
Chez nous, le dimanche midi, les frites sont souvent au menu… J’ai la chance de disposer d’une ferme spécialisée en pommes de terre, alors je ne me prive pas des « bonnes patates » ! Et, parfois, au menu, on s’interroge sur l’origine de la frite, car le mystère reste entier entre la France, et la Belgique. Ces deux pays ne possèdent pas la même « recette » pour la cuisson des frites. Et, on a beau en débattre depuis des décennies, entre les frites belges et françaises, j’ai tranché : mon cœur penche pour celles de nos voisins du Plat Pays. Et pourtant, je ne suis pas Belge ! La révélation m’est venue le jour où j’ai découvert leur ingrédient secret : la graisse de bœuf (ou blanc de bœuf). Depuis, impossible de revenir en arrière. Plus croustillantes, plus dorées, avec ce petit goût de « jus de viande » inimitable… c’est un délice. Et, cerise sur le cornet : quand la graisse refroidit, elle se solidifie. Résultat ? Une friteuse plus simple à nettoyer et moins de risques de catastrophe en cas de maladresse (croyez-moi, j’ai déjà renversé une friteuse pleine d’huile chaude… pas une expérience que je recommande). Alors ? Pourquoi je préfère la frite Belge ? Réponse dans cet article.
Le secret de la double cuisson
Si les frites belges sont devenues un monument national, ce n’est pas seulement grâce aux pommes de terre Bintje (leur variété chouchou), mais également grâce à leur rituel de cuisson. Première étape : une précuisson à 160 °C, pour attendrir l’intérieur sans brûler la surface. Seconde étape : la cuisson finale à 190 °C, dans la fameuse graisse de bœuf. Résultat : une frite dorée, croustillante à souhait dehors et moelleuse dedans. Les frites françaises, elles, se contentent souvent d’une huile végétale classique, pratique, certes, mais bien moins savoureuse.
Pourquoi je ne reviendrai jamais à l’huile végétale ?
Au-delà du goût, il y a aussi la praticité. L’huile de tournesol ou d’arachide reste liquide, se renverse facilement et transforme le nettoyage en punition. La graisse de bœuf, elle, se fige en refroidissant, ce qui facilite tout : filtrer, stocker, nettoyer. Je ne vous cache pas que depuis que j’ai adopté cette méthode, mon plan de travail a gagné en sérénité (et mes nerfs aussi). Bref, un détail qui change tout pour les amateurs de frites maison.
Ce qu’il faut retenir : Belgique vs France
Critère | Frites belges | Frites françaises |
Ingrédient clé | Graisse de bœuf | Huile végétale |
Texture | Croustillantes et dorées | Plus molles, parfois grasses |
Goût | Petit parfum de « jus de viande » | Neutre, classique |
Nettoyage | Graisse solide = facile | Huile liquide = galère |
Tradition | Double cuisson | Cuisson simple |
Une passion qui va au-delà du cliché
En Belgique, la frite est une institution, presque un patrimoine vivant : 5 000 friteries jalonnent le pays, de Namur à Bruxelles. On la sert en cornet, avec une mayo généreuse, parfois même accompagnée de moules. Les Français, eux, continuent à revendiquer l’invention de la frite, mais comme souvent dans ces batailles de clocher, l’important n’est pas de savoir qui a raison. L’essentiel, c’est ce qui arrive dans l’assiette. Et, de ce point de vue, je dois bien l’admettre : les Belges m’ont conquis. Alors, chers lecteurs, entre les frites belges croustillantes et les frites françaises plus sages, laquelle choisirez-vous au prochain repas ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !