Eauxygen, une machine fabriquée en Bretagne qui produit jusqu’à 4 000 l d’eau potable par jour à partir de l’air

Les entreprises ETT et WWS ont développé une solution innovante, la machine Eauxygen Two, qui permet de transformer l'air ambiant en une source abondante d'eau potable de qualité exceptionnelle.

Dans le monde, une personne sur trois n’a pas la possibilité de bénéficier d’un accès à une source d’eau salubre, selon l’OMS. De plus, 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’approvisionnement en eau potable de qualité sûre. De plus, 4,2 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’assainissement sécurisés. Il faut savoir qu’environ trois milliards de personnes ne bénéficient pas des installations nécessaires pour se laver les mains. On comprend alors allègrement que l’accès à l’eau potable est un problème de santé publique mondiale, auquel tente de répondre les entreprises ETT et WWS (Water World Solutions). Ces deux entreprises ont, en effet, inventé une machine capable de produire de l’eau potable. Son nom : Eauxygen Two. Découverte.

D’où est venue l’idée de cette invention ?

L’idée originelle vient de Michel Poyet, président de la société WWS (Water World Solutions) basée à Aix-en-Provence. En 2001, après les attentats meurtriers du 11 septembre aux États-Unis, une psychose naît et certains craignent que les réseaux d’eau soient pollués par les terroristes. Quant à WWS, partenaire de cette invention, c’est une entreprise spécialisée dans le traitement de l’eau. Ensemble, les deux entrepreneurs réfléchissent à une solution qui permettrait de produire de l’eau potable, totalement isolée des réseaux classiques. L’entreprise aixoise invente le procédé, mais doit trouver un industriel pour le mettre en pratique. Le chef d’entreprise prend alors contact avec ETT, installé dans le Finistère, et l’un de ses cadres, Christophe Marziou, pour concrétiser cette invention.

La machine Eauxygen Two.
La machine Eauxygen Two. Crédit photo : Water World Solution (WWS)

La machine Eauxygen Two, qu’est-ce que c’est ?

Le processus de fonctionnement de la machine commence par l’aspiration de l’air ambiant, qui passe ensuite devant un évaporateur. À ce stade, l’eau est présente dans l’air sous forme de vapeur, puis elle est condensée en gouttelettes qui se déposent sur l’évaporateur. Les gouttelettes obtenues sont ensuite redirigées vers un réservoir spécial, sécurisé et dénué de toute pollution. Dans ce réservoir, l’eau est ensuite soumise à un processus de traitement avancé qui garantit sa qualité exceptionnelle et sa sécurité pour la consommation humaine. Tous les éléments polluants qu’elle peut contenir sont alors éliminés pour obtenir une eau potable pure et saine. La véritable innovation de cette machine repose sur sa capacité à exploiter l’humidité naturelle présente dans l’air pour produire une source d’eau potable.

Quels sont les avantages de cette machine ?

Outre le fait qu’elle puisse être d’un grand secours dans les régions dénuées d’accès à l’eau potable, elle permet aussi d’assurer sa fourniture. En effet, selon les données des fabricants, elle serait capable de produire environ 70 l d’eau potable par heure, par un taux d’humidité de 55 % et pour des températures extérieures situées entre 20 et 35 °C.  Par ailleurs, en optant pour ce dispositif, cela contribue également à l’écologie en réduisant l’utilisation d’emballages et de bouteilles en plastique. La machine, inventée par les deux Français, offre aussi une possibilité très simple d’obtenir de l’eau potable, car elle ne nécessite ni travaux ni outillage particulier. Enfin, cette machine dispose de quatre systèmes de traitement. Et si l’un des systèmes dysfonctionne, alors les trois autres prennent le relais pour préserver la qualité de l’eau produite. Comme l’indique le slogan de l’entreprise, l’eau qui sort de cette machine, c’est : zéro nitrate, zéro plomb, zéro fer, zéro herbicide, zéro pesticide, zéro chlore et zéro produit chimique.

Plus de 900 000 abonnés nous suivent sur les réseaux, pourquoi pas vous ?
Abonnez-vous à notre Newsletter et suivez-nous sur Google Actualité et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !
Source
Water-world-solution.comWater-world-solution.comLetelegramme.fr

16 commentaires

  1. Pour avoir utilisé régulièrement un deshumidificateur (au final ce n est que ca = un mecanisme de frigo et on fait passer l air sur l echangeur froid pour condenser l humidité), ça consomme quand même beaucoup beaucoup d energie …..

  2. Lors du pic du Covid en 2020, des étudiants Tunisiens étaient parmi les précurseurs à transformer l’air en eau potable.
    Un brevet international à été déposé et depuis rien du tout. Dommage

    1. Très juste frérot je ne sais pas où sont passés ces jeunes qui ont créer en premier ce système, est ce que le brevet déposé est viable, je ne crois pas car la matière utilisée appartient au commun des mortels donc je ne sais pas mais bien dit dommage

  3. très intéressant, mais si je comprends bien, l’eau ainsi produite correspondrait à de l’eau distillée. est-il prévu un très léger apport de minéraux car la consommation à long terme d’eau parfaitement pure n’est apparemment pas conseillée, même problématique que l’osmose inverse

  4. En retour à Bruno, pour quelle raison l’eau pure et particulièrement celle produite par l’osmose inverse serait « apparemment » déconseillée ? Sur quoi fondez-vous cette remarque ?

  5. L’eau pure n’est pas potable
    Il faut des minéraux pour assurer sa potabilité. L’ingestion d’eau pure provoque une fuite minérale et ionique et provoque déshydratation importante.
    C’est un cours de biochimie de niveau lycée, rien de nouveau. Il suffit d’essayer de boire (à vos risques) de l’eau pour les fers à repasser (déminéralisée ou distillée) pour se rendre compte du problème.
    Dans cette machine il y a forcément un apport minéral pour la potabilité, et aussi pour obtenir la certification sanitaire.

  6. Avant d’arriver dans une nappe phréatique, l’eau glisse sur les feuilles, l’arbre, l’humus, la terre, la roche, et très profondement arrive dans une poche où elle stagnera plusieurs dizaines d’années avant d’émerger de différentes sources, Au cours de ce long processus de filtration naturelle, l’eau s’est chargée de centaines de minéraux et quelque soit la géographie du terrain, la qualité de l’eau sera différente puisque le terrain est différent. Mais il faut conscient qu’en parallèle, l’eau s’est également énergisée au cours de son processus de filtration. Je ne crois pas un seul instant, que produire une eau artificiellement par inversion du processus d’évaporation pourrait apporter à un humain normalement constitué c’est à dire près de 85 % de son corps, les apports nutritifs et énergétiques concernés. Un autre point et non négligable, les principales sources d’oxygène de la planète sont mis à mal par la destruction des forêts et le réchauffement climatique qui détruisent les flores aquatiques endémiques donc encore aller puiser dans l’atmosphère, c’est reproduire à l’identique ce qu’on fait depuis toujours dans le sol, mais ici on touche à la qualité de l’air qui nous est vitale.
    J’invente tout un chacun à partir une semaine en vacances à Ouagadougou au Burkina Faso pour se rendre compte de ce que le manque d’air signifie.

  7. Cette technique a été inventé par l’américaine company « Air2Water » pour subvenir aux besoins en eau potable de l’armée américaine pendant la guerre du Golf 1 en 1990 et pour des raisons de sécurité également.

  8. Mon sèche linge après 3 cycles fabriqué 5 litres d’eau récupérer par la condensation du linge … Rien de nouveau d’ailleurs.. je rappelle que dans l’émission TV ou t’avais un jury et des inventeurs (je crois sur TF1) t’avais un lycéens qui proposait un e remporté équipe de éolienne, panneau solaire et d’un transformateur pour faire tourner un truc genre sèche linge modifier pour absorber l’air ambiant et condenser la vapeur en eau..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page