Les Égyptiens ont inventé le « robot » mécanique il y a plus de 4000 ans affirment ces chercheurs

Une statuette de bois radiographiée vient de dévoiler un mécanisme de levage des bras, qui laisse penser que les premiers robots ou automates auraient été inventés il y a plus de 4000 ans !

Le peuple Égyptien reste une fascination pour bon nombre d’entre nous, que l’on soit égyptologue ou simplement intéressé par ce peuple antique, précurseur de nombreuses choses… Et un certain nombre de questions restent en suspens sur le peuple égyptien. Par exemple, on se demande toujours comment ils ont pu construire de leurs mains, ces énormes pyramides qui dominent la vallée du Nil. Les Égyptiens étaient aussi les premiers à utiliser du maquillage, à porter des talons hauts, ou à écrire… Une récente découverte octroierait désormais une autre invention à l’Égypte Antique : le premier robot ou automate, et il existerait depuis 4000 ans au moins. Découverte !

Les premiers robots seraient donc Égyptiens

Apparemment, avec nos robots humanoïdes, nous n’aurions rien inventé ! C’est en tout cas la conclusion des archéologues qui ont enfin percé le mystère d’une statuette de bois qui se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York depuis de nombreuses années, sans que personne ne connaisse son secret. Sans que l’on ne sache trop pourquoi, des spécialistes en égyptologie ont décidé, cette année, de passer cette statuette à la radiographie… Pensant qu’il s’agissait d’une simple statuette représentant un citoyen égyptien, ils ne s’attendaient pas à découvrir que ce corps de bois renfermait en fait, un système de fonctionnement mécanique à l’intérieur.

Les scientifiques du Metropolitan Museum ont nommé cette statue mécanique "Hathor"
Les scientifiques du Metropolitan Museum ont nommé cette statue mécanique « Hathor ». Crédit photo : Metropolitan Museum

Comment le robot pouvait-il fonctionner ?

Cette statue aurait donc plus de 4 000 ans et il semblerait que ce robot ait été inventé pour imiter les humains dans l’exécution de leur travail à l’aide de systèmes d’exploitation mécaniques, qui représentaient les premières formes de robots au monde, les « automates ». Ces robots égyptiens seraient basés sur l’utilisation de machines autopropulsées et opérantes. A l’intérieur de la statuette en bois se trouve un axe en forme de poulie qui se superpose à l’épaule de la statue féminine, puis qui est mis en rotation par un système de fils qui passent par la jambe gauche, et qui sont cachés à l’intérieur du corps. Lorsqu’on le fait tourner, il produit des mouvements mécaniques qui abaissent ou lèvent les mains de la statue. Les égyptologues américains l’ont baptisée Hathor, estimant qu’elle imite le symbole de la musique, du chant et de la maternité dans l’Égypte ancienne.

Quelques autres inventions égyptiennes

Sans les inventions égyptiennes, nous ne pourrions pas nous maquiller, porter des talons hauts, écrire, ni même nous repérer à l’aide d’un calendrier… Certes, notre écriture ne ressemble en rien à celle inscrite sur la Pierre de Rosette découverte par Champollion puisque la première trace de langage écrit se présentait sous la forme de hiéroglyphes. Mais avant ces hiéroglyphes, il n’existait pas de traduction écrite du langage oral. Et pour écrire, il faut du papier: les Egyptiens ont donc également inventé le fameux papyrus et ont pu laisser une trace de leur si riche histoire… Sans les Égyptiens, peut-être que le maquillage n’existerait pas. Nous avons tous en mémoire le visage de Cléopâtre avec d’épaisses lignes de khôl noir autour des yeux. En Égypte, le maquillage n’était pas réservé aux femmes, il était protecteur pour les yeux et signe de rang social élevé… Plus le maquillage était voyant, plus la personne était reconnue socialement ! Retrouvez notre article complet sur les 6 inventions égyptiennes que nous utilisons encore aujourd’hui.

Plus de 900 000 abonnés nous suivent sur les réseaux, pourquoi pas vous ?
Abonnez-vous à notre Newsletter et suivez-nous sur Google Actualité et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !
Source
Egyptindependent.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page