L’invention de Stéphane David capture 80 % des déchets avant qu’ils ne polluent nos océans

Un filet, quelques boulons, et beaucoup d’ingéniosité : l’invention de Stéphane David s’attaque à nos déchets bien avant qu’ils n’atteignent la mer.

Le 7ᵉ continent, cela vous parle ? C’est ce vortex de plastique situé dans le Pacifique et qui accueille bien malgré lui, tous les déchets plastiques de la planète (ou presque) ! Et si, nous agissions chacun à notre échelle ou plutôt à l’échelle de chaque commune, en amont ? C’est exactement ce que propose l’inventeur Stéphan David qui vit dans les Pyrénées-Orientales. L’homme a eu une idée simple, mais brillante : intercepter les détritus dans les réseaux d’eaux pluviales avant qu’ils ne se déversent dans la mer. Avec sa société Clean-up Rivers, il a développé une « unité de capture de déchets », déjà installée dans une cinquantaine de communes du sud de la France. Le dispositif s’adresse directement aux collectivités et se loue via un pack sérénité comprenant pose, maintenance et collecte. L’objectif ? Stopper jusqu’à 80 % des pollutions plastiques en piégeant canettes, sacs ou mégots. J’adore l’idée, je vous la présente immédiatement.

Une invention née du bon sens

Tout a commencé par des ramassages bénévoles organisés à Canet-en-Roussillon. Lassé de répéter les mêmes gestes, Stéphan David a décidé de s’attaquer au problème à la source. Résultat : un système breveté, constitué de filets ou de filtres fixés sur les canalisations d’eaux pluviales. Ces pièges interceptent plastiques, canettes ou hydrocarbures avant qu’ils ne rejoignent la mer. Et, pour éviter tout débordement lors de fortes pluies, le dispositif se déverrouille automatiquement dès que la pression dépasse huit kilos. Malin, non ? Il faudra néanmoins quelques agents techniques pour au moins, vider les filets ou les caissons.

Des filtres pour endiguer la pollution vers la mer.
Pour endiguer la pollution vers la mer, Clean-Up Rivers opte pour des filets ou des filtres en fonction du type de pollution. Crédit photo : Clean-Up Rivers

Quand la technologie se met au service de l’écologie

L’intérêt de ces unités de capture est double. D’abord, elles réduisent les coûts pour les collectivités, qui dépensent chaque année des fortunes dans le ramassage manuel. Ce système fait partie des solutions low-tech, mais efficaces qui possèdent souvent plus d’impact qu’on ne le pense. Et ici, chaque filet plein, c’est un peu moins de plastique ingéré par les tortues ou les poissons. La start-up a imaginé plusieurs systèmes :

  • UCD Filet : un filet en polyéthylène haute résistance, idéal pour retenir plastiques et canettes.
  • UCD Filtre : un filtre en fibres recyclées X-TEX, capable d’absorber jusqu’à 20 fois son poids en hydrocarbures et en produits chimiques.
  • UCD Caisson : un système placé en façade, qui capture les déchets et facilite leur récupération par le haut ou par le côté.

Ainsi, chaque besoin peut être comblé par un système précis. Il est également possible de concilier plusieurs systèmes pour davantage d’efficacité.

Pourquoi cette invention peut faire la différence ?

La pollution marine n’est pas qu’une affaire d’images de tortues engluées dans des sacs : c’est un problème de santé publique et d’écosystèmes entiers. Selon l’ONU, 80 % des déchets marins proviennent de la terre. En stoppant le flux avant son arrivée dans les cours d’eau, Stéphan David et Clean-up Rivers propose une solution concrète et efficace. Pour plus de détails, vous pouvez jeter un œil sur le site officiel de l’entreprise.  De plus, son nouveau projet de grille anti-mégots pourrait bien renforcer encore ce dispositif déjà prometteur.

Une unité de déchet caisson.
Différents modèles de filtres existent, ici le modèle caisson. Crédit photo : Clean-Up Rivers

Et, franchement, si une invention peut nous éviter de retrouver nos plages jonchées de filtres de cigarettes, on signe immédiatement. Alors, que pensez-vous de cette invention. Personnellement, si ma commune le proposait, je trouverai ça génial pour éviter que nos océans deviennent des poubelles géantes ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

Source
clean-up-rivers.fr

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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