
Les repas de fin d’année sont souvent l’occasion de refaire le monde, même si dans ma famille, on évite le sujet qui fâche : la politique ! Cette année, autour de la plancha de Noël, nous avons parlé d’un certain Elon Musk, désormais membre du gouvernement Trump qui pense que la décroissance démographique est un risque majeur pour l’humanité. Eh oui, ils nous arrivent aussi d’avoir des conversations presque philosophiques entre les petits fours et le saumon fumé ! Et, les avis divergent : je serai plutôt à penser que c’est une chance pour la Planète, alors que Musk pense, lui, que c’est une catastrophe annoncée qui risque de plomber nos économies et nos systèmes sociaux. Reconnaissons que ce père de 12 enfants de trois mères différentes n’est pas concerné par le déclin démographique ! Et, si, finalement, cette décroissance n’était pas une si mauvaise nouvelle pour notre planète et son environnement ? Décryptage.
Moins d’humains, moins de pression sur les ressources naturelles
Près de 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n’ont toujours pas accès à des services d’alimentation domestique en eau potable, selon l’UNICEF. Eh oui, notre bonne vieille Terre n’est pas extensible et ses ressources ne sont pas inépuisables. Si la population continuait de croître de manière exponentielle, alors ce chiffre ne pourrait qu’augmenter, les infrastructures étant bien plus longues à être construites ? Et, les preuves sont édifiantes. Ainsi, la Chine a construit de nombreux barrages sur le Mékong, réduisant le débit du fleuve. Le résultat : les pays situés en aval de cet immense fleuve sont fragilisés et disposent de moins d’eau ! Alors, moins d’humains sur la planète, c’est peut-être moins de pression sur ces ressources essentielles et moins de risques de conflits autour de ce qu’on appelle désormais l’or bleu. Néanmoins, il faudrait aussi que les consciences changent, car même avec moins d’humains, si l’on persiste à utiliser l’eau potable pour la chasse d’eau entre autres, les choses ne s’arrangeront pas !
Moins d’humains sur Terre ? Serait-une la promesse d’une économie plus solide ?
Dans certains pays, le déclin démographique est déjà en route comme je vous l’expliquais dans cet article sur le Japon. Là-bas, le taux de natalité est si bas que les ventes de couches pour adultes ont dépassé celles pour bébés. Oui, vous avez bien lu. Une société vieillissante, avec une main-d’œuvre qui se raréfie, pose de sérieux problèmes économiques. Si tel était le cas en France, qui financerait les retraites ? Et, qui pour s’occuper des personnes âgées, lorsque l’on sait qu’obtenir une place en EHPAD relève du parcours du combattant.
Dans mon cas, quarante demandes faites pour une seule réponse positive ! Mais, surtout, si la population était en majorité faite de personnes âgées, qui pourrait travailler sur les innovations et les inventions qui font avancer la science, la médecine et bien d’autres domaines ? Sur ce point, je rejoins Elon Musk et c’est assez exceptionnel, car je ne le porte pas dans mon cœur ! Eh oui, une population en baisse, mal anticipée, pourrait entraîner des déséquilibres majeurs dans nos systèmes sociaux et économiques. Les villes se videraient, les campagnes deviendraient désertes, et certaines économies pourraient s’effondrer. Je vais quand même vous donner mon avis sur la question.
Alors chance ou menace le déclin démographique ?
Une autre lecture des dires d’Elon Musk tendrait à prouver que le déclin démographique serait, en réalité, une chance pour l’économie. Un retour aux valeurs peut-être, qui se traduirait par une économie locale plus présente, et moins d’importations depuis l’Asie pour nous, Français. Et, avec moins d’habitants, nous aurions la possibilité de réduire notre empreinte carbone, de mieux gérer nos ressources et d’éviter les catastrophes environnementales ou au moins d’en diminuer leurs intensités.
Si ce déclin venait à se confirmer, il nous faudrait néanmoins « repenser le monde », nos modèles de consommation, nos systèmes de protection sociale, etc. Et vous, vous en pensez quoi ? Une baisse de la population mondiale, c’est une chance pour la planète ou un risque majeur pour notre avenir ? Ce sujet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous donner votre avis, ou à partager avec nous, votre expérience. Merci de nous signaler toute erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
L’espèce humaine à subsister durant des centaines d’années sans tous les progrès technologiques,techniques,sociaux et médicaux actuels; à bien moins grande échelle, avec bien moins de confort et d’espérance de vie mais avec un taux de natalité sûrement bien plus élevé que maintenant vu l’absence de contraception et de soins post partum engendrant un taux de mortalité dans la petite enfance très grand au point que plusieurs civilisations (dont le japon) fêtaient les 1,3 5 et 7 ans de leur enfants comme des événements quasi miraculeux, remerciant le ciel que leur progéniture ait survécu à moult virus sans vaccin et infections sans antibiotique…
Nous avons voulu vivre, puis vivre plus, vivre mieux, plus longtemps, plus vieux, vivre plus d’expériences avec moins d’effort mais pas forcément vivre plus nombreux à part au lendemain de conflits armés majeurs ou d’epidemie.
Trois choses varient des dernières centaines d’années. Trois facteurs qui cassent cette sorte de régulation « naturelle » de la population humaine:
Le droit des femmes; à disposer de leur corps pour travailler, avoir une carrière, être autonome financièrement et maritalement, expérimenter une vie sociale et personnelle plus riche et pas forcément compatible avec l’élevage d’une marmaille nombreuse et coûteuse en temps, énergie, place et argent.
L’accès à la contraception feminine comme masculine qui fait que les couples ou mères célibataires ne sont plus devant le fait accompli pour la plupart et peuvent intervenir en amont comme en aval (plus ou moins selon les pays et moeurs).
Le coût grandissant de procréer, élever, soigner, éduquer, instruire, habiller, nourrir, loger des enfants qui ne seront plus une charge financière que très tard par rapport à avant l’évolution du droit des enfants et l’interdiction de travail avant un âge avancé (tjrs par rapport à des standards plus anciens).
Moduler les deux premiers facteurs est à mon sens un déclin de l’intelligence sociale et donc de la dignité humaine. Le troisième par contre peut être source de grandes amélioration mais qui nécessite des investissement lourds, des mises en œuvre de qualité et un suivi et maintien à très long terme avant d’avoir des résultats probants.
Des logements adaptés, des écoles bienveillantes mais performantes avec un partenariat fort avec les parents enseignants et élèves et un programme qui ne change pas tous les 4 matins pour ce qui est de la France, des aides ponctuelles et recurrentes pour que les parents ne soient pas que des parents sans devoir dépenser plus de 70 euros pour une sortie ciné de 2h en baby-sitter agree, des gardes de nuit pour que les parents puissent dormir et travailler la journée de manière efficiente et être serein au contact de leur enfants ensuite. Des droits internationaux pour le maintien des postes et salaires après une prise de congé parental (à développer mondialement aussi), des aménagements au travail (semaine de 4 jours, pause d’allaitement, horaires réduits, crèche d’entreprise abordable ou gratuite) etc…
Je pense qu une croissance démographique sans limite n est pas viable au regard des ressources limitées de la planete sauf à trouver de nouvelles ressources au moyen de la conquête spatiale, mais la décroissance démographique est tout aussi dangereuse à long terme car dans l absolu elle finirait par signifier une possible extinction de l humanité. Il est possible que la meilleure solution soit de stabiliser la population mondiale en fonction des ressources disponibles tout en intensifiant les efforts sur la recherche scientifique et technique, y compris dans le secteur de l industrie spatiale
Le déclin démographique de la population mondiale n’est, en aucun cas, une chance.
C’est un déclin catastrophique pour l’espèce humaine.
Je préfère que l’on soit 12 milliards d’êtres humains (conscients, éduqués et intelligents) que 6-7 milliards de prédateurs de ressources naturelles.
La bonne question à se poser n’est pas la quantité mais la qualité.
Il reste tant de place sur notre Terre où des continents entiers ne sont pas encore habités. Je pense que dans 30 ans, on pourra vivre au Groënland par exemple, et je rêve de pionniers écologiques qui investiraient les lieux en parfait respect avec la nature.
Les ressources sont infinies si l’on respecte notre planète.
Ben si on est deux fois moins à consommer deux fois plus ce sera toujours la même galère non ? Le déclin démographique ok, mais en régulant les économies libérales. Parce qu’en soit on pourrait être 834 fois moins sur terre (à peine 10 millions) si on pollue tous autant qu’Elon Musk, le problème sera toujours le même.
1 milliard d’humains en 1850, majoritairement des paysans. 8 milliards de travailleurs pollueurs consommateurs en 2023. 73% de la faune sauvage a disparu ces 50 dernières années. Ça serait merveilleux s’ il y avait au moins 3 milliards d’humains en moins !! Il n’ y a jamais eu autant de personnes seules. Tellement on est nombreux, on ne se supporte plus. Les gens tapent sur le système, on est intransigeant, intolérant à la différence car on n’arrive plus à s’adapter à la mondialisation.