Découvrez l’Urbex à travers de magnifiques clichés de Julien Fréchin.

L'exploration urbaine (Urbex) fait de plus en plus d'adeptes. Une technique de photographie qui immortalise les bâtiments abandonnés, souvent chargés d'Histoire et de Street Art !

Depuis quelques années déjà certains amateurs de photographies s’adonnent à une technique particulière appelée URBEX ! L’Urbex est un pratique photographique qui explore des constructions urbaines abandonnées. L’urbex apparaît dans les années 80 en France, en particulier en région parisienne où les lieux abandonnés sont nombreux.

Deux types d’urbexeurs : ceux qui recherchent l’Histoire des lieux, et ceux qui cherchent le frisson. Attention cependant, l’urbex est une pratique illégale et les explorations sont pour la plupart clandestines… Mais cela donne lieu à des clichés magnifiques chargés d’Histoire ! Julien Fréchin, urbexeur parisien, nous livre quelques-uns de ses plus beaux clichés autour de Paris !

Comment pratiquer l’Urbex ?

Que ce soit un vieux château à l’abandon comme Le château de la duchesse d’Uzès dans les Yvelines photographié par Julien Fréchin ou une usine abandonnée, il y a des risques à pénétrer dans ces lieux. Ces lieux ne sont évidemment pas référencés, et il faut être pugnace pour parvenir à les dénicher. Certains urbexeurs dévoilent leurs adresses, mais le but d’un urbexeur est bien de trouver un lieu inconnu.

Au vu des risques que l’urbex comporte, il est conseillé de ne jamais s’aventurer seul dans ces lieux… Les bâtiments laissés à l’abandon ne sont évidemment pas en très bon état. Un accident est vite arrivé, il ne faut jamais pratiquer l’urbex sans son téléphone sur soi et sans une trousse de secours à proximité. Sauf si vous vous tenez à photographier le lieu de l’extérieur, mais souvent l’envie d’entrer est plus forte que la précaution.

Découvrez l'Urbex à travers de magnifiques clichés de Julien Fréchin.
Crédit photo : Julien Fréchin

Les différents types d’Urbex

Souterrains, station de métro, terrain de sport désaffecté ou ville entière comme Tchernobyl, il existe différents types d’urbex :

  • Toiturophilie : cela consiste à grimper sur le toit d’église, immeuble ou usines pour y photographier des vues panoramiques inédites. Evidemment cette pratique s’avère très risquée, par la hauteur des bâtiments, et par leur fragilité pour certains.
  • La cataphilie : cette pratique de l’urbex consiste à explorer les catacombes pour y découvrir des pans historiques. Le risque de cette pratique étant de s’y perdre ! Les catacombes parisiennes sont un véritable labyrinthe. Et leur entrée est interdite au public rappelons-le !
  • L’exploration rurale : même si elle est aussi interdite, c’est probablement la moins risquée puisqu’elle consiste à découvrir des lieux désaffectés en restant sur la terre ferme ! Usines abandonnées, anciennes lignes ferroviaires, cimetières ou château en ruine, ces visites donnent lieu à des clichés magnifiques. Depuis peu, la ville de Tchernobyl est devenue un haut lieu de l’urbex et des voyages s’y déroulent uniquement pour pratiquer l’urbex.

Le Sanatorium d’Aincourt dans le Val-d’Oise par Julien Fréchin traduit parfaitement ce qu’est l’exploration rurale.

Découvrez l'Urbex à travers de magnifiques clichés de Julien Fréchin.
Crédit photo : Julien Fréchin

Les règles à respecter en Urbex !

Comme dit précédemment, l’urbex est une pratique illégale et peut être réprimée par une amende 30 000€ et 2 ans d’emprisonnement. Si toutefois vous souhaitez prendre ce risque il y a certaines règles à respecter :

  • Ne pas forcer l’entrée d’un bâtiment. Si celui-ci est fermé, contentez-vous des clichés de l’extérieur ou au travers des fenêtres !
  • Ne rien prendre dans les bâtiments, ce ne sont pas des libre-service de matériaux mais des lieux historiques !
  • Ne rien laisser sur place : ni vos détritus, ni une trace de votre passage sur un mur ou autres… Laissez cet art aux grapheurs qui investissent souvent ces lieux pour des fresques de street art magnifiques !
  • Si vous êtes entré par la porte, refermez-là derrière vous par respect des lieux et pour protéger ce qui peut encore l’être !
Découvrez l'Urbex à travers de magnifiques clichés de Julien Fréchin.
Crédit photo : Julien Fréchin

L’urbex est illégal, sauf quand il est organisé comme à Tchernobyl, mais passionnant… Une petite maison abandonnée dans un village peut vous servir de départ à une aventure passionnante, grisante même si, un peu risquée.

Plus d’infos :

Cet article contient un ou plusieurs liens d'affiliation. Neozone.org touche une commission au pourcentage sur la vente des produits affiliés, sans augmentation de prix pour l'utilisateur. Pour plus d'informations consultez nos mentions légales.

Plus de 900 000 abonné(e)s nous suivent sur les réseaux ! Pourquoi pas vous ? Abonnez-vous à notre Newsletter ou suivez-nous sur Google News et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page