Aujourd’hui, lorsque nous devons payer nos achats, nous dégainons notre carte bancaire. Quand nous allons chez le médecin, nous dégainons notre Carte Vitale. Et, c’est la même chose pour les cartes de paiement magasin, les cartes de fidélité, et de nombreux documents. Souvenez-vous, il y a 50 ans, nous payions avec des liasses de billets, ou éventuellement un bout de papier appelé chèque ! Que serions-nous aujourd’hui sans la carte à puce, et son inventeur, Roland Moréno ? Cet homme a révolutionné le monde avec son invention, et cette année, la carte à puce fête ses 50 ans. Retour sur l’invention de ce qui nous est aujourd’hui, absolument indispensable !
Les origines de la carte à puce
Il y a 50 ans, le 25 mars 1974, Roland Moréno déposait le brevet d’une « carte à mémoire » qui n’était pas une carte telle que nous la connaissons aujourd’hui. En effet, les premières cartes bancaires utilisaient des technologies moins sécurisées telles que le numéro embossé et la piste magnétique. Je suis trop jeune pour m’en souvenir, mais les quadragénaires de mon entourage, se souviennent tous, ou presque, des cartes bancaires qu’il fallait introduire dans une machine, pour faire une empreinte du numéro. Mais, les technologies évoluant, dès 1993, la France a été le premier pays à généraliser l’utilisation de la puce sur les cartes bancaires, suivie par d’autres nations à l’échelle mondiale. Les premières cartes à mémoire étaient peu sécurisées, et il faudra attendre 1982 pour la puce à logique câblée, et 1983 pour le microcontrôleur.
50 ans plus tard, les cartes à puce sont-elles vraiment sécurisées ?
Si l’on en croit les chiffres avancés par Money Vox dans cet article, la fraude représenterait 11 € pour 100 000 € payés. Une somme modique, mais qui n’est qu’une moyenne. Aujourd’hui, la carte à puce, qui est, en réalité, un mini-ordinateur connecté, est capable de prendre des décisions autonomes pour sécuriser les transactions, même en l’absence de connexion réseau. Les taux de fraude extrêmement faibles des paiements par carte à puce en sont la preuve. Cela veut donc dire que les cartes à puce, restent un rempart efficace contre la fraude. Par exemple, aujourd’hui, il devient quasiment impossible de payer en ligne, sans validation par un code sur son application bancaire.
Existe-t-il des alternatives à la carte bancaire ?
L’apparition de moyens de paiement en ligne comme Apple Pay ou Google Pay proposent des possibilités de paiement supplémentaires. La possibilité de payer par virement, ou via le système Paylib réduit aussi l’utilisation des cartes à puce. Cependant, selon Jessy Clédière, expert en sécurité des cartes à puces au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), « le smartphone révolutionne les pratiques ». Néanmoins, comme il le confie dans une interview accordée à Var Matin, la carte à puce devrait perdurer pendant encore 20 ans au moins. À plus long terme, il estime qu’elle pourrait disparaître au profit de nouvelles technologies axées sur nos smartphones.
Quant aux risques de piratage, il serait plus facile sur les paiements complètement dématérialisés. En effet, pour pirater une carte à puce, il faut d’abord y accéder physiquement, la voler ou installer un faux lecteur de carte sur un distributeur automatique. Pirater un smartphone, à distance, se révèle bien plus simple pour les cyberattaques ! Que pensez-vous de cette invention ? Êtes-vous plutôt carte bancaire ou paiement par smartphone ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
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