
Partir sur les routes avec son van, c’est une promesse de grands espaces, de levers de soleil solitaires et de pique-niques avec vue. Mais, très vite, on se heurte à une réalité moins Instagrammable : la gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie. Peut-on vraiment conjuguer vanlife et écologie ? J’ai testé plusieurs stratégies lors de ma semaine en van aménagé en juillet, inspirées de la démarche zéro déchet, de la sobriété énergétique et du bon sens… Avec parfois des succès, parfois de francs échecs. Voici donc un retour d’expérience honnête, inspiré des conseils de Van-Away sur le voyage zéro déchet en van. C’est parti pour un petit tour d’horizon écolo !
Vivre minimaliste pour gérer moins et mieux
En van, l’espace est compté. C’est un avantage insoupçonné : il pousse naturellement à vivre avec moins. Exit les objets inutiles, bienvenue aux produits réutilisables : gourdes inox, sacs à vrac, boîtes empilables. J’ai rapidement troqué les lingettes jetables contre des lavettes microfibres lavables. Le gain de place est énorme, et cela limite aussi les allers-retours à la poubelle. Premier échec notable ? Les bocaux en verre trop lourds et trop fragiles, il y a eu de la casse dans les routes escarpées, soyons clairs ! Alors, je les ai remplacés par des contenants en inox, bien plus adaptés à la vie nomade.
8 SACS EN COTON : Cet ensemble comprend 8 sacs coton de la même taille. Chaque pochon coton fait 20 cm de large et 30 cm de haut. Ils sont en coton écologique, idéal pour conserver les aliments....
Acheter en vrac et local : bon pour la planète, bon pour le van
En van, on passe souvent devant des marchés de village. C’est le moment idéal pour acheter fruits, légumes, fromage sans emballage inutile ! Eh oui, une fois les emballages vidés, il faut les évacuer et être prêts à subir les odeurs de la poubelle jusqu’au croisement du premier conteneur à déchets. Et, je vous assure que ce n’est pas si évident que cela de trouver une grande poubelle sur les routes ! Alors, j’ai toujours mes sacs à vrac dans la portière : légers, lavables, prêts à l’emploi. Le bonus ? On rencontre des producteurs locaux, on découvre de nouveaux goûts et on réduit les déchets. Côté échecs, je me suis laissé piéger plus d’une fois par les supermarchés sur la route : pratique, mais bien trop suremballés. J’essaie maintenant d’y aller en dernier recours, et de cuisiner un maximum moi-même.
Ce qu’il faut retenir pour une vanlife plus écolo
- Privilégier les produits réutilisables (gourdes, vaisselle, lingettes)
- Voyager léger pour consommer moins
- Acheter en vrac avec ses propres contenants
- Favoriser les marchés et producteurs locaux
- Utiliser du savon biodégradable ou des feuilles de savons (super pratiques) pour la toilette et la vaisselle
- Gérer ses déchets organiques avec du compost ou en les enterrant (si possible)
- Utiliser des campings ou aires de service écoresponsables
- Limiter sa consommation d’eau grâce à des gestes simples (gobelet, bassine…)
Et l’énergie dans tout ça ?
L’autonomie énergétique, c’est le nerf de la guerre en van. Pour être plus écolo, j’avais, avec moi, une petite batterie avec des panneaux solaires, compacte et pratique. Elle m’a permis de recharger mes appareils sans dépendre du moteur ou d’une prise. Combinée à un petit panneau solaire, j’ai pu tenir plusieurs jours sans souci. Bien sûr, cela suppose de bien gérer ses besoins : pas de séchoir à cheveux ni de cafetière électrique ! Côté raté ? Mon test du frigo à compression branché en continu : trop gourmand, même pour la batterie lithium.
J’ai opté pour une glacière électrique, moins efficace mais également moins énergivore. Bref, le tout électrique, ce n’est pas toujours la panacée. Et vous, quelles sont vos astuces pour voyager plus écolo en van sans perdre le plaisir de l’aventure ? Et, quelles seraient vos recommandations pour éviter les galères ! Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !