Comment (bien) installer un récupérateur d’eau de pluie dans son jardin ?

Entre économies, jardin fleuri et planète préservée, récupérer l’eau de pluie n’est plus un choix, c’est une évidence !

Face aux sécheresses de plus en plus fréquentes, la récupération d’eau de pluie est devenue un geste malin et écologique. Que ce soit pour arroser votre potager, laver votre voiture ou alimenter vos toilettes, installer un récupérateur d’eau de pluie n’a jamais été aussi utile ! Sur le site Service Public, vous retrouverez tous les usages possibles, ainsi que les réglementations en vigueur. Et, bonne nouvelle : il existe des solutions pour tous les besoins, et pour tous les budgets. Alors ? Prêts à transformer quelques gouttes tombées du ciel en or bleu pour votre jardin ? Suivez le guide !

Définir son besoin en eau avant de choisir son installation

Avant de foncer, acheter la première cuve venue, il est important de définir vos besoins. Allez-vous simplement arroser votre jardin ou souhaitez-vous alimenter vos toilettes et votre machine à laver ? Selon l’usage prévu, la quantité d’eau à récupérer ne sera pas du tout la même. Par exemple, pour un jardin, on compte 5 à 6 litres par m² par arrosage, tandis qu’une chasse d’eau consomme environ 40 litres par jour et par personne ! Eh oui, cela file vite… Pour estimer vos besoins, et par conséquent, la taille de votre récupérateur d’eau de plus, il existe un calculateur mis au point par le site Recuperateurdeaudepluie.net. Bref, mieux vaut prendre le temps de calculer pour éviter de finir par une cuve minuscule qui déborde en un clin d’œil ou, à l’inverse, une citerne géante vide trois mois sur quatre !

Un récupérateur d'eau raccordé à la gouttière.
Il existe de nombreux modèles de récupérateurs d’eau à raccorder à une gouttière pour réaliser des économies d’eau. Crédit photo : A. Bonazzi pour NeozOne

Choisir son récupérateur : cuve aérienne, enterrée ou souple ?

Le choix du type de récupérateur dépendra de trois éléments : votre budget, la place dont vous disposez et vos ambitions écologiques.

  • La cuve aérienne est la solution la plus simple et la moins chère pour débuter. Idéale pour un usage extérieur (jardin, lavage de voiture).
  • La cuve enterrée permet un usage toute l’année (même en hiver !) mais nécessite des travaux importants et un budget élevé.
  • La citerne souple, très pratique, s’installe dans un vide sanitaire ou sous une terrasse, et offre de grandes capacités à moindre coût.

Petit récapitulatif des options selon votre projet :

Type de récupérateur Avantages Inconvénients
Récupérateur aérien Prix bas, installation rapide Non utilisable en période de gel
Cuve enterrée Stockage toute l’année, esthétique Travaux lourds et budget élevé
Citerne souple Grande capacité, pose facile Esthétique moyenne sans aménagement

Pourquoi investir dans un récupérateur d’eau de pluie est devenu indispensable ?

Installer un récupérateur d’eau de pluie, ce n’est pas juste une lubie de jardinier écolo, c’est carrément un petit acte de résistance moderne ! En prime, votre portefeuille vous remerciera : économiser jusqu’à 400 € par an sur votre facture d’eau, ce n’est pas ce qu’on appelle une goutte d’eau… Et, au-delà des économies, c’est aussi un vrai geste pour la planète. Selon l’ONU, d’ici à 2025, deux tiers de la population mondiale pourraient manquer d’eau potable. Oui, deux tiers !

Un récupérateur d'eau de pluie.
Comment bien débuter avec un récupérateur d’eau de pluie ? Crédit photo : A. Bonazzi pour NeozOne

En collectant l’eau de pluie, vous aidez à préserver les nappes phréatiques, à éviter les inondations quand il pleut des cordes, et à garder votre jardin en pleine forme même dès que les arrêtés préfectoraux interdisent l’arrosage. Bref, un geste simple pour une planète un peu moins assoiffée. Et vous, prêts à faire pleuvoir des économies tout en sauvant la planète ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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