Alzheimer : quels facteurs de risques favorisent le développement de la maladie ?

Arrêter de fumer, entraîner son cerveau, manger sainement, dormir sur ses deux oreilles... Toutes ces bonnes habitudes permettraient de limiter les risques d'apparition de la maladie d'Alzheimer, première maladie neurodégénérative en France !

Alzheimer est malheureusement presque devenu « un nom commun » tant les cas de cette maladie se multiplient. Si la démence sénile a finalement toujours existé, aujourd’hui elle porte le nom de maladie d’Alzheimer pour 900 000 personnes en France. Les médecins estiment que cette maladie, première cause de démence chez les plus de 65 ans, pourrait toucher 2 millions de personnes d’ici 20 ans !

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative, qui enferme les patients dans une sorte de carcans dont ils n’ont souvent pas conscience. Perte de mémoire évidemment, mais également confusion dans le temps, difficultés à se situer dans l’espace, mutisme., sans compter les changements d’humeur qui peuvent être brutaux et perturbants. Avec cette maladie, le patient ne souffre pas physiquement parlant. En revanche, l’entourage en subit les conséquences.

Pourtant la Fondation pour la Recherche Médicale publie une étude sur les facteurs de risques… Si on ne peut pas soigner la maladie d’Alzheimer, il y aurait peut-être possibilité de la freiner en prenant quelques précautions tout au long de sa vie. Quels sont les facteurs de risques ?

Les troubles du sommeil et le stress

Les troubles du sommeil sont omniprésents chez les malades d’Alzheimer. Dans une étude parue dans la revue Science, on sait que pendant le sommeil, le cerveau élimine les déchets qui l’encombrent. C’est le cas des béta amyloïdes, des protéines que l’on retrouve en grand nombre chez les malades d’Alzheimer. Même si d’autres études tentent de faire le lien entre ces protéines et la maladie, il y a là une vraie piste à explorer…

Malade d’Alzheimer ou pas, le stress n’est pas vraiment un ami de notre santé. Une étude complète menée par Le Centre d’Etudes sur le Stress Humain au Canada revient notamment sur l’hormone du stress, le cortisol qui a un impact sur la mémoire.

Les risques cardiovasculaires

Une étude menée par des chercheurs de l’hôpital Lariboisière revient sur le risque cardiovasculaire chez les malades d’Alzheimer. L’hypertension artérielle peut notamment conduire à des troubles cognitifs. Pour éviter la prévenir, il est conseillé de limiter sa consommation d’alcool, de sel et de surveiller son poids. Bien entendu, le tabac et la nicotine augmentent également les risques.

Les chances de développer la maladie d’Alzheimer semblent aussi plus grandes chez les personnes ayant du cholestérol ou du diabète. Il faudrait donc éviter le surpoids et contrôler fréquemment par une prise de sang son taux de glycémie. Attention cependant, chez les malades d’Alzheimer atteints de diabète, la sécrétion d’insuline semble être moins importante.

Le manque d’activités cognitives !

Plusieurs études montrent également qu’un cerveau entraîné quotidiennement par des activités dites cérébrales aura moins de risque de développer une maladie neurodégénérative. Un faible niveau d’éducation et quelqu’un de plutôt passif pourrait avoir plus de risque de développer cette maladie. Concrètement, un cerveau entraîné quotidiennement par de l’écriture, de la lecture, des mots fléchés, des puzzles ou toutes sortes d’activités le sollicitant serait plus armé contre la démence.

Les états dépressifs

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la dépression ne serait pas un symptôme de la maladie, mais plutôt un facteur de risque ! La dépression entraîne la sécrétion de substances chimiques néfastes pour notre cerveau, et est d’aileurs souvent couplée à des troubles du sommeil. Rappelons que le cerveau élimine les déchets pendant que l’on dort. La relation de cause à effet est établie entre les patients dépressifs, qui risquent de développer la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : quels facteurs de risques favorisent le développement de la maladie ?
Crédit photo : Shutterstock / LightField Studios

Les traumatismes crâniens

Lorsque les patients ont été victimes d’un traumatisme crânien avec une perte de conscience de plus de 5 minutes, ils seraient plus à risque face à la maladie d’Alzheimer. Une étude menée sur des vétérans de la seconde guerre mondiale met en relation les traumatismes crâniens et le développement de la maladie. Cependant, les auteurs expliquent que l’étude s’est faite sur de graves traumatismes crâniens… Et que la relation de cause à effet sur les petits traumatismes de la vie courante ne peut pas être établie pour le moment. S’il est impossible de guérir la maladie d’Alzheimer pour le moment, il y a peut-être moyen d’éviter de la déclencher ?

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