New-York s’entoure d’un mur gigantesque pour protéger la ville de la montée des eaux

20 milliards de dollars, c'est la somme engagée par les Etats-Unis pour tenter de protéger New-York des inondations... Et ainsi éviter des pertes humaines et économiques !

Dans certaines villes du globe, les événements climatiques peuvent avoir de très graves conséquences ! C’est le cas de la ville de New-York aux Etats-Unis, qui se trouve enclavée entre l’Océan Atlantique, et les fleuves East River et Hudson River. Cette mégalopole américaine est véritablement menacée par la montée des eaux.

En 2012, l’ouragan Sandy frappait de plein fouet la « grosse pomme », laissant des dizaines de vies perdues et des milliards de dollars de dégâts… Puis ce furent les tempêtes Ida et Henri, en 2021, qui laissèrent à leur tour la ville dévastée… Après ces catastrophes à répétition, la ville a décidé de se protéger de la montée des eaux, en construisant un gigantesque mur… Présentation.

Une mégalopole menacée par la montée des eaux

La configuration géographique de la ville de New-York, et plus particulièrement de l’Île de Manhattan font craindre le pire aux autorités. Les experts climatiques redoutent une montée des eaux estimée entre 20 et 75 cm en 2050. Le risque de submersion de l’Île de Manhattan est donc bien réel. Les autorités ont par conséquent établi un plan de sauvetage appelé « résilience climatique » et engagent 20 milliards de dollars pour sécuriser la ville.

La ville de New-York compte 8.5 millions d’habitants qu’il faut protéger sur 836 kilomètres de littoral. C’est donc un chantier titanesque qui s’annonce.

Un mur pour protéger la ville

Les travaux d’édification d’un mur ont déjà commencé dans le sud-est de l’Île de Manhattan. Les autorités prévoient un budget d’1.45 milliard de dollars pour ce mur ainsi que la construction de digues. Tom Foley, directeur du département de la conception et de la construction de la ville de New York, explique vouloir également surélever le parc habité par 110 000 personnes dans cette zone.

Le parc en question est un espace vert qui va être remonté de 3 m et paré d’un mur anti-inondation. Des gigantesques pylônes ont déjà été installés, ils viendront accueillir d’immenses parois de métal pour former un mur souterrain.

L’ouragan Sandy comme élément déclencheur

En 2012, le passage de l’ouragan Sandy à New-York a été l’élément déclencheur de ces travaux en cours. Rappelons que cet ouragan avait provoqué la mort de 44 personnes et fait 19 milliards de dollars de dégâts… Sans compter la privation d’électricité durant plusieurs semaines. Une ville comme New-York, où le tumulte ne s’arrête jamais, s’est donc retrouvée à l’arrêt presque total pendant des jours entiers… Outre les habitants, cette mégapole est aussi un poumon économique pour les Etats-Unis.

Lors de cet ouragan, l’eau est montée jusqu’à 2.7 mètres au-dessus du niveau de la mer, du jamais vu auparavant. Selon plusieurs experts, cette catastrophe a été le départ de la prise de conscience de ce qui pourrait se passer dans le futur si rien n’était fait !

Reverdir New-York, un autre maillon du projet

Mis à part le célèbre Central Park, on ne peut pas dire que la ville de New-York soit un poumon vert américain… La ville compte bien plus de bâtiments que d’arbres ou d’espaces verts. Les arbres ont pourtant une importance majeure pour contrer certains événements climatiques… C’est pourquoi, la ville en replantera également des milliers autour du chantier du mur anti-inondation. Il est également prévu d’améliorer les réseaux d’évacuation des eaux, des égouts, et d’électricité. Mais il faudra probablement aussi faire quelque chose pour les habitations des new-yorkais car beaucoup se situent actuellement en sous-sol… En cas d’inondation, ce sont évidemment les premiers en danger.

La protection de New-York par le mur anti-inondation et autres travaux prévus s’inscrit dans le plan climat lancé par Joe Bidden, avec une enveloppe générale de 1200 milliards de dollars ! C’est dire qu’il y a un sacré travail de fond à fournir aux Etats-Unis pour tenter de protéger les citoyens des aléas climatiques… C’est peu comme si l’Amérique découvrait que le risque existe vraiment et qu’il n’est pas seulement une éventualité future ! Le mur devrait être construit en 2026, d’ici là de l’eau va encore couler dans les rues de New-York !

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Source
News.yahoo.com

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