Espèce techniquement éteinte, des scientifiques ont créé 12 embryons de rhinocéros blancs…

L'espoir de voir renaître les rhinocéros blancs du Sud, grâce à des embryons et à des mères porteuses du Nord est grand dans la communauté scientifique... Et chez tous les amoureux des animaux aussi !

Sauvegarder les espèces menacées ! C’est probablement le souhait de tous mais parfois la Nature, ou l’Homme fait que certaines espèces animales s’éteignent, sans que l’on puisse l’empêcher… Mais comme le dit un célèbre dicton : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! C’est un peu l’histoire du Rhinocéros Blanc du Nord…

Alors que Sudan, le dernier mâle sur Terre, s’est éteint en 2018, il ne reste plus que deux femelles : Najin et sa fille Fatu. Rassurez-vous, elles sont bien protégées dans la réserve d’Ol Peteja, à Nanyuki, au Kenya. Malheureusement aucune des deux femelles ne peut porter la vie… Mais elles peuvent donner des ovocytes. Explications.

12 embryons créés pour sauver l’espèce

Des chercheurs d’un consortium scientifique baptisé BioRescue travaillent depuis deux ans, pour sauver les rhinocéros blancs du Nord… Les scientifiques rappellent qu’au vu de la population restante, soit deux femelles, l’espèce est déjà éteinte… Pour tenter l’impossible mission de faire revivre cette espèce, les chercheurs ont prélevé 80 ovocytes sur les deux femelles kényanes. Précisons bien entendu que des gamètes de plusieurs mâles avaient été prélevées et conservées à leur disparition. Au total ce sont 12 embryons qui permettront peut-être de faire renaître l’espèce des rhinocéros blancs du Nord.

Comment vont-ils procéder ?

Richard Vigne, l’un des directeurs de la réserve estime que ce sera un vrai défi, mais qu’il y a grand espoir que cela fonctionne ! Les deux femelles encore en vie, ne peuvent médicalement pas porter la vie. En effet, l’arrière-train très fragile de Najin ne lui permet pas de porter une grossesse. Quant à Fatu, des problèmes de lésions utérines l’en empêche également.

Les chercheurs imaginent donc avoir recours à des mères rhinocéros porteuses. Et ces mères porteuses se trouvent en Afrique australe… Elles sont donc de la même espèce, mais ce sont des rhinocéros blancs du Sud ! Ceux du Nord vivaient au Soudan ou en Ouganda, à l’état naturel alors que ceux du Sud se trouvent plutôt en Namibie ou au Botswana…

Les rhinocéros blancs n’ont quasiment qu’un seul prédateur : l’Homme ! Chassé pour sa corne aux soi-disant vertus aphrodisiaques, il a été pendant 10 ans (entre 1970 et 1980) victime d’un braconnage sans nom. Au XIXème siècle, les rhinocéros blancs étaient plus d’un million à sillonner l’Afrique… Aujourd’hui, il en reste environ 20 000 au Sud, et seulement 2 au Nord… Inimaginable et pourtant tristement réel !

Savez-vous ce qu’est la « Liste Rouge » ?

En France, il existe une liste rouge des espèces menacées. Publiée et mise à jour par l’UICN, elle recense toutes les espèces menacées de France Métropolitaine. Pour préserver la biodiversité, connaître l’évolution précise de chaque espèce est primordial ! Ainsi en France métropolitaine, on apprend que 32% des oiseaux nicheurs, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 14% des mammifères sont menacés d’extinction.

Espèce techniquement éteinte, des scientifiques ont créé 12 embryons de rhinocéros blancs...
Image d’illustration. Crédit photo : Shutterstock / EcoPrint

Mais c’est aussi le cas pour 28% des crustacés d’eau douce ou 19% des poissons d’eau douce également ! Et les chiffres ne sont pas bien meilleurs en Outre-Mer ! Ces chiffres donnent le tournis… Imaginez que plus d’un tiers des oiseaux de nos régions sont amenés à disparaître dans un laps de temps plus ou moins proche…

Il existe également une Liste Rouge Mondiale… Les rhinocéros blancs de Nord n’y figurent pas car ils sont techniquement déjà éteints… On croise fort les doigts pour que les 12 embryons donnent naissance à 12 petits rhinocéros !!!

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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