Les puits à glace, une invention ancestrale pour conserver de la glace en été

Plongez dans l'histoire fascinante de la conservation de la glace et découvrez les puits à glace, ces constructions traditionnelles qui ont permis à nos ancêtres de préserver la glace naturelle avant l'avènement des congélateurs modernes.

L’on se demande comment nos ancêtres conservaient-ils la glace ? Au milieu du XIXᵉ siècle, les premières machines industrielles de réfrigération sont développées. L’inventeur américain Jacob Perkins se penche sur cette question dans les années 1830 à Londres et est reconnu pour avoir obtenu le premier brevet dans ce domaine en 1834. En France, Ferdinand Carré réalise une avancée majeure avec l’invention du congélateur en 1858. Il dépose un brevet en 1859, en France, puis en 1860 aux États-Unis pour cette innovation. Avant cela, on utilisait un puits à glace, une structure traditionnelle utilisée autrefois pour conserver la glace naturelle pendant les mois d’été. Découvrez ce qu’est un puits à glace, ainsi que les sites vous proposant l’opportunité de visiter ces vestiges. Pour découvrir ces beautés antiques, ce sera vers le département des Pyrénées-Orientales qu’il faudra vous installer pour les vacances. Découverte.

Un puits à glace, qu’est-ce que c’est ?

Un puits à glace est un puits profond creusé dans le sol, généralement doté d’une structure en forme de cône ou de cylindre. Le puits est isolé avec des matériaux tels que de la paille, de la sciure de bois ou de la tourbe pour maintenir la glace froide et empêcher sa fonte. Dans ce puits, on récolte de la glace en hiver, lorsque les lacs sont gelés, puis on la transporte jusqu’au puits, où elle est empilée en couches, alternées avec des couches d’isolants. Une fois rempli, le puits est recouvert d’une structure protectrice pour le protéger des intempéries. Lorsque la chaleur estivale arrive, la glace stockée dans le puits à glace reste froide grâce à l’isolation et à la profondeur du puits. Elle peut être utilisée pour conserver les aliments et rafraîchir les boissons ou d’autres besoins réfrigérés. Aujourd’hui, ces puits sont surtout des vestiges historiques ou des attractions touristiques, témoignant d’une époque où la glace naturelle était une ressource précieuse pour conserver les aliments.

Le puits à glace de Saint Marsal (66)

Le territoire de cette commune compte plusieurs puits à neige, également connus sous le nom de puits à glace. Les puits à neige de la Bastide et de Saint Marsal, situés près de la tour de Batère, sont considérés comme les plus anciens puits à glace des Pyrénées-Orientales, remontant aux dernières années du XVIᵉ siècle (1592-1599) et au début du XVIIᵉ siècle (1603-1604). De nos jours, seul le puits situé au col de Florentich subsiste. Ce puits, d’une largeur de 8,50 m et d’une profondeur de 10 m, était autrefois couvert par une coupole qui s’est effondrée à l’intérieur. Toutefois, dans les années 1990, des travaux de déblaiement et de dégagement ont été entrepris pour mettre en valeur ce puits à glace historique.

Le puits à glace de Ria (66)

Le puits à glace de Ria est situé au bas de Ria, le long de la route menant à Conat, juste avant la sortie du village. Pour y accéder, un petit sentier descend vers la Caillau, un affluent de la Têt à seulement 50 m du départ. Une passerelle métallique a été construite pour y faciliter l’accès, mais il est important de faire attention à la pente raide pour éviter les glissades. Le puits à glace de Ria aurait été construit en 1685 et présente la forme d’un cylindre vertical d’environ 5 m de diamètre. Sa hauteur réelle est difficile à évaluer, car il est partiellement comblé, mais il semble approximativement mesurer 5 m de haut sous la voûte. La construction du puits utilise des galets de rivière éclatés, semblables à ceux utilisés dans la plupart des maisons du village.

Le puits à glace de Corbère-les-Cabanes (66)

Située à l’est du village de Corbère-les-Cabanes, à une altitude d’approximativement 170 m, cette glacière est mentionnée pour la première fois en 1689. Son rôle initial était de servir de puits relais entre le Confient et Perpignan. L’entrée de l’édifice suit la même orientation que le flanc nord-est de la colline sur laquelle il est construit. La description de la glacière comprend le couloir d’accès, qui présente un état de délabrement compliquant son relevé précis. Le tracé général du couloir est en zigzag, se composant probablement de trois couloirs, peut-être quatre à l’origine. Cependant, tous les couloirs sont partiellement comblés et ne dépassent pas 1,20 m de hauteur et 95 cm de largeur.

a première mention des puits de Serrabone remonte à 1727, lorsqu'il a été fait référence à trois glacières appartenant à la famille Serradell de Bouletemère. À ce jour, seulement deux de ces puits ont été retrouvés. Le premier se trouve en haut du sentier le long de la crête, au lieu-dit Pic Ambrosi, à une altitude de 970 mètres. Malheureusement, sa voûte s'est effondrée et l'intérieur est envahi par la végétation. Son diamètre intérieur est d'environ 8,70 mètres. La deuxième glacière, située à proximité de la première à une altitude de 930 mètres, est parfaitement préservée. C'est cette dernière qui fera l'objet de notre étude.
La première mention des puits de Serrabone remonte à 1727, lorsqu’il a été fait référence à trois glacières appartenant à la famille Serradell de Bouletemère. À ce jour, seulement deux de ces puits ont été retrouvés. Le premier se trouve en haut du sentier le long de la crête, au lieu-dit Pic Ambrosi, à une altitude de 970 m. Malheureusement, sa voûte s’est effondrée et l’intérieur est envahi par la végétation. Son diamètre intérieur est d’environ 8,70 m. La deuxième glacière, située à proximité de la première à une altitude de 930 m, est parfaitement préservée. C’est cette dernière qui fera l’objet de notre étude..

Le puits à glace de Casot Del Guarda

Le puits à glace et casot del guarda sont des constructions typiques de la région du Roussillon, en France. Ces structures étaient utilisées pour conserver la glace naturelle, collectée en hiver dans les montagnes avoisinantes et stockée pour une utilisation ultérieure. Quant au casot del guarda, il s’agissait d’une petite cabane construite à proximité du puits à glace. C’était le lieu de résidence du gardien chargé de surveiller et d’entretenir le puits à glace. Le gardien veillait à ce que la glace soit correctement conservée et entretenait également les équipements nécessaires à la collecte et au stockage de la glace.

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Source
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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

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