
Chaque été, c’est pareil : dès que le thermomètre dépasse les 30 °C, je me surprends à rêver d’un grand plouf dans ma propre piscine. Je déteste les piscines municipales, je n’y mets jamais les pieds ! Entre les gamins qui crient, qui sautent et les autres, qui ronchonnent dès que je frôle leur ligne d’eau, non merci sans façon ! Si vous avez, vous aussi le sentiment que les piscines municipales ne sont pas faites pour vous, l’idée de plonger dans votre propre bassin et de rejouer le film culte « La Piscine » avec Alain Delon et Romy Schneider, il va falloir lire cet article jusqu’au bout !
Car, attention : se lancer dans un projet de piscine, c’est un peu comme adopter un animal, il faut choisir le bon modèle, le liner adapté, les accessoires essentiels, et surtout respecter la réglementation en vigueur (clôtures, alarmes, déclarations — c’est obligatoire, plus d’infos sur Service‑Public.fr). Alors si vous aussi, vous caressez l’idée de transformer votre jardin en oasis privée, suivez-moi dans ce guide pratique et sans prise de tête !
Quels sont les avantages et les inconvénients d’une piscine privée ?
Avantages
Le premier plus d’une piscine à domicile, c’est avant tout la détente ! Avoir une piscine chez soi procure la possibilité de vous baigner toute l’année, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, c’est comme vous voulez. Et, on ne vous parle pas seulement de l’été. Aujourd’hui, grâce à un large choix d’équipements, vous pourrez aussi profiter de votre piscine en hiver et même quand il pleut. La piscine, c’est aussi un espace de vie et de convivialité à part entière. Il s’agit, en effet, d’un super lieu de rassemblement où il fait bon de faire trempette avec les amis, la famille et même les voisins.
D’ailleurs, si vous optez pour une grande piscine, vous pourrez organiser des activités aquatiques amusantes comme de l’aquagym ou encore des parties de waterpolo. Vous pourrez aussi apprendre la natation à vos enfants. Et, pour garder la forme au quotidien, à vous les longueurs ! Enfin, dernier avantage et pas des moindres, une piscine apporte une énorme plus-value à votre propriété. Si jamais vous comptez vous en séparer un jour, la présence d’une piscine augmente vos chances de vendre votre maison plus vite, mais surtout à un meilleur prix. Dans certaines régions de France, la présence d’une piscine peut faire hausser le prix de vente d’une habitation de 20 à 30 %.
Inconvénients
Comme toute bonne chose, une piscine privée a aussi ses inconvénients : à commencer par les travaux d’aménagement qui restent coûteux. Il faut aussi prévoir un budget pour l’entretien de votre piscine. À cela s’ajoutent les frais à débourser pour bien sécuriser l’installation. Barrière, alarme ou couverture : la loi impose un dispositif, et mieux vaut ne pas jouer avec la réglementation (voir les détails sur Service-Public.fr). Enfin, il faut savoir que la valeur locative de votre maison augmente si vous avez une piscine… et donc vos impôts aussi. Un petit luxe qui peut vite peser dans le budget global, surtout en période d’inflation !
Quels sont les différents types de piscines ?
Selon vos envies, vos besoins ou votre budget, il existe plusieurs types de piscines. On distingue trois grandes familles : les piscines hors sol, les piscines creusées/enterrées et les piscines semi-enterrées.
Les piscines hors sol
Cette famille de piscines regroupe toutes celles qui ne sont pas enterrées dans le sol. Faciles à installer, elles ne demandent pas de lourds travaux de terrassement. Ce type de piscines coûte moins cher à l’installation, mais également à l’achat. Elles se déclinent en un large choix de modèles : carrées ou rondes, rigides ou gonflables, gonflables, en bois ou en PVC… il y en a pour tous les goûts !
- Piscines gonflables : ce sont des mini piscines surtout pensées pour les enfants. Elles sont composées de boudins remplis d’air qu’il suffit de gonfler pour que la piscine soit prête à l’emploi ! Les piscines gonflables sont pratiques et abordables, parfaites pour les petits budgets.
- Piscines autoportantes : la gamme supérieure des piscines gonflables ! En tant que telles, les piscines autoportantes sont beaucoup plus grandes et plus profondes. Elles peuvent ainsi accueillir plusieurs personnes en même temps. Vous pourrez même faire quelques brasses ! Selon le modèle, le ou les boudins qui composent la structure de la piscine se gonflent d’air, ou bien se remplissent d’eau. Les piscines autoportantes sont livrées avec un système de filtration à cartouche et parfois aussi avec une échelle et/ou une protection de sol.
- Piscines tubulaires : livrée en kit, la structure de ce type de piscines est composée de tubes en acier qui, une fois assemblés, forment une armature métallique souple. L’étanchéité est assurée par une toile en PVC. Les piscines tubulaires viennent également avec un système de filtration : à cartouche ou au sable, tout dépend de la taille du modèle, et par ailleurs du fabricant.
- Piscines en métal ou en résine : également livré en kit, ce type de piscines hors sol se caractérise par une structure beaucoup plus robuste que les piscines tubulaires. La structure est composée de panneaux modulaires en acier ou en résine de synthèse qu’il suffit d’assembler pour avoir une piscine solide et spacieuse. Les piscines en métal ou en résine sont livrées avec un système de filtrations et divers équipements pratiques comme une échelle, une protection de sol…
- Piscines en bois : encore une piscine en kit et toujours avec une structure composée de panneaux modulaires ! La différence, c’est que les panneaux sont fabriqués en bois. En tant que tel, ce type de piscines hors sol se démarque ainsi par une superbe esthétique. Les piscines en bois sont vraiment belles et se fondent parfaitement dans le jardin. Elles sont aussi accompagnées d’un système de filtration et de divers équipements selon le modèle et la marque.
Les piscines creusées ou enterrées
Comme son nom l’indique, cette famille de piscines regroupe toutes celles dont l’aménagement nécessite de creuser le sol. Contrairement aux piscines hors sol, les piscines creusées ou enterrées sont donc permanentes. Une fois que vous en aurez aménagé une dans votre jardin, c’est pour la vie ! Selon votre maison ou votre budget, vous avez le choix entre plusieurs types et modèles.
- Piscines maçonnées : il s’agit de la « piscine traditionnelle ». Construite en parpaing, sa structure est renforcée par une ceinture de béton. Les parois sont ensuite recouvertes de liner ou bien carrelées pour assurer l’étanchéité. Souvent de forme carrée ou rectangulaire, les piscines maçonnées présentent le plus d’être durables et résistantes aux intempéries.
- Piscines monoblocs en béton armé : le choix idéal si vous avez envie de personnaliser votre piscine. La structure est, en effet, composée d’une structure métallique sur laquelle on projette du béton. Cela permet de construire une piscine de toutes les formes possibles, et par ailleurs se permettre toutes sortes de fantaisies comme des cascades ou autres. L’aménagement de ce type de piscine coûte cher, mais cela vous permet de personnaliser la vôtre comme bon vous semble.
- Piscines monocoques : si vous êtes pressé, ce type de piscines enterrées est exactement ce qu’il vous faut. Il s’agit, en effet, d’un bassin en coque fabriquée en usine et livrée en une seule pièce qu’il suffit juste de « poser » dans le trou creusé à cet effet. L’aménagement des piscines monocoques ne prend ainsi que deux ou trois jours (sans compter les travaux de terrassement). Fabriqué en polyester, en acrylique ou en vinylester, ce type de piscines est résistant et durable. Elles présentent aussi le plus d’être personnalisables : vous pouvez choisir la forme du bassin.
- Piscines en kit : comme son nom l’indique, ce type de piscine est composé de plusieurs éléments à assembler pour former un bassin étanche. Les éléments en question peuvent être des coffrages modulaires ou des panneaux modulaires. Dans tous les cas, vous pouvez réaliser le montage seul si vous avez des notions de bricolage. Sinon, vous pouvez demander l’aide d’un professionnel.
- Piscines naturelles : également appelé piscine biologique ou piscine écologique, ce type de piscine se caractérise par un système de filtration « naturel », exempt de tous produits chimiques. En effet, la filtration et l’assainissement de l’eau sont uniquement assurés par des plantes aquatiques et des micro-organismes. Les piscines naturelles font penser à un étang ou un mini-lac, même si la structure du bassin est en béton, en bois ou en métal.
Les piscines semi-enterrées
Cette famille de piscines mixe la particularité des deux premières : les piscines semi-enterrées présentent ainsi une partie enterrée et une partie hors-sol. Le principe de construction reste cependant le même que celui des piscines creusées : monocoque, en kit ou alors maçonné. Vous pouvez également opter pour une piscine semi-enterrée en bois ou en acier. Dans tous les cas, ce type de piscine présente un petit plus niveau sécurité : en effet, comme les rebords sont élevés au-dessus du sol, il y a moins de risques que les enfants tombent accidentellement dans le bassin lorsqu’ils jouent aux abords de la piscine. Ce qui ne vous dispense pas cependant de sécuriser la piscine : c’est obligatoire !
Bonus : les piscines containers
Avec ce type de piscine, vive le recyclage ! Le principe consiste, en effet, à transformer des containers de transport maritime en superbes piscines. Aujourd’hui très prisées en France, les piscines conteneur présentent le plus d’être à la fois originales, économiques, écologiques, mais surtout robustes. Selon vos besoins et la taille de votre jardin, il est possible d’en faire une piscine hors-sol, semi-enterrée ou enterrée. Vous pouvez aussi personnaliser votre piscine avec des habillages plus esthétiques et même fantaisistes. Il y a même des entreprises qui proposent des piscines containers équipées de « fenêtres aquatiques » et de lumière LED pour des baignades vraiment magiques.
Quel type de piscine choisir ?
Plusieurs facteurs entrent en jeux dans le choix de votre piscine : il a bien évidemment le budget, mais également l’utilisation envisagée : est-ce que c’est juste pour l’été, pour les enfants ? À moins que vous n’ayez envie d’une piscine pour toute l’année ? Dans les deux premiers cas, le mieux est d’opter pour une piscine hors sol, voire une piscine gonflable que vous pourrez installer puis désinstaller très facilement de votre jardin une fois la période estivale terminée. Si c’est pour toute l’année et que vous avez les moyens, laissez-vous tenter par une piscine chauffée !
Concernant le budget, les piscines hors sol restent le meilleur choix, car elles coûtent largement moins cher que celles creusées ou semi-enterrées. Les piscines containers, aussi, représentent une bonne affaire. Si vous pensez à un investissement sur le long terme sur la valeur de votre propriété, mieux vaut choisir une piscine creusée qui vous permettra ainsi de vendre votre maison plus cher. Sinon, il faut également tenir compte des caractéristiques de votre terrain (superficie, pente éventuelle…) au moment de choisir : par exemple, les piscines semi-enterrées représentent la solution idéale pour les terrains en pente ou les sols marécageux. Si c’est pour une piscine creusée/semi-enterrée de plus de 10 m², il faudra demander un permis de construire.
Piscine chauffée : tout ce qu’il faut savoir !
On vous a parlé de piscine chauffée plus haut et cela vous intéresse ? Imaginez un peu : pouvoir se baigner à n’importe quelle heure de la journée dans une eau délicieusement chaude. Il faut juste bien choisir le système pour chauffer l’eau de votre piscine. Plusieurs solutions sont possibles :
La pompe à chaleur (PAC)
La pompe à chaleur convertit en énergie les calories contenues dans l’air pour réchauffer l’eau de la piscine. Cette solution de chauffage est très économique sur le long terme, car elle ne consomme pas beaucoup d’électricité. De plus, elle convient parfaitement pour le chauffage des grands bassins. Le hic concerne les frais d’achat et les travaux d’installation qui sont assez conséquents.
Le réchauffeur électrique
Comme son nom l’indique, le réchauffeur électrique utilise l’électricité pour chauffer l’eau de votre piscine. Il est équipé d’une résistance placée près du filtre. Le plus avec ce système, c’est qu’il est peu coûteux à l’achat, il est aussi très rapide à démarrer. Le moins c’est que le système consomme beaucoup d’électricité, il ne convient pas non plus pour les grands bassins.
Le chauffage domestique
Cette solution de chauffage consiste à raccorder le chauffage de votre piscine à la chaudière de votre maison. Il est donc préférable que la piscine soit le plus près possible de votre habitation. Le système est rapide à mettre en place, son utilisation est très économique. Le raccordement, cependant, est possible uniquement avec des chaudières gaz et fioul, mais surtout de récents modèles économiques.
Les panneaux solaires
Une solution durable et écologique pour réchauffer l’eau de votre piscine ! Les panneaux solaires produisent, en effet, leur propre courant électrique grâce à l’énergie du soleil. Chauffer l’eau de votre piscine ne vous coûtera donc rien du tout, du moment que la journée est bien ensoleillée. Il faut juste prévoir un budget assez conséquent pour l’achat et l’installation du matériel. Pour en savoir plus sur le chauffage de votre piscine avec des panneaux solaires, rendez-vous ICI.
Que faut-il savoir avant de faire votre choix ?
Avant d’opter pour une solution de chauffage en particulier, il faut tenir compte de quelques paramètres. Cela vous évitera d’investir dans un système qui ne correspond finalement pas à vos besoins : quelle est la taille de votre piscine ? Si elle est grande, un réchauffeur électrique ne vous sera d’aucune utilité. Est-ce que c’est ensoleillé chez vous ? Dans le cas contraire, mieux vaut éviter les panneaux solaires. Enfin, prenez le temps de comparer les différents devis avant de vous lancer, cela augmentera vos chances de payer le chauffage de votre piscine au meilleur prix.
Quel liner choisir pour votre piscine ?
Quand j’ai commencé d’envisager le changement du liner de ma piscine, je pensais naïvement que le plus dur serait de choisir la couleur. Spoiler : pas du tout ! J’ai rapidement découvert qu’il existait plusieurs types de liners, chacun adapté à un usage bien précis. Le liner < 75/100ème, par exemple, est plutôt réservé aux piscines hors-sols. Léger, économique, il convient très bien si vous ne chauffez pas l’eau et que l’usage reste ponctuel. Mais, pour une piscine enterrée à usage familial, mon pisciniste m’a conseillé un liner 75/100ème, conçu pour garantir une bonne résistance aux variations de température et de produits chimiques… à condition de ne pas dépasser les 28 °C et d’éviter les traitements au chlore trop agressifs.
Et, là, j’ai compris pourquoi certains liners se mettent à plisser au bout de quelques étés : quand on monte la température, ou qu’on fait trop de « chloration choc », le PVC perd son élasticité. Résultat ? Des ridules, des poches d’air… et un liner bon pour la benne. Pour les piscines à forte fréquentation ou avec une eau souvent au-dessus de 28 °C, mieux vaut miser sur un liner armé 150/100ème, plus épais, plus robuste, et souvent utilisé dans les piscines collectives ou chauffées. Bref, le choix du liner, ce n’est pas qu’une affaire de déco, c’est avant tout une question d’usage et de bon sens.
Pourquoi mon pisciniste me recommande un liner foncé ?
J’étais aussi un peu sceptique quand mon pisciniste m’a chaudement recommandé un liner foncé. Moi, je rêvais d’un bleu caraïbe digne d’un lagon… et lui me parlait de gris anthracite ou même de noir. Finalement, il m’a convaincu avec quelques arguments bien sentis. D’abord, l’effet visuel : un liner foncé donne une impression de profondeur et une teinte plus intense à l’eau, ce qui, en pleine lumière, peut vraiment être superbe.
Ensuite, il y a un petit coup de pouce thermique : les couleurs foncées captent davantage la chaleur solaire, ce qui permet à l’eau de gagner quelques précieux degrés, surtout en intersaison. Enfin, et c’est moins glamour, les liners foncés ont tendance à masquer un peu mieux les taches ou les petites impuretés (ceux qui ont des pins ou des feuillus autour de la piscine comprendront). Bien sûr, cela reste une affaire de goût, mais dans une région où l’eau reste souvent en dessous des 28 °C, ce petit avantage thermique peut vraiment faire la différence sans recourir immédiatement à un chauffage.
Récapitulatif des critères pour choisir son liner :
Avant de foncer tête baissée sur une promo ou un coloris « coup de cœur », mieux vaut jeter un œil aux critères techniques essentiels. Tous les liners ne se valent pas, et le bon choix dépend vraiment de l’usage que vous faites de votre piscine, du niveau de fréquentation et… de la température de l’eau. Voilà un petit tableau pour s’y retrouver en un clin d’œil :
Type de liner | Usage recommandé | Fréquentation | Température max |
Liner < 75/100ème | Piscine hors sol | Occasionnelle | ≤ 28 °C |
Liner 75/100ème | Piscine enterrée privée | Familiale | ≤ 28 °C (*) |
Liner armé 150/100ème | Piscine enterrée (fort usage/chauffée) | Forte | > 28°C |
Et, comme toujours, si un doute persiste entre plusieurs modèles ou finitions, le mieux est encore de passer voir son pisciniste préféré et de lui poser toutes ses questions, même celles qui paraissent bêtes. Parce qu’un liner bien choisi, c’est une piscine plus belle, plus durable… et moins d’ennuis à la clé !
Quels accessoires pour votre piscine ?
Que ce soit pour l’entretien, la sécurité ou juste pour le fun, la piscine vient avec plusieurs accessoires, dont certains qui sont absolument indispensables :
- Une épuisette de fond pour pêcher les déchets à la surface et au fond de la piscine,
- Un balai de piscine pour frotter simplement et sans effort les parois sales de votre piscine,
- Une brosse pour ligne d’eau en complément pour nettoyer la ligne d’eau,
- Un thermomètre pour vérifier la bonne température de l’eau, et par ailleurs pour s’assurer que le chauffage fonctionne bien, que le système de filtration est bien ajusté…
- Des bandelettes de test pour vérifier que la qualité de l’eau est bonne : pH, désinfectants…
Ds équipements innovants pour encore mieux profiter de sa piscine
Commençons par le dispositif déjà testé par l’équipe NeozOne : Iopool qui se compose d’une sonde et d’une application, cette solution connectée vous permet de gérer plus facilement l’entretien de votre piscine en analysant la qualité de l’eau en temps réel. Connecté à votre Smartphone par Bluetooth, le système vous indique les produits à ajouter pour que l’eau de votre piscine soit parfaitement propre et équilibrée. Une autre solution connectée pour surveiller la qualité de l’eau de votre piscine : Ondilo ICO ! Le système utilise la connexion Wi-Fi pour vous prévenir lorsqu’il faut ajuster les produits d’entretien.
Il est aussi capable de détecter quand un orage se prépare et de vous indiquer qu’il est temps de couvrir votre piscine. Enfin, il existe aussi les bâches solaires qui permettent de retenir les calories contenues dans l’air, ce qui en fait ainsi l’accessoire parfait pour compléter l’efficacité de votre pompe à chaleur. Enfin, pour celles et ceux qui se soucient des petits animaux, le Froglog est petit accessoire spécialement destiné au sauvetage des petites créatures tombées dans votre piscine. A priori pensé pour les grenouilles, Froglog se présente sous la forme d’une petite plateforme flottante équipée d’une rampe accrochée au bord de la piscine. Le système permet aux petits animaux de ressortir seuls de la piscine, les sauvant ainsi de la noyade.
La sécurisation de votre piscine
Quel que soit votre choix de piscine, vous devez absolument sécuriser l’accès au bassin. Il s’agit d’une obligation décrétée par la loi (en vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2004) : vous devez prévoir au moins un dispositif anti-noyade (obligatoire pour les piscines creusées et semi-enterrées).
Si vous ne respectez pas cette loi, vous risquez une amende dont le montant peut atteindre jusqu’à 45 000 euros ! Voici les dispositifs de sécurité pour rendre votre piscine inaccessible aux enfants de moins de 5 ans :
- Une clôture de piscine ou des barrières de protection (normes NF p90-306),
- Un abri de piscine fermé (normes NF P90-309),
- Une couverture de sécurité pour couvrir le bassin (normes NF P90-308),
- Une alarme sonore (normes NF P90-307),
- Une bâche de sécurité.
La loi française n’oblige pas d’avoir tous ces équipements en même temps, mais il est absolument impératif que le dispositif choisi réponde aux normes AFNOR. À aussi noter que cette loi ne concerne pas les piscines gonflables et démontables, mais c’est toujours mieux d’être prudent et de prévoir au moins une bâche pour couvrir la piscine lorsque vous ne vous y baignez pas.
Tout savoir sur l’entretien !
Il est important de bien entretenir votre piscine, pour le confort, mais également pour l’hygiène et la santé. Rassurez-vous, il ne s’agit pas de changer l’eau de votre bassin tous les ans, mais plutôt de la traiter et de la nettoyer régulièrement. L’entretien d’une piscine se fait en plusieurs étapes :
La filtration de la piscine
Le système de filtration est capital pour votre piscine. Composé d’une pompe et d’un filtre, il permet de garder l’eau du bassin toujours bien claire et propre. Pour ce faire, la pompe aspire l’eau pour l’envoyer vers le filtre et la débarrasser des impuretés. Une fois nettoyée, l’eau est rejetée dans la piscine. La filtration de la piscine se fait dans la journée, pendant une durée minimale de 8 à 12 heures (selon la puissance de votre pompe et la température extérieure). Il faut également penser à nettoyer régulièrement le filtre pour un fonctionnement optimal.
La désinfection de l’eau
En complément de la filtration de votre piscine, il est aussi important de traiter chimiquement l’eau pour éliminer tous les microbes. Pour ce faire, différents choix de traitements sont possibles :
- Le chlore qui agit à la fois comme désinfectant et oxydant. Sous forme de pastilles, de liquide ou encore de granulés, il s’agit d’une solution efficace et bon marché pour bien désinfecter l’eau.
- L’électrolyse au sel, il s’agit d’une solution automatique qui consiste à verser un sac de sel dans l’eau. L’électrolyseur va ensuite transformer le sel en chlore. C’est efficace et pas cher.
- Le brome/oxygène actif qui est surtout utilisé dans les spas. Sous forme de pastilles ou liquide, ce traitement présente le plus d’être inodore, mais la dissolution dans l’eau est plus lente.
L’équilibre de l’eau
Cette étape consiste à s’assurer que le pH (potentiel hydrogène), le TAC (alcalinité) et le TH (calcaire) de l’eau de votre piscine sont parfaitement équilibrés. Il faut savoir que le pH mesure l’acidité de l’eau, il conditionne également l’efficacité des produits de traitement, dont celle du chlore. Ainsi, lorsque le pH est trop haut, les actions du chlore ne sont pas efficaces.
Il est donc important que le pH de l’eau soit neutre, c’est-à-dire compris de 7 à 7,4. Dans le cas contraire, il faut le corriger avec un produit spécifique : pH+ quand l’eau est trop acide, pH-, lorsqu’elle est trop basique. Tout ce que vous aurez à faire c’est diluer le produit dans un seau puis le verser dans l’eau de votre piscine. Vous activez ensuite le système de filtration pour bien mélanger l’eau, puis vous attendez au moins six heures avant de revérifier si l’eau de la piscine est OK.
Le nettoyage de la piscine
En complément de la filtration de votre piscine, il est important de nettoyer régulièrement le bassin en retirant notamment les gros débris, feuilles et insectes qui flottent à la surface de l’eau. Il faut aussi penser à frotter les parois de la piscine pour décoller le calcaire et les algues. Un dernier conseil ? N’oubliez jamais de nettoyer la ligne d’eau pour éliminer les dépôts de calcaire ou le gras laissé par la crème solaire, entre autres !
Bonus : les robots de piscine pour un nettoyage efficace
Si vous n’avez pas le temps de nettoyer régulièrement votre piscine, le robot de piscine peut le faire à votre place. Nettoyage de l’eau, des parois, mais également de la ligne d’eau et des skimmers, cet équipement pratique va s’occuper de tout avec rapidité et efficacité. Selon vos besoins et budgets, les robots nettoyeurs de piscine se déclinent en plusieurs modèles au fonctionnement différents :
-
- le robot hydraulique dont le fonctionnement dépend de la pompe hydraulique de votre piscine. Le robot doit être branché sur une prise, il va ensuite aspirer les parois du bassin pour enlever les saletés et impuretés. Ces dernières sont ensuite envoyées vers la pompe via le tuyau de raccordement. Ce type de robot nettoyeur nécessite une pompe hydraulique puissante.
- le robot électrique avec moteur indépendant qui présente le plus d’être autonome et intelligent. Il permet ainsi de brosser et d’aspirer à la fois les parois de votre piscine, mais également le fond, la ligne d’eau ou encore les marches.
Construction, formalités et législation en France
Piscine hors sol
En France, la loi ne demande aucune formalité pour l’installation des petites piscines gonflables. Toutefois, si votre piscine hors sol fait plus de 10 m² et qu’elle fait plus de 1 mètre de haut, vous devez effectuer auprès de votre mairie, une déclaration de travaux. De même si la piscine reste installée dans votre jardin pendant plus de trois mois ou qu’elle se trouve à moins de 3 mètres des limites de votre propriété. Mais, dans le cas où votre piscine hors sol serait vraiment immense, il faut faire une déclaration de travaux, voire demander un permis de construire si la piscine fait plus de 100 m².
Piscine enterrée et semi-enterrée
Pour les piscines de moins de 10 m², aucune autorisation n’est exigée par la loi. En revanche, si votre piscine fait plus de 10 à 100 m², il faut déposer une déclaration de travaux auprès de la mairie. Pour les piscines de plus de 100 m², il faut demander un permis de construire. Dans tous les cas, il est possible de le faire en ligne en téléchargeant les formulaires suivants :
- Formulaire Cerfa 13703 07 pour les piscines de 10 à 100 m² et
- Formulaire Cerfa 13406 07 pour les piscines de plus de 100 m².
Dans le cas où votre piscine serait sous abri, il faut effectuer une déclaration de travaux si l’abri fait plus de 1,80 m de haut. À noter également que les piscines enterrées et semi-enterrées sont soumises à plusieurs taxes : aménagement, assainissement, et sans oublier les taxes foncières et d’habitation. Enfin, dans les trois mois suivant la fin de vos travaux, vous devez obligatoirement déposer une déclaration après du SPF (Service de publicité foncière, ancien cadastre) de votre centre des impôts. Rendez-vous ICI pour en savoir plus sur les formalités à respecter pour la construction d’une piscine.
Que choisir entre l’autoconstruction et l’appel à un pisciniste professionnel ?
Faire appel à un pro
L’installation d’une piscine demande de l’expertise, du savoir-faire, mais surtout beaucoup de précision. Voilà pourquoi l’idéal est de faire appel à un expert en construction de piscine pour s’en occuper. L’avantage avec les services d’un professionnel, c’est qu’il va se charger de tout, de la phase de terrassement jusqu’à la finalisation de l’aménagement de votre piscine. Il va commencer par faire un diagnostic préalable du sol, avant d’effectuer les travaux de terrassement, la stabilisation de terrain et la conception de drainage, puis commencer à construire le bassin et ainsi de suite.
Les services d’un professionnel ne sont bien évidemment pas gratuits, mais ils garantiront la sécurité de l’installation, et par conséquent sa pérennité. De plus, comme tous travaux, ceux d’une piscine seront garantis par votre constructeur et ce n’est pas une donnée à prendre à la légère ! Il est donc important de bien choisir quel expert vous allez engager pour construire votre piscine. Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter plusieurs professionnels et faire plusieurs demandes de devis. Prenez ensuite le temps de comparer les différentes offres pour déterminer laquelle correspond le plus à vos attentes et vos budgets.
Auto construction
Dans le cas où vous opteriez pour une piscine en kit, vous pouvez l’aménager vous-même, ce que je ne vous recommande absolument pas avec une piscine en « dur », ou enterrée ! Dans le kit, vous trouverez tout le matériel nécessaire pour monter votre piscine : rails, liner, système de filtration, margelles… Vous aurez juste à assembler tous ces éléments et modules directement sur le sol pour une piscine hors-sol. Mais, si c’est une piscine creusée ou semi-enterrée, il faudra réaliser quelques travaux indispensables d’abord : terrassement, remblai, radier en béton… Piscine en kit ou pas, l’avantage avec l’autoconstruction étant évidemment que le budget est un peu plus léger ! Néanmoins, il est impératif de s’y connaître un tant soit peu dans le domaine. Cela vous évite de vous retrouver avec une piscine défectueuse dont les frais d’entretien et de réparation pourraient vous coûter un bras, voire les deux !
Quel budget prévoir pour votre piscine ?
Pour l’achat/la construction
Les piscines hors sol coûtent bien évidemment moins cher : le prix dépend du type, du modèle et de la taille de la piscine. Vous pouvez, par exemple, vous offrir une piscine gonflable pour enfants à partir de 20 euros seulement. Les tarifs varient ensuite comme suit : comptez dans à partir de 100 euros pour les modèles gonflables ou autoportants que vous pourrez poser vous-même. Sinon, prévoyez environ 15 000 euros pour un modèle en kit dont le montage est réalisé par un expert. Le prix des piscines semi-enterrées varie aussi selon la taille et le matériau de construction du bassin.
Voici quelques tarifs (pose comprise) donnés à titre indicatif : à partir de 3 000 euros pour les modèles en kit, ce prix peut aller jusqu’à 20 000 euros pour les grands bassins. Prévoyez au moins 5 000 euros pour une piscine semi-enterrée en bois composite. Les modèles en béton (en kit ou maçonné) coûtent au moins 10 000 euros. Le prix des piscines semi-enterrées en acier varie entre 2 000 à 10 000 euros. Enfin, prévoyez 10 000 à 30 000 euros pour les piscines coque semi-enterrées. Durables et considérées comme le must du haut de gamme, les piscines creusées ne sont pas données : comptez entre 7 000 à 15 000 euros pour les modèles en kit. Pour les piscines en béton, le prix varie entre 25 000 à 50 000 euros si vous faites appel à un professionnel.
Pour l’entretien
L’entretien d’une piscine nécessite plusieurs dépenses importantes. Voici quelques idées de budget (approximatif) à prévoir pour garder votre piscine toujours bien propre, durable et agréable : prévoyez dans les 300 euros par an pour contrôler la qualité de l’eau et 500 euros par an pour décrasser les filtres et la pompe. Si vous optez pour un robot de piscine, comptez entre 100 à 1 000 euros en fonction du modèle. Ensuite pour ce qui est du chauffage de l’eau, le montant de la facture dépend de la région où vous habitez, mais également de la période d’utilisation de la piscine… Prévoyez aussi un budget pour le système de protection, au cas où il faudrait changer la bâche par exemple.
Bonus : budget autoconstruction
Construire sa piscine soi-même revient largement moins cher que de faire appel à un expert. Par exemple, l’autoconstruction d’une piscine en béton vous coûtera dans les 7 000 à 10 000 euros environ. Ce chiffre englobe approximativement les prix des éléments suivants :
- Les travaux de terrassement : environ 1 500 à 2 000 euros,
- Les matériaux, dont le ferraillage, parpaing… : dans les 1 300 à 1 500 euros,
- Le béton : environ 1 500 à 1 700 euros,
- Le système de filtration : à peu près 1 200 à 2 000 euros,
- L’étanchéité de la piscine : dans les 250 à 350 euros,
- La finition : environ 450 à 550 euros pour un enduit de finition, 500 à 1 600 euros pour le liner et 1 200 à 1 500 euros pour le carrelage de la piscine.
Attention aux restrictions d’eau pendant la canicule
En France, la période estivale rime parfois avec canicule et période de sécheresse qui entraînent des restrictions d’eau dans la région concernée. Ainsi, il faut savoir que la loi interdit le remplissage des piscines privées dès l’alerte sécheresse. À noter toutefois que cette interdiction ne concerne pas les toutes petites piscines hors sol. Dans le cas où votre piscine viendrait tout juste d’être construite, vous êtes également autorisé à la remplir pour sa toute première mise en eau, mais pas à réajuster le niveau en cas d’évaporation, par exemple. Il faut cependant noter que les mesures prises en cas d’alerte sécheresse varient d’un département à l’autre. Le mieux est de vous renseigner à la mairie pour être sûr de bien suivre les règles. Dans le cas contraire, vous risquez une amende salée de 1 500 €, voire 3 000 € en cas de récidive. Une remarque, une expérience à raconter ou un complément à ajouter ? Cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !