Carte grise, une mauvaise nouvelle pour les futurs acquéreurs de voiture électrique en 2025

À partir du 1er mai, l’exonération disparaît presque partout… sauf dans les Hauts-de-France. Une exception qui change tout.

Vous pensiez que rouler en voiture électrique rimait avec économies à tous les étages ? Mauvaise nouvelle : la carte grise gratuite, c’est terminé ! Depuis le 1ᵉʳ mai 2025, les régions françaises auront tout pouvoir pour taxer l’immatriculation des véhicules électriques, mettant fin à une exonération jusqu’ici très appréciée. Seule exception : les irréductibles Hauts-de-France, où la gratuité est maintenue. Une décision qui passe mal chez les conducteurs et qui pourrait bien freiner un peu plus la transition énergétique pourtant annoncée comme prioritaire. Une information qui a malheureusement été confirmée par plusieurs sites dont Beev.com, par exemple. On fait le point sur cette nouvelle qui ne va pas réjouir tout le monde ! C’est parti.

Une exonération qui s’évapore… sauf dans les Hauts-de-France

C’était l’un des arguments qui faisaient pencher la balance pour les voitures électriques : pas de taxe d’immatriculation, pas de carte grise à payer. Depuis plusieurs années, cette exonération fiscale encourageait l’électrification du parc automobile. Mais, à compter du 1ᵉʳ mai 2025, changement de cap : chaque région est désormais libre de rétablir ou non cette taxe. Et, beaucoup ne s’en sont pas privées. Pourquoi ? Parce que l’État a transféré cette compétence aux régions dans le cadre de la loi de finances 2025, leur permettant ainsi de compenser la baisse de dotations publiques. Résultat : pour immatriculer un véhicule propre, il faudra dorénavant payer de 150 à 750 €, selon la puissance fiscale du véhicule et la politique tarifaire locale. Mais, dans les Hauts-de-France, on fait de la résistance. Ici, la gratuité est maintenue, hormis les frais fixes (13,76 €), pour « ne pas taxer ce qu’on essaie de promouvoir », selon Jean-Pierre Bataille, député régional, dans un JT de TF1. Un geste salué par les automobilistes… et les investisseurs, puisque la région accueille plusieurs Gigafactories en plein développement.

Une voiture électrique et sa prise de rechargement.
Inciter les consommateurs à passer à l’électrique et faire payer l’immatriculation, une mesure contre-productive. Crédit photo : M. Moignet pour NeozOne

Une mesure qui fait grincer des dents

Pour les professionnels du secteur, cette décision envoie un signal pour le moins contradictoire. D’un côté, l’État continue à vanter les objectifs climatiques européens et l’urgence de réduire les émissions de CO₂. De l’autre, il supprime les incitations fiscales censées favoriser cette transition. Selon Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem interrogé par Capital.fr, « ces aides ont vocation à disparaître progressivement à mesure que le marché se consolide ». Certes, mais pour les particuliers, le prix d’un véhicule électrique reste encore bien supérieur à celui d’une voiture thermique, même avec un bonus écologique. Alors quand on leur ajoute une taxe de plus à l’immatriculation, il y a de quoi ralentir. D’autant plus que le marché montre déjà des signes d’essoufflement, avec une baisse des ventes de véhicules électriques ces derniers mois.

Ce qu’il faut retenir en bref :

  • Fin de la gratuité des cartes grises électriques dès le 1ᵉʳ mai 2025, sauf dans les Hauts-de-France
  • Coût estimé : de 150 à 750 € selon la région et la puissance fiscale du véhicule
  • Seuls frais maintenus partout : 13,76 € de taxe fixe + redevance d’acheminement
  • Une mesure jugée contre-productive par les défenseurs de la transition écologique
  • Risque de frein pour les ventes de voitures électriques déjà en légère baisse
Une carte grise de véhicule électrique.
Fin de la gratuité de la carte grise pour les véhicules électriques (sauf dans une région). Crédit photo : M. Moignet pour NeozOne

Entre transition écologique et réalité budgétaire

Difficile de convaincre les Français d’acheter électrique tout en leur annonçant qu’ils paieront plus à l’immatriculation. Les Hauts-de-France montrent une autre voie : celle de la cohérence entre ambitions climatiques et actions concrètes. Espérons que d’autres régions les suivent, sinon, la Zoé risque de rester au garage un peu plus longtemps que prévu. Et vous, seriez-vous prêts à payer 500 € de plus pour rouler « propre » dans votre région ? Envie de réagir ? Partagez votre expérience ou posez-nous vos questions ! Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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