Les radars automatiques s’adaptent-ils à la vitesse autorisée quand il pleut ?

Limite abaissée, visibilité réduite, mais radar immobile… Les radars savent-ils que le ciel se déchaîne au-dessus de vous ?

Les essuie-glaces s’agitent, la visibilité chute et pourtant… les panneaux n’ont pas bougé d’un centimètre. Vous roulez à 130 km/h sur autoroute sous la pluie, mais un doute vous ronge : le radar va-t-il flasher alors que, normalement, vous devriez rouler à 110 km/h ? Pour rappel, la vitesse maximale est abaissée à 110 km/h par temps de pluie, comme l’indique le Service Public, et accessoirement, le code de la route !  Alors, est-ce que ces boîtes grises si redoutées prennent en compte la météo, ou sont-elles totalement imperméables à la réalité du ciel ? Spoiler : elles ne sont pas encore météorologues, mais pourraient bien le devenir. Décryptage.

Ce que dit vraiment le Code de la route

En France, la loi est claire : par temps de pluie, la vitesse autorisée est réduite pour garantir la sécurité de tous. Sur autoroute, on passe de 130 à 110 km/h, de 110 à 100 km/h sur voie rapide, et de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles. Ces ajustements sont pensés pour compenser l’allongement des distances de freinage et la perte d’adhérence, inévitables quand l’asphalte brille comme un miroir. Mais, alors, pourquoi ces limitations ne sont-elles pas toujours signalées par des panneaux dynamiques ? Eh bien, comme l’explique notre source, elles s’appliquent, qu’il y ait un panneau ou non. C’est à nous, conducteurs, de faire preuve de bon sens et de lever le pied, même si le radar ne dit rien.

Infographie : les radars automatiques s'adaptent-ils aux conditions météorologiques pour flasher les contrevenants ?
Infographie : les radars automatiques s’adaptent-ils aux conditions météorologiques pour flasher les contrevenants ? Crédit infographie : neozone.org

Des radars encore insensibles à la météo

Malgré leurs airs high-techs, les radars automatiques classiques ne tiennent pas compte des conditions météo. Ils sont programmés pour flasher à une vitesse fixe, sans connexion à Météo-France ni capteur de pluie embarqué. Résultat : si vous roulez à 125 km/h sous l’orage, aucun flash ne viendra immortaliser l’instant, mais vous êtes malgré tout en infraction. D’ailleurs, même les fameux radars tourelles (multi-infractions) ne modifient pas automatiquement leur seuil selon la météo. Certains peuvent être reprogrammés à distance dans des cas très spécifiques (pollution, grands événements…), mais ce n’est pas encore la norme pour la pluie.

Ce qu’il faut retenir en un clin d’œil

🌧️ Contexte météo 🚗 Limite normale 🚧 Limite par temps de pluie ⚠️ Radar automatique adapté ?
Autoroute 130 km/h 110 km/h ❌ Non
Voie rapide 110 km/h 100 km/h ❌ Non
Route bidirectionnelle 90 km/h 80 km/h ❌ Non
Radar mobile (avec agent) Variable Variable (agent adapte) ✅ Oui (si pluie constatée)

Les forces de l’ordre, elles, savent s’adapter

Heureusement (ou malheureusement, selon votre point de vue), les radars mobiles utilisés par les forces de l’ordre sont, eux, parfaitement capables de s’ajuster. Un gendarme équipé d’un radar embarqué peut très bien verbaliser un conducteur à 125 km/h sous la pluie, même si aucun radar fixe ne bronche. Et là, pas d’échappatoire : l’agent a le dernier mot. À terme, des radars météo connectés pourraient changer la donne. Une expérimentation est d’ailleurs en cours au Royaume-Uni, avec des appareils capables de repérer les comportements suspects (conduite sous alcool, trajectoires erratiques…). En France, cela viendra, sans aucun doute et je trouve que c’est une excellente nouvelle !

Un radar mobile sous la pluie.
Un radar mobile sous la pluie. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock (modifiée par IA)

Prudence : ce n’est pas parce que ça ne flashe pas que ce n’est pas interdit

On l’oublie parfois, mais l’absence de flash ne signifie pas l’absence de faute. La loi s’applique, radar ou pas. Et rouler au-dessus des vitesses autorisées par temps de pluie reste sanctionnable, notamment si vous croisez une patrouille vigilante. Alors oui, les radars sont encore un peu “à l’ouest” quand il pleut, mais la responsabilité, elle, est toujours à l’est… de votre bon sens. Saviez-vous que rouler à 130 sous la pluie est illégal, même sans flash radar ? Alors, vous lèverez le pied la prochaine fois ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

Un commentaire

  1. Plutôt que de raquetter les français pour le moindre écart, nos politiques devraient s’occuper des vrais problèmes de notre pays et ils sont tellement plus important à régler que cette pompe à fric. Mais pour ça il faut du courage et ça ils en sont totalement dépourvu.

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