
Ah les dos d’ânes sur la route : une galère pour les automobilistes, pour les motards et aussi pour leurs véhicules ! Certains aménagements peuvent même être considérés comme « illégaux » car dangereux. Néanmoins, certaines municipalités retardent leurs enlèvements ou leurs remplacements, faute de moyens financiers en l’occurrence. Eh bien, depuis juillet 2025, un projet de réforme routière fait grincer bien des amortisseurs : l’État prévoit de rendre légaux les 400 000 ralentisseurs non conformes installés un peu partout en France. Oui, même ceux qui ressemblent à des mini-tremplins pour skateboard ! Le décret de 1994, toujours en vigueur, limite pourtant leur hauteur à 10 cm et interdit leur implantation sur les axes à forte circulation. Mais, face aux coûts astronomiques de destruction, le gouvernement a choisi une autre voie : publier un nouvel arrêté pour harmoniser les règles avec les recommandations du Cerema. Décryptage.
Quand les bosses font débat : sécurité ou piège routier ?
Chez moi, dans une petite rue pourtant bien tranquille, un coussin berlinois trône fièrement au milieu de la chaussée. Il fait ralentir les voitures de tourisme. Néanmoins, les fourgons et les camions passent « au-dessus » avec leurs essieux plus larges et sans lever le pied. Résultat : cela secoue pour certains, ça roule à fond pour d’autres. Et ne parlons pas de leur état au fil des années : les ralentisseurs en plastique finissent souvent désolidarisés de la voirie, et deviennent aussi efficaces qu’un caillou dans une chaussure. Pire encore : j’ai vu un motard, prudent et casqué, perdre le contrôle sur l’un de ces ralentisseurs glissants par temps de pluie. Les deux-roues, bien plus vulnérables, sont rarement considérés dans ce type d’aménagement. Alors la question se pose : est-ce vraiment une bonne idée d’uniformiser sans remettre en question ?
Ce que dit la réforme, et ce que ça change
Élément | Situation actuelle | Ce que prévoit l’arrêté |
Hauteur maximale | 10 cm selon le décret de 1994 | Harmonisation avec les recommandations du Cerema |
Longueur des ralentisseurs | 4 à 10 m selon le type | Redéfinie par l’arrêté, avec plus de souplesse |
Emplacements interdits | Routes à grande circulation | Flexibilité selon les contextes locaux |
Nombre total de ralentisseurs | Environ 400 000, dont une majorité, sont illégaux | Tous régularisés sans modification |
Réparation/démolition | Coût trop élevé, opération gelée | Aucun ralentisseur supprimé, sauf cas extrême |
Recours en justice | Parfois favorables aux automobilistes | Deviendra très difficile après la publication de l’arrêté |
Les automobilistes devront encore s’adapter
Alors oui, c’est une réforme étrange ! L’État préfère légaliser ce qui est déjà en place plutôt que tout reconstruire. Les communes gardent leurs aménagements, les riverains sont rassurés, et les élus évitent la fronde. Mais, pour nous, automobilistes, c’est un peu comme si on vous demandait de vous réjouir d’un mur effondré qui deviendrait une fenêtre supplémentaire, non ? Personnellement, je me pose une vraie question : à quoi bon avoir des normes si on les modifie quand qu’elles gênent ? Dans ma rue, ce n’est pas l’apaisement de la circulation qu’on ressent, mais plutôt des coups de frein et des jurons étouffés. Et avec cette réforme, même les plus dangereux ralentisseurs resteront en place en toute légalité. Vous avez dit ironie ?
Une bosse n’efface pas tout
Ce nouvel arrêté pourrait bien fermer la porte à toute contestation future, même en cas d’accident. Les associations comme la Ligue de Défense des Conducteurs dénoncent une manœuvre politique pour “sauver la face” des communes et proposent même de signaler les ralentisseurs dangereux sur ce lien. Quant aux usagers fragiles, ils devront continuer à composer avec des obstacles parfois absurdes. Alors, et vous, que pensez-vous de cette régularisation des ralentisseurs illégaux ? Bonne nouvelle ou petit coup bas pour vos suspensions ou votre sécurité ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Les ralentisseurs, chicanes, écluse, chaussidoux et autres dispositifs ayant pour objectifs le ralentissement mécanique des voies de circulation doivent être INTERDITS.
Il s’agit là d’un problème de SECURITE PUBLIQUE.
Lors de l’intervention d’un véhicule d’urgence: pompiers, ambulances, voire force s de l’ordre chaque SECONDE compte.
Aucune étude n’a été effectuée sur le nombre de morts inhérents à la simple présence de ces « ralentisseurs ».
AVC, infarctus, accidents, incendies sont des événements qui n’autorisent pas la moindre perte de temps.
Les responsables de la mise en place de ces dispositifs sont des assassins en puissance qui s’ignorent.
Légaliser ces dispositifs ne ramènera pas les morts dont ils sont et seront la cause.
Législateurs méfiez vous des soucis judiciaires à venir.
Franchement, UNE HONTE !
Quand on voit tous les sujets de société, l’Etat ajoute règles sur lois et règlements, et quand c’est totalement idiot, il en rajoute pour faire passer le message « c’est l’Etat le chef et vous la fermez », le fameux Etat de Droit utilisé pour faire taire toute contestation.
Manifestement de très nombreux ralentisseurs sont illégaux, ils provoquent des désordres mécaniques sur les véhicules, mais aussi ils créent du danger puisque même à la vitesse limite de 30, ils provoquent des chocs, des talonnements de suspension, des écarts de trajectoire, le pire étant lorsque le conducteur comprend que le ralentisseur va « cogner » et qu’il freine, ce qui provoque l’affaissement de l’avant du véhicule au plus mauvais moment.
Il y a une limite de vitesse associée à une forme du ralentisseur, c’est homogène, quelques rares fois leur usage est justifié (il vaut mieux une zone piéton réhaussée, ou un radar récompense…), mais lorsque la forme n’est pas respectée, ce n’est tout simplement pas légal et dangereux.
A moins de valider un nouveau couple vitesse-forme pour valider ces ralentisseurs à 20 ou 10km/h sans changer leur forme, avec le marquage de vitesse idoine, décider la « validité » de ces dispositifs dangereux est simplement un abus de pouvoir, et une mise en danger des usagers.
PS : lorsque une voie est utilisée abusivement à des vitesses excessives, il SUFFIT de faire des contrôles de vitesse et de distribuer quelques amendes, voire des confiscations de véhicules, pour identifier et sanctionner les seuls coupables, sans imposer des mesures débiles à 100% des usagers…