
En grand amateur de jeux de stratégie, j’étais plutôt enthousiaste à l’idée de me plonger dans Age of Mythology: Retold*. Mélangeant mythologie et stratégie en temps réel, il promettait une expérience riche en batailles épiques et en gestion de ressources. Pourtant, je dois avouer que je suis plus à l’aise avec des jeux comme GTA ou Assassin’s Creed, bien loin de la rigueur stratégique qu’exige Age of Mythology: Retold. La transition vers un jeu aussi tactique sur PlayStation 5 a été plus compliquée que prévu. Entre les mécaniques spécifiques à chaque civilisation et la gestion des différentes ressources, j’ai eu quelques sueurs froides avant de vraiment prendre du plaisir. Retour sur une découverte aussi fascinante que frustrante !
Un apprentissage plus complexe que prévu
Dès mes premières parties, j’ai été un peu perdu face aux nombreuses spécificités du jeu. Les Grecs, les Égyptiens et les Nordiques ont chacun leur propre manière d’accumuler des faveurs divines, ce qui influence fortement le gameplay. Les Grecs doivent prier dans leurs temples, les Égyptiens construisent des monuments, et les Nordiques gagnent des faveurs en combattant. Très vite, j’ai compris que choisir une civilisation ne se résumait pas à une simple préférence esthétique, mais impliquait une gestion très différente des ressources et des stratégies militaires.
N’ayant pas immédiatement assimilé ces différences, je me suis retrouvé plusieurs fois avec un déficit de faveurs, incapable d’invoquer des créatures mythologiques pendant que mon adversaire envoyait déjà ses Minotaures semer le chaos sur mon camp. Pour couronner le tout, ma conjointe, fan des Sims, s’est essayée au jeu et, contre toute attente, elle a mieux compris les mécaniques que moi ! Comme quoi, gérer une ville virtuelle et ses habitants prépare bien à l’optimisation des ressources. Pendant que je m’emmêlais les pinceaux avec mes unités, elle, construisait méthodiquement une base imprenable. Je dois avouer que voir ses unités mythologiques écraser mes pauvres villageois a été une leçon d’humilité… et un vrai boost pour apprendre plus vite !
La gestion des ressources, un vrai défi
Un autre aspect qui m’a donné du fil à retordre, c’est la gestion des ressources. Entre la nourriture, le bois, l’or et les faveurs divines, il faut sans cesse jongler entre les différentes priorités. La récolte de la nourriture, par exemple, dépend de plusieurs facteurs : chasse, pêche, agriculture… et je me suis retrouvé plusieurs fois à court de vivres faute d’avoir anticipé mes besoins. De même, j’ai sous-estimé l’importance de l’or, essentiel pour améliorer mes unités et débloquer des technologies avancées. Autre erreur de débutant : je n’ai pas assez investi dans les éclaireurs. Résultat, j’ignorais totalement où se trouvaient mes ennemis jusqu’à ce qu’ils débarquent en masse devant ma base.
Croyez-moi, se faire attaquer par surprise par une armée boostée aux faveurs divines, c’est une expérience dont on se souvient ! Après quelques défaites cuisantes et des « tu vois, moi, je m’en sors bien ! » de ma conjointe, j’ai compris l’importance d’anticiper mes besoins et d’adapter mes stratégies pour éviter de me retrouver en position de faiblesse.
Quand la stratégie militaire prend tout son sens
Une fois la gestion des ressources un peu mieux maîtrisée, j’ai commencé d’apprécier réellement la profondeur tactique du jeu. Chaque civilisation a ses forces et ses faiblesses, et il faut apprendre à les exploiter. Les Nordiques, par exemple, excellent dans l’offensive rapide et agressive, tandis que les Égyptiens sont plus redoutables sur la durée grâce à leurs constructions imposantes. De mon côté, j’ai longtemps tenté de bâtir une armée équilibrée, mais sans comprendre l’importance du timing. Lancer une attaque trop tôt sans assez d’unités mythologiques ou attendre trop longtemps en pensant accumuler des ressources peut coûter cher.
C’est en regardant des vidéos de gameplay et en écoutant les conseils d’autres joueurs que j’ai commencé à comprendre l’importance des héros mythologiques. Ces unités spéciales ne sont pas juste là pour faire joli : elles peuvent faire basculer un combat en un instant. Une fois cette mécanique assimilée, j’ai enfin commencé à savourer l’expérience offerte par Age of Mythology: Retold, même si je me prends encore régulièrement quelques raclées bien méritées.
Mon verdict après quelques heures de jeu ?
Malgré un démarrage un peu chaotique et des moments de grande frustration, Age of Mythology: Retold s’est révélé être une expérience de jeu fascinante et immersive. La richesse stratégique et la diversité des civilisations permettent une rejouabilité presque infinie, et une fois les bases assimilées, le plaisir est au rendez-vous. Bon, je n’ai pas encore le niveau de ma conjointe (ce qui me vaut quelques moqueries bien senties), mais je progresse lentement, mais sûrement. Et vous, avez-vous trouvé la prise en main du jeu aussi exigeante que moi, ou avez-vous maîtrisé l’art de la guerre mythologique dès le début ? Votre avis nous intéresse ! Que pensez-vous de cet article ? Avez-vous déjà testé ce jeu-vidéo ? Partagez vos impressions et vos retours, cliquez ici pour publier un commentaire .
*Le jeu a été testé par Maxime et Sibylle, je n’en aurais pas été capable 🙂 !
Age of Mythology: Retold sur Playstation 5
Graphisme
Jouabilité
Fluidité
Scenario
Plonger dans Age of Mythology: Retold fut un vrai défi.
Passer de GTA à Age of Mythology: Retold fut un vrai choc stratégique. Après des défaites cuisantes, j’ai enfin compris l’art de la guerre mythologique.