
Avec l’explosion des trottinettes électriques, hoverboards et autres engins motorisés, l’idée de filer à toute allure dans les rues, cheveux au vent et sans contrainte, a de quoi séduire. Pourtant, derrière cette liberté apparente, un détail crucial est souvent oublié : l’assurance responsabilité civile. Selon le Fonds de garantie des victimes (FGV), le non-respect de cette obligation légale peut vite virer au cauchemar financier. En 2024, pas moins de 123 millions d’euros ont été versés par le FGV pour indemniser près de 8 000 victimes d’accidents causés par des conducteurs non assurés. La majorité des cas concernait… des trottinettes électriques ! Alors ? Comment rouler assuré, et en toute sérénité au guidon d’une trottinette électrique ? Je vous explique tout immédiatement. C’est parti.
Une hausse inquiétante des accidents et des amendes salées
Le directeur du FGV Julien Rencki, explique dans un article publié sur moneyvox.fr, et il est formel : l’assurance responsabilité civile, c’est la base. Pourtant, beaucoup l’oublient, notamment chez les jeunes conducteurs et les utilisateurs de trottinettes. Résultat : un bond de 22 % des accidents liés à ces engins de 2023 à 2024. Le plus frappant ? La hausse des délits de fuite, souvent combinés à une absence d’assurance. Certains chauffards préfèrent disparaître après un accrochage, laissant les victimes désemparées. Mais, la note finit toujours par tomber : amende immédiate de 750 €, pouvant grimper jusqu’à 3 750 € en cas de récidive. Et, cela, c’est sans compter les accidents graves où les montants peuvent atteindre… plusieurs centaines de milliers d’euros !
Trottinettes, hoverboards et autres engins : tous concernés
Beaucoup l’ignorent encore, mais la loi est claire : dès qu’un moteur est en jeu, l’assurance responsabilité civile devient obligatoire, même pour une trottinette électrique. Cette assurance ne protège pas votre engin en lui-même, mais couvre les dommages que vous pourriez causer aux autres. Malheureusement, certains préfèrent faire l’impasse, souvent pour des raisons économiques. Les primes peuvent paraître élevées, surtout pour les jeunes ou les étudiants. Pourtant, ce « petit » oubli peut entraîner un surendettement à vie. Car en cas d’accident, le FGV paiera d’abord les victimes… puis se retournera contre vous pour récupérer les sommes avancées.
Ce que vous risquez en roulant sans assurance :
- Amende pour défaut d’assurance : 750 € (et jusqu’à 3 750 € en cas de récidive).
- Accident responsable avec blessé : plusieurs dizaines de milliers d’euros réclamés par le Fonds de garantie des victimes (FGV).
- Accident grave (invalidité ou décès) : jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros à rembourser, voire plus.
- Délit de fuite : peine aggravée et risque de surendettement à vie.
Assuré ou non, le “pire des paris” reste l’oubli volontaire
Dans la réalité, l’absence d’assurance est bien souvent un pari risqué, que certains font par méconnaissance, d’autres par négligence. Mais, la loi ne fait pas de cadeau : le FGV, financé par les contrats d’assurance auto de tous, a pour mission de récupérer les fonds auprès des responsables non assurés. Un simple accident de trottinette peut donc ruiner un conducteur pour des décennies. Et contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de petit accident lorsqu’on parle d’indemnisation corporelle. Alors, vous êtes plutôt du genre à jouer la prudence en souscrivant une assurance, ou à rouler à vos risques et périls ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !