« Une invention ancestrale », notre obsession pour les poils remonterait à l’époque romaine selon cette découverte

Découvrez l'histoire de l'épilation, de l'utilisation des pinces à épiler par les Romains à l'épilation moderne à la lumière pulsée, une méthode sans douleur et durable.

Connaissez-vous l’adage qui dit, il faut souffrir pour être beau ou belle ? Reconnaissons que certaines catégories de mise en beauté ne sont pas forcément très agréables. On peut citer le gant de crin à passer sur la peau pour enlever les peaux mortes et qui vous fait ressortir de la douche, rouge comme une écrevisse ! Mais on peut surtout penser à l’épilation, ce truc qui, quand on le pratique à la cire, nous arrache des cris de douleur et, souvent aussi, quelques insultes à ne pas faire entendre aux chastes oreilles. Celui ou celle qui dit que s’épiler à la cire ou à la pince à épiler ne fait pas mal, ment assurément. Cependant, le saviez-vous que s’épiler n’est pas une nouvelle mode de ceux qui souhaitent être imberbes ? Non, cette invention nous viendrait des Romains et l’on va vous expliquer pourquoi !

La pince à épiler, une invention ancestrale ?

Si l’on en croit les archéologues qui travaillent actuellement sur le site de Viroconium, en Grande-Bretagne, les Romains ne plaisantaient pas avec les poils qui dépassent ! En effet, ils ont, à priori, découvert une collection d’une cinquantaine de pinces à épiler, qui daterait de la période allant du IIe au IVe siècle de notre ère. Les Romains s’épilaient donc, mais ils sentaient bon et se maquillaient ! Les archéologues ont également retrouvé des bijoux, des flacons de parfum ou encore des applicateurs de poudre de maquillage ! Les spécialistes expliquent que l’épilation chez les femmes s’apparentaient déjà à des critères de beauté. En revanche, chez les hommes, ils estiment que c’était plus une question « pratique ». Ils ne devaient pas avoir de poils pour pratiquer la lutte, sport très en vogue chez les Romains. D’ailleurs, si vous traversez la ville romaine de Wroxeter, il est possible de la visiter et de découvrir les trésors romains qu’elle cache.

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Les Romains n’étaient pas les seuls à s’épiler ni à se raser !

Aujourd’hui, nous avons un truc un peu moins douloureux que la cire ou la pince pour s’épiler, enfin pour se raser… Cet accessoire, c’est évidemment le rasoir qui peut être mécanique, jetable ou électrique. Une datation au Carbone 14 estime le premier rasoir servant aux cheveux ou à la barbe, à 30 000 ans av. J.-C. ! À priori, les rasoirs fabriqués avec des os, et très tranchants, étaient utilisés pour se « tatouer » et insérer des pigments sous la peau, lors de rituels ou de cérémonies. Les premières traces de rasages à des fins esthétiques auraient été celles des Égyptiens. Dans ces lointaines époques, les poils étaient accusés d’être responsables de maladies, on les enlevait donc pour se protéger. Quant au premier modèle de rasoir en fer, c’est aux Danois que nous le devons au IIIᵉ siècle.

Aujourd’hui, on a l’épilation au laser ou à la lumière pulsée !

L’épilation à la lumière pulsée est une méthode d’épilation semi-permanente qui utilise la technologie de la lumière intense pulsée (IPL). Contrairement au laser, qui émet une seule longueur d’onde de lumière, l’IPL émet une large gamme de longueur d’onde, permettant ainsi de cibler efficacement les follicules pileux. Le principe de l’épilation à la lumière pulsée repose sur l’absorption de la lumière par la mélanine présente dans les poils. Lorsque la lumière pulsée est appliquée sur la peau, la mélanine absorbe l’énergie lumineuse, qui se transforme en chaleur. Cette chaleur est alors transmise aux cellules du follicule pileux, inhibant leur capacité à produire de nouveaux poils. Nous n’avons jamais testé, mais il est bien tentant de savoir qu’avec cette technique, les poils repoussent moins vite, et notamment sans douleur.

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Source
Gurumed.orgEnglish-heritage.org.ukUnjourunhomme.com

Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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