuel. Le cycle 24 a connu le même phénomène, mais d’une plus grande ampleur, à savoir 281 jours sans taches. En 2020, le cycle 25 avait 80 % de taches solaires en plus que la période équivalente lors du cycle 24. Le cycle actuel semble ainsi plus fort. Par ailleurs, le panel international de prévision du cycle solaire 25 s’attend à ce que celui-ci soit à peu près aussi fort que le cycle précédent.
Des orages magnétiques à venir ?
Prédire avec succès les activités solaires reste essentiel pour évaluer le degré de fiabilité des théories scientifiques sur le fonctionnement de notre étoile. Il existe également une raison plus urgente et plus essentielle pour faire cela. En fonction de leur intensité, les éruptions solaires et les éjections de masse coronale peuvent perturber notre monde technologique.
Après un cycle de 11 ans sans éruption majeure, des orages magnétiques ou tempêtes géomagnétiques peuvent avoir lieu sur le Soleil et atteindre la Terre, bombardant notre planète de particules chargées. Heureusement, la barrière protectrice de notre planète est suffisamment puissante pour nous mettre à l’abri d’un tel danger. « Ces tempêtes sont impressionnantes à contempler, mais elles ne peuvent pas nuire à notre organisme tant que nous restons à la surface de la Terre, où nous sommes protégés par le bouclier terrestre », note Earthsky.org.
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Les cycles se ressemblent, mais ne sont pas tous pareil.
Aujourd’hui, 2 tâches solaire font face à la terre.
Tout va bien.
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