Project Deer, l’invention de 4 étudiantes qui va mettre fin aux collisions avec les animaux sauvages

Une collision avec un cerf, un sanglier ou un chevreuil peut être fatale… Avec Project Deer, un dispositif novateur développé par quatre lycéennes, les accidents liés aux animaux sauvages pourraient bientôt appartenir au passé.

J’ignore si vous avez déjà croisé la route d’un sanglier ou d’un cerf en pleine nuit, mais je peux vous certifier que généralement, c’est l’animal qui gagne. Outre les dégâts sur la carrosserie, voire la mise en épave de la voiture, l’accident avec un animal sauvage peut aussi blesser ou tuer l’humain ou l’animal, voire les deux ! Le problème de ces collisions, même si celles-ci sont indemnisées dans la plupart des cas, sont inévitables. Personne ne peut prévoir la traversée d’un chevreuil ou d’un sanglier qui prend les phares pour un passage piéton ! Aux États-Unis, quatre jeunes lycéennes ont imaginé un dispositif pour prévenir ce type d’accidents. Un projet intelligent que je vous présente immédiatement. Son nom : Project Deer. C’est parti pour la découverte.

Project Deer, un projet récompensé qui intéresse les plus grands…

Parfois, il n’est pas nécessaire d’être expérimenté pour avoir de bonnes idées. Quatre lycéennes du Colorado, spécialisées en ingénierie informatique, ont imaginé un procédé pour sauver des vies animales, et par ailleurs et surtout des vies humaines. Dans cet État du Colorado, plus de 4 000 collisions sont recensées chaque année, mettant en cause des animaux sauvages, et notamment les cerfs. C’est de cet animal que le Project Deer [cerf en français] tire son nom d’ailleurs. Récompensées par le prix Samsung Solve for Tomorrow et la somme de 12 000 $ (10 960 €), les étudiantes intéressent les constructeurs automobiles et certains grands industriels. De plus, en 2029, il est prévu que tous les véhicules légers soient équipés d’un dispositif qui détecte les piétons, et par conséquent, les animaux sauvages.

Prototype rudimentaire du système de détection Project Deer.
Prototype rudimentaire du système de détection Project Deer. Crédit photo : Tylor Chacon

Comment fonctionne le Project Deer ?

Ce dispositif utilise des caméras infrarouges, l’intelligence artificielle et des algorithmes pour détecter la chaleur corporelle et les mouvements des animaux à proximité des routes. Pour fonctionner, les caméras scrutent en continu la zone devant le véhicule et détectent la chaleur corporelle émise par l’animal ou l’humain. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que la nuit soit tombée, les caméras sont suffisamment puissantes pour fonctionner. Ensuite, un algorithme traite ces informations, distinguant les animaux d’autres objets, et envoie une alerte au conducteur sous forme de son et de lumière. L’alerte permet alors au conducteur de ralentir, puis de freiner, et ainsi d’éviter l’animal ou l’humain qui se trouve devant le véhicule.

Et, en plus, il sera très abordable d’après les inventrices

Le but des quatre jeunes filles n’étant pas de gagner de l’argent à foison, mais de sauver des vies, elles prévoient de rendre le dispositif très abordable. En effet, il est prévu qu’il coûte seulement 20 $ (environ 18 euros) soit le prix de quatre capteurs. Ces derniers pourraient être connectés directement à une caméra sur le tableau de bord, voire au smartphone de l’utilisateur. Même si le projet est toujours en développement, certains constructeurs comme Audi s’y intéresse déjà, preuve que ce dispositif est particulièrement bien pensé.

La caméra USB utilisée pour le projet Deer.
La caméra USB utilisée pour le projet Deer. Crédit photo : Tylor Chacon

J’ignore ce que vous en pensez, mais, pour ma part qui suis très impliquée dans la sécurité routière, via l’association Victimes et Avenir, je ne peux que saluer l’invention. J’espère que tous les véhicules en seront bientôt équipés, pas vous ? Plus d’informations : stemk12.org. Donnez-nous votre avis, ou partagez avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

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Méline Kleczinski

Jeune rédactrice de 23 ans, j'écris depuis trois ans, avec une préférence pour les domaines liés à l'actualité, à la psychologie, aux études scientifiques, ou à la protection et l'environnement dans son ensemble. Mon petit parcours de rédactrice junior s'inspire de différentes études scientifiques, ou de sujets d'actualité abordés dans différents médias que je suis avec intérêt. Particulièrement touchée par la protection des animaux, j'aime vous transmettre les avancées et les lois relatives au bien-être animal. Personnellement engagée comme présidente d'une association, je mets un point d'honneur à protéger les animaux de toute nature (hérisson, abeilles, insectes, chiens ou chats)... Je n'ai probablement pas l'expérience professionnelle de certains rédacteurs en matière de politique, de principes scientifiques. Mais, je tente d'apporter ma petite pierre à l'édifice en vous racontant mes expériences et mes réflexions dans des domaines qui me touchent. Et, puisque la vie est une surprise chaque jour, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. C'est la raison pour laquelle, à 23 ans, j'ai encore besoin d'apprendre des milliers de choses, et de me cultiver pour vous conter encore plus d'histoires passionnantes. Rejoignez-moi dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens... Ma passion pour les animaux en général a toujours été au cœur de mes préoccupations. Soucieuse de leur bien-être et de leur place dans notre monde, je m'efforce de sensibiliser mon audience à leur protection, à travers des articles informatifs et engagés. Qu'il s'agisse de sujets comme la conservation des espèces, les droits des animaux ou simplement des anecdotes touchantes, je trouve une grande satisfaction à partager mes connaissances et mes réflexions pour encourager une prise de conscience collective. En tant que jeune professionnelle, je considère chaque jour comme une opportunité d'apprentissage et d'évolution. Je m'efforce de rester à l'affût des dernières découvertes scientifiques, des débats sociétaux émergents et des avancées technologiques, afin d'enrichir mon travail et d'offrir à mes lecteurs un contenu pertinent et stimulant. N'hésitez pas à me rejoindre dans cette aventure de découverte et de réflexion, où la curiosité et le souci du bien-être animal se rejoignent pour inspirer des discussions et des actions porteuses de sens..

5 commentaires

  1. Ce projet par d’une très bonne initiative et pour une très bonne cause. Mais si j’ai bien compris, les technologies utilisées sont des technologies encore en développement. Donc est ce que ce dispositif est faisable à grande échelle ? La fiabilité est elle la même dans des zones reculées ou des conditions météorologiques difficiles ? Et puis, la précision du détecteur d’animaux n’est apparemment pas très fiable donc je doute aussi de son efficacité.

  2. Une collision entre une voiture et un animal peut faire des dégâts impressionnants ! Tant au niveau de l’animal que du véhicule et malheureusement on peut rarement les éviter. Mais ces 4 jeunes étudiantes on peut être trouvées l’invention qui permettra de sauver des vies humaines et animales. Utiliser l’IA est une super idée, surtout en sachant tout ce que cette intelligence artificielle est capable de faire. C’est une excellente idée de détecter les animaux grâce à de l’infrarouge pour éviter les accidents. Je suis épatée que personne n’y est pensé avant !

  3. Et bien ça c’est une innovation intéressante ! Lorsque je conduis la nuit sur des routes en bord de forêt entrer en collision avec des animaux est l’une de mes plus grosses hantises. Grâce à ce dispositif on se sentirait bcp plus en sécurité. Et puis le coût du ProjectDeer est abordable et peut même permettre de faire des économies au niveau des assurances et des éventuelles réparations lorsqu’on percute un animal. Je suis agréablement surprise du potentiel des inventeurs de nos jours. Bravo à ces 4 étudiantes !

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