Avec les prix de l’énergie qui flambent, et nos factures qui vont nous assommer dès les prochains mois, nous sommes nombreux à chercher des solutions pour réduire notre consommation, et nos factures. À Sélestat (67), l’entreprise Leonhart, fondée en 1920 et spécialisée dans l’extraction de sables, granulats et autres matières concassées, ajoute une nouvelle corde à son arc : Isolabloc. Ce bloc de coffrage bois-ciment se destine à l’isolation extérieure et à la construction de murs isolants porteurs de maisons passives, de logements collectifs et de bâtiments tertiaires. Isolabloc est une nouvelle alternative à l’isolation avec des matériaux naturels et conforme à la RE 2020, la nouvelle réglementation environnementale en vigueur. Découverte.
Comment se présente la matière Isolabloc ?
Les blocs de ciment bois s’utilisent sous forme de parements extérieurs et sont proposés en 14, 18 ou 20 cm d’épaisseur, permettant d’obtenir une résistance thermique jusqu’à 8,05 m².K/W, sans ponts thermiques. Ils se montent à sec, sans colle, ni mortier, puis se remplissent de béton. Avec les blocs Isolabloc, vous vous assurez une forte inertie thermique et une excellente isolation acoustique. De plus, comme ils forment le mur porteur, vous ne perdez pas de surface au sol, comme ce peut être le cas avec une isolation classique (laine de verre, ou de roche par exemple).
À quels usages se destinent les blocs Isolabloc ?
Le matériau de construction Isolabloc se destine à la réalisation de maisons passives ou de murs porteurs isolants. Il peut être utilisé dans tous les bâtiments, qu’ils soient collectifs, à usage d’habitation, tertiaires, industriels, etc. La mise en place se fait très simplement, puisqu’il suffit d’empiler les blocs comme des LEGO pour former un mur isolant. Mur qui peut être celui qui servira de façade à la construction, ou qui peut venir s’installer devant un mur existant, en parpaing, par exemple, pour une isolation par l’extérieur. Il ne nécessite ni joint, ni colle, les blocs s’insèrent les uns dans les autres grâce à leur structure originelle.
Quelles sont les performances d’Isolabloc ?
Les blocs isolants Isolabloc affiche de très hautes performances thermiques avec des résistances thermiques R (m². K/W) allant de 5,40 à 8,05. À titre de comparaison, une laine de verre de 100 mm affiche une résistance thermique R variant de 2,50 m². K/W (lambda 40) à 3,30 m²K/W (lambda 30). De plus, comme ils s’installent sur le mur extérieur, appelé mur manteau, ils éliminent les ponts thermiques et utilisent l’inertie des murs en absorbant les apports solaires en hiver et en maintenant la fraîcheur en été.
«Le procédé Isolabloc bénéficie d’un Avis Technique CSTB, plus de 150 000 m² de constructions réalisées avec quatre sites de production en France et un en Belgique ». Outre ses qualités d’isolant, l’Isolabloc est aussi un matériau biosourcé respectueux de l’environnement. Le béton de bois qui constitue le bloc Isolabloc est composé à 80 % de granulats de bois (le bois matière Biosourcée, renouvelable, recyclable et piège à Carbone). Plus d’informations ? Rendez-vous sur le site Isolabloc.fr.
Quel permis demander pour une isolation extérieure ?
L’isolation des murs par l’extérieur est une solution peu répandue malgré son efficacité. Pour réaliser vos travaux d’isolation par l’extérieur, vous devez déposer une déclaration préalable de travaux (sans permis de construire). De plus, si ces travaux nécessitent le passage par le terrain de votre voisin, vous devrez disposer d’une servitude de tour d’échelle, soit un accès temporaire au terrain voisin pour y effectuer ses travaux. (Source : Quelleenergie.fr). Attention, si vous vivez dans le périmètre d’un bâtiment historique, vous devrez obtenir des autorisations supplémentaires, le plus judicieux étant de vous renseigner au service urbanisme du lieu de la construction.
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En fait les performances thermiques sont liées essentiellement à la présence de l’isolant en PSE qui s’assemble côté extérieur du bloc béton bois. Pour mémoire le PSE c’est du Polystyrène Expansé, matériau fabriqué à base de pétrole.
Donc pour le côté écologique, on repassera…
En outre le PSE n’est pas bon pour le confort d’été.
Je suis maître d’œuvre dans le Sud-Ouest, spécialiste des maisons passives et bioclimatiques que je fais labelliser par le PASSIVHAUSS INSTITUT, référence du passif en Europe.
Je ne travaille qu’avec ISOLABLOC qui m’apporte l’isolation, l’inertie et le déphasage utile à mes réalisations.
Quant au soi-disant « PSE pas bon pour le confort d’été », on repassera…… L’incidence de l’inertie du PSE n’est pas prépondérant dans le confort d’été. Il y a d’autres paramètres à prendre en compte comme la présence de parois lourdes (l’inertie), la limitation des apports solaires, le rafraichissement naturel, puits canadien, etc… Le déphase du PSE est d’environ 7h, suffisant pour assurer le rafraichissement du bâtiment la nuit.
C’est l’ITE qui permet de conserver l’effet de paroi fraiche en paroi fraiche.