Comment fait-on un « flat white », cette boisson à base de café qui fait fureur ?

Envie de découvrir une nouvelle façon de déguster votre café ? Le Flat White, venu tout droit d'Australie et de Nouvelle-Zélande, vous promet un voyage gustatif unique. Découvrez ses secrets et sa recette ici !

Vous aimez déguster du café à toute heure de la journée, et êtes accro à ce breuvage découvert par hasard, par un berger Éthiopien. Votre consommation s’inscrit donc dans les 2,6 milliards tasses avalées chaque jour dans le monde, selon Livelihoods.eu. La France se classe, quant à elle, au 17ᵉ rang européen avec 5,4 kilos par an et par habitant, loin derrière la Finlande avec 12 kilos. Le café, on le déguste noir, sucré, avec un nuage de lait, en cappuccino, etc. Depuis quelques années, une boisson appelée Flat White fait fureur. Vous ne connaissez pas cette boisson ? Je vous propose de découvrir ce qu’elle est, par qui elle a été inventée, et comment la préparer. C’est parti.

Le Flat White, une boisson au café venue de « très » loin

Et non, le flat white n’est pas un café italien, d’ailleurs son appellation n’a pas une consonance habituelle. Nous pensons cappuccino, latte machiatto, ou expresso, des noms très italiens. Si cette boisson possède un nom anglophone, c’est tout simplement parce qu’elle trouverait son origine, en Océanie. Deux pays revendiquent la paternité du flat white : l’Australie, et la Nouvelle-Zélande. Le bar Moors Expresso situé à Sydney explique avoir inventé ce breuvage dans les années 80. D’autres indiquent une origine à Canberra et d’autres encore en Nouvelle-Zélande. En revanche, tous s’entendent pour expliquer que la création de cette boisson est due à la pénurie de lait en 1985. Il avait fallu repenser les recettes de certaines boissons, pour faire face à cette pénurie.

Réalisation d'un flat white par un barista.
Réalisation d’un flat white par un barista. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Quelles différences avec le cappuccino ?

Vous l’aurez compris, le flat white que l’on traduit par « lait mince » est une boisson lactée, à base de café espresso. Comme le cappuccino, il se déguste chaud, et de préférence dans un mug en céramique ou en porcelaine. La contenance de cette boisson est de 150 à 180 ml, donc moins que le cappuccino (220 ml). Le mélange se compose d’un café expresso en conséquence très corsé, de lait chauffé à la vapeur, et d’une fine couche de mousse de lait en surface. La différence avec le cappuccino réside ainsi dans la puissance du café. Pour le flat white, le café doit être très corsé, pour un goût plus prononcé que celui du cappuccino.

La recette du « parfait » flat white ?

Si vous possédez une machine à café à grain avec mousseur à lait, la buse vapeur va enfin vous être utile ! Mais, il est également possible de le réaliser sans machine. Quel que soit le mode de préparation, les ingrédients sont les suivants :

  • 250 ml de lait entier
  • Une tasse de café expresso corsé
  • 30 ml d’eau
Dégustation d'un flat white .
Dégustation d’un flat white . Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Avec une machine à grain avec mousseur à lait, il suffit de verser le lait émulsionné sur l’expresso, puis de terminer avec une fine couche de mousse. Pour réaliser la mousse de lait sans machine, il vous suffit de porter une casserole de lait à 70° C, puis de fouetter le lait chaud pour en dégager la mousse. Vous devrez ensuite éliminer les grosses bulles en tapotant le fond de votre casserole sur votre plan de travail. Je vous rappelle que la mousse doit être la plus fine possible ! Vous n’avez plus qu’à déguster votre flat white, délicieux avec un spéculoos ou de petites madeleines au citron ! Connaissiez-vous déjà le flat white ? Et, comment le dégustez-vous ? Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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