Une fillette de 9 ans invente un dispositif ingénieux pour ne plus oublier les enfants en bas âge dans les voitures

Oublier un enfant dans une voiture, ce n'est pas normal, mais ce serait un loupé de notre subconscient... Une petite fille de 9 ans a trouvé la solution pour que cela n'arrive plus jamais !

On a beau se demander comment cela peut arriver, chaque année, des bébés sont oubliés dans les voitures… Parfois, ils s’en sortent choqués, déshydratés, mais en vie, e d’autres fois, ils la perdent après avoir été laissés enfermés avec des températures trop hautes ou trop basses. Les parents, accablés, évoquent souvent le fait d’avoir oublié leur enfant, trop préoccupés par leur travail, ou parce qu’ils n’avaient pas l’habitude de l’avoir avec eux à ce moment précis… Cela ne s’explique pas finalement, même si cela semble aberrant aux parents « modèles » ! Un enfant de neuf ans seulement a inventé un petit gadget qui pourrait bien sauver la vie de ceux qui pourraient être, un jour, oubliés dans la voiture. Découverte.

Quelle est cette invention ?

Elle s’appelle Sophie Rapson, elle est élève de CM1. La petite fille devait présenter un projet pour la convention des inventions de son école. Elle a décidé de s’attaquer à ce problème, qui touche une quarantaine d’enfants aux États-Unis chaque année. Sophie a donc décidé d’inventer un dispositif qui permettrait de s’assurer que son petit frère ne serait jamais oublié dans la voiture familiale avec une idée simple, mais brillante. Le système consiste à relier l’enfant et le parent: deux boucles en velcro forment le lien… L’une s’accroche aux clefs de la voiture, et l’autre à la sangle du siège auto de l’enfant, reliés par un cordon extensible. Elle a appelé son invention « Le myosotis du bébé ». L’invention est simple, mais elle est géniale, et elle provient du cerveau d’une enfant de neuf ans.  Un dispositif hyper simple à installer, qui coûterait environ 12 dollars s’il était un jour commercialisé.

Un élève de 4e a réussi à trouver une solution à un problème qui fait mourir 38 bébés chaque année au États-Unis.
Une élève de CM1 a réussi à trouver une solution à un problème qui fait mourir 38 bébés chaque année au États-Unis. Crédit photo : Jenny Rapson (capture d’écran YouTube)

Que risque un parent qui « oublie » son enfant ?

Il existe plusieurs qualifications pour l’oubli d’un enfant, qui est évidemment considéré comme un préjudice !

  • Délaissement de mineur;
  • Mise en danger de la vie d’autrui;
  • Soustraction d’un parent à ses obligations légales;
  • Abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril.

Et, pour les professionnels, comme les assistantes maternelles par exemple, ce peut être qualifié d’une faute professionnelle, ou d’un homicide involontaire. Lors d’un oubli, c’est souvent ce dernier qui est retenu, et le jugement se résume à une simple déclaration de culpabilité, sans peine. Il se peut parfois que des parents, avec des antécédents de maltraitance, ou de délits, ou s’ils sont sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, puissent être condamnés à une peine de prison, avec ou sans sursis.

Comment peut-on oublier un enfant ?

Dans la plupart des cas d’oubli d’enfant, l’alcool ou les stupéfiants ne sont pas en cause… Le neuroscientifique américain David Diamond explique, dans une étude, cet acte comme un « loupé du subconscient ». Pour lui, oublier de déposer son enfant à la crèche est un acte involontaire possible, si le dépôt à la crèche ne fait pas partie de la routine matinale du parent… Le stress, le manque de sommeil, un surmenage latent ou des désagréments professionnels peuvent également entrer en jeu, laissant le cerveau obnubilé par ce qui l’encombre, sans pouvoir penser à l’enfant. Pour le neuroscientifique, le stress dirige le cortex préfrontal et l’hippocampe, les deux parties du cerveau qui nous aident à prendre des décisions, à nous concentrer et à mémoriser de nouvelles informations. Dans le cas de l’oubli, qui n’est que très rarement signe de maltraitance (13 % des cas), le cerveau n’a pas enregistré le fait que l’enfant soit présent alors qu’il ne l’est pas habituellement.

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Source
Aleteia.org

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

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