Dans quelques jours, je recevrai mon tout premier vélo à assistance électrique, aussi appelé VAE ! J’ai hâte car je compte l’utiliser pour mes petits trajets, et limiter l’utilisation de ma voiture, un moteur diesel, avec, à la clé, des économies, et un geste pour la planète ! Je vous en reparlerai bientôt… En attendant, le vélo électrique s’est imposé comme un incontournable de la mobilité douce. Selon l’Union Sport & Cycle, le marché du vélo électrique a explosé en France, atteignant plusieurs centaines de milliers d’unités vendues chaque année. Les raisons de ce succès ? Une solution écologique, économique et adaptée à tous les âges. Mais, soyons honnêtes : moi, ce qui m’intrigue vraiment, c’est de savoir si faire du vélo électrique, c’est vraiment pratiquer du sport. Fait-on des efforts ou se laisse-t-on simplement porter par le moteur ? Et, surtout, brûle-t-on des calories ? Éléments de réponses dans cet article.
Vélo à assistance électrique : les secrets de son succès
Si le vélo électrique séduit autant, c’est qu’il combine sport, confort et liberté. Qu’on se le dise, pédaler sur un VAE, ce n’est pas tricher. C’est juste une manière plus douce de se remettre en selle. L’e-cyclisme n’est pas de tout repos : selon une étude scientifique publiée sur PubMed Central, l’effort fourni à vélo électrique reste inférieur d’environ 24 % à celui d’un vélo classique, mais il permet tout de même de brûler de 344 à 422 calories par heure. Et, mine de rien, cela équivaut à une bonne séance de marche rapide ! Alors oui, l’assistance électrique soulage les mollets dans les côtes, mais elle n’annule pas l’effort. Et, si vous coupez l’assistance sur terrain plat (comme je le fais parfois à Réau, entre deux rafales de vent), vous verrez vite que le mot « sport » reprend tout son sens !
Faire du vélo électrique, c’est aussi bon pour le corps que pour la tête
Ce que j’aime avec le VAE, c’est qu’il rend l’activité physique accessible à tous : jeunes, seniors ou personnes en reprise d’activité. C’est une passerelle entre la mobilité et le bien-être. Certains utilisateurs, comme François, cité sur le site Amsterdam Air, ont même perdu jusqu’à 80 kilos en un an et demi en combinant vélo électrique, natation et marche. Comme quoi, même assisté, le pédalage reste efficace ! Et, au-delà de la silhouette, le VAE renforce aussi le système cardiovasculaire, améliore l’endurance et surtout, aide à évacuer le stress. Parce qu’entre deux réunions, rien ne vaut un petit trajet à vélo pour faire le vide, à condition de ne pas oublier la batterie, bien sûr. La DGCCRF rappelle d’ailleurs qu’un vélo électrique n’est pas une mobylette : l’assistance se déclenche uniquement si l’on pédale. Et, si on arrête, le moteur s’arrête aussi. Et c’est valable aussi avec les kits d’électrification, si vous en équipez votre vieux biclou !
Les inconvénients à ne pas ignorer
Soyons lucides : tout n’est pas rose dans le monde du vélo électrique. Comme nous le soulignions dans cet article NeozOne, certains modèles sont lourds, chers à entretenir, et parfois capricieux côté batterie. Les versions pliantes, elles, ont leurs limites aussi : nous en parlions ici. Alors avant de foncer, mieux vaut consulter les conseils officiels du Service Public et se renseigner sur les aides à l’achat, qui peuvent considérablement réduire le coût d’un VAE.
Ce qu’il faut retenir avant de monter en selle
- Un VAE reste une activité physique : il faut pédaler !
- Vous brûlerez de 344 à 422 calories/heure selon le niveau d’assistance.
- Il améliore la forme cardiovasculaire et la souplesse articulaire.
- C’est un allié minceur s’il est combiné à une alimentation équilibrée.
- Mais attention au poids du vélo et à l’autonomie de la batterie.
Le vélo électrique fait-il maigrir ?
Oui, mais à sa manière. Le vélo électrique ne remplacera jamais un entraînement intensif, cependant il permet de bouger plus, plus souvent, et plus longtemps. Et, dans une société où tout va trop vite, c’est déjà une victoire. Personnellement, je préfère transpirer un peu sur mon VAE que d’être coincée dans les bouchons : au moins, chaque trajet devient un petit pas vers une meilleure santé… et un grand coup de pédale contre la sédentarité. Et vous, pensez-vous que pédaler avec assistance, c’est tricher ou simplement pédaler plus intelligemment ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !