
Ah les toilettes publiques, souvent haut lieu de saletés et de bactéries ! Et, si les femmes pouvaient, elles aussi, faire pipi debout sans passer par la case « position accroupie dans les fourrés » ? Je dois reconnaître que ce serait vraiment pratique ! Eh bien, c’est désormais possible grâce à Isis, le tout premier urinoir féminin debout installé dans les Hautes-Pyrénées, au sein de la base de sports d’eaux vives Tom Rafting à Villelongue. Conçu par Jean-Marie Fischer et fabriqué par l’entreprise Vision Verte, ce dispositif innovant coûte 3 400 € l’unité, en bois massif et sans chasse d’eau. Un investissement certes, mais qui permet d’économiser jusqu’à 23 000 litres d’eau potable par an. Une petite révolution écolo et féministe dont nous étions d’ailleurs parmi les premiers à vous parler dans cet article. Retour sur cette invention géniale, qui, je l’espère, envahira bientôt les espaces publics ! C’est parti.
Un objet militant, mais pas militantiste
À première vue, Isis peut surprendre. Un urinoir féminin debout, réellement ? Oui, et ce n’est pas une lubie farfelue : il s’agit d’un outil supplémentaire mis à disposition des femmes, libre à elles d’en faire usage ou non. Comme l’explique Marie Majkowiez, gérante de Tom Rafting, interviewée par nos confrères du site dis-leur.fr, il faut éviter d’en faire un usage permanent pour des raisons de santé (périnée, infections urinaires), mais en utilisation occasionnelle, c’est une vraie alternative. Et, soyons honnêtes, ne plus avoir à « faire la gymnastique de la cuvette publique » a quelque chose d’assez séduisant. Si l’occasion se présentait, je l’utiliserais sans aucun problème, ne pas avoir à uriner en suspension pour ne pas toucher la cuvette de toilettes publiques doit être un réel bonheur !
Quand écologie rime avec économie
Au-delà de l’aspect pratique, Isis a un argument imparable : il est écologique. Fonctionnant sans chasse d’eau, équipé d’une bonde en acier et d’une membrane technologique, il empêche les odeurs et évite toute remontée de liquide. Résultat : une économie substantielle d’eau, dans un contexte dans lequel chaque goutte compte. Pour Marie Majkowiez, l’installation de ce dispositif s’inscrit dans une logique globale : la base Tom Rafting est déjà équipée de toilettes sèches, ce qui renforce son engagement environnemental. Bref, Isis coche la case « militant écolo » sans même lever le petit doigt (ni tirer la chasse).
Comparatif rapide : Isis vs toilettes classiques
Critère | Urinoir Isis (debout) | Toilettes classiques (assises) |
Consommation d’eau | Aucune, système sec | 3 à 6 litres par chasse d’eau |
Hygiène | Pas de contact direct | Contact avec la cuvette (beurk) |
Temps d’utilisation | Très rapide | Plus long (et files d’attente) |
Installation | 3 400 € en bois massif | Variable, mais globalement moins |
Écologie | 23 000 L d’eau économisés par an | Consommation importante d’eau |
Une innovation pratique, mais pas anodine
Les premiers retours des utilisatrices oscillent entre surprise et enthousiasme. Certaines avouent avoir eu besoin d’un petit schéma explicatif pour trouver la bonne posture, mais beaucoup reconnaissent que l’expérience est plus hygiénique et plus rapide. Reste une barrière culturelle : comme tout changement de pratiques, il faudra du temps pour qu’Isis trouve sa place. Et puis, soyons réalistes : même si l’objet est « absolument magnifique », selon ses premiers testeurs, il reste un investissement important que toutes les collectivités ne pourront pas s’offrir.
Mais, comme souvent, ce sont les petites révolutions qui finissent par transformer le quotidien. Pour plus d’informations, découvrez le site officiel de Vision Verte. Alors, pensez-vous que cet urinoir féminin écologique et pratique pourrait vraiment s’imposer dans nos villes et nos festivals ? Et vous, que pensez-vous de cette solution ? Dites-le-nous en commentaire : cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !