Une entreprise va produire de l’hydrogène à partir de la biomasse

Mote va construire une usine de production d’hydrogène utilisant des déchets de bois comme intrants. La start-up mettra aussi en œuvre un système pour capturer et séquestrer le carbone résultant du processus.

La gestion des déchets de bois est une tâche qui peut s’avérer complexe. Actuellement, les méthodes les plus utilisées pour les éliminer consistent à les incinérer ou à les laisser pourrir dans la nature. Malheureusement, ces approches sont loin d’être écologiques. C’est justement en tenant compte de cette réalité que Mote ambitionne de bâtir une usine permettant de valoriser ces résidus. L’idée consiste à utiliser la biomasse pour produire de l’hydrogène à carbone négatif.

Plus de 20 000 tonnes d’hydrogène par an

Avec cette infrastructure innovante qui sera mise en place à Sacramento, dans l’État de la Californie, aux États-Unis, Mote compte produire 21 000 tonnes métriques d’hydrogène par an tout en capturant et séquestrant 450 000 tonnes métriques de dioxyde de carbone par an, soit l’équivalent des émissions de CO2 de 100 000 voitures thermiques. En agissant ainsi, la start-up espère contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Une entreprise va construire une usine pour transformer la biomasse en hydrogène.
Une entreprise va construire une usine pour transformer la biomasse en hydrogène. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Une approche unique en son genre

Il faut savoir que la start-up compte aussi construire une usine de ce type près de la ville californienne de Bakersfield. Celle-ci sera opérationnelle d’ici à 2027 et traitera plus de 50 millions de tonnes métriques de déchets de bois chaque année. La solution que Mote va adopter pour produire de l’hydrogène à carbone négatif constitue un concept unique en son genre. L’accent mis sur l’élimination du carbone et son stockage la distingue effectivement des autres projets de production d’hydrogène vert.

Produire de l’hydrogène à faible coût

Avec sa technologie qui repose sur un procédé de gazéification, la start-up pourra traiter les déchets ligneux provenant entre autres des fermes, de la sylviculture et des sources urbaines. Mote affirme que son approche permettra de réduire considérablement le coût de production du H₂. « Il existe un besoin urgent d’élimination durable et à grande échelle du carbone et de solutions évolutives qui fournissent de l’hydrogène propre et à faible coût dans le cadre de la transition énergétique en cours. La technologie de Mote fait les deux. Nos projets à Sacramento et Bakersfield seront les premiers projets à l’échelle commerciale à utiliser de la biomasse provenant de sources durables à cette fin », a déclaré Joshuah Stolaroff, PDG de Mote. Il convient de noter que l’initiative est soutenue par le Service des forêts des États-Unis (USFS), le Département de la conservation de la Californie et le fournisseur d’énergie Sacramento Municipal Utility District (SMUD).

[wpdiscuz-feedback id= »3bfo645xwr » question= »Veuillez laisser un commentaire à ce sujet » opened= »0″]Que pensez-vous de cette innovation ? N’hésitez pas à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte (cliquez sur la bulle à droite pour publier un commentaire).[/wpdiscuz-feedback]

Plus de 900 000 abonnés nous suivent sur les réseaux, pourquoi pas vous ?
Abonnez-vous à notre Newsletter et suivez-nous sur Google Actualité et sur WhatsApp pour ne manquer aucune invention et innovation !
Source
renewableenergymagazine.com

Marc Odilon

J'ai rejoint Neozone en 2020. Avant de me lancer dans le journalisme en 2014, j'ai suivi des études universitaires en gestion d'entreprise et en commerce international. Mon baccalauréat technique en mécanique industrielle m'a permis de me familiariser avec l'univers de la tech. Installateur de panneaux solaires et électronicien autodidacte, je vous fais découvrir tous les jours les principales actualités des nouvelles technologies. Curieux de nature et grand amoureux du web, je suis un rédacteur polyvalent et ma plume n'a pas de limites. Quand je ne travaille pas, je fais du jogging !

2 commentaires

  1. Ce n’est pas du tout une innovation, car la start up française haffner a déjà déposé des brevets sur ce procédé ; c’est juste de la copie ; après les chinois, les américains n’ont pas bcp plus de scrupules pour saborder l’innovation française

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Bouton retour en haut de la page