Handicap / Inclusion

Les signes de la dépression pourraient être détectés grâce à la fréquence cardiaque

Selon une récente étude, la fréquence cardiaque des personnes dépressives seraient plus élevée que chez des individus non dépressifs. Un espoir pour détecter plus précocement les symptômes d'une dépression ?

La dépression pourrait-elle être diagnostiquée grâce à la fréquence cardiaque des patients ? C’est ce qu’essaient de démontrer des chercheurs de l’université de Goethe (Allemagne). Selon eux, environ 90% des patients dépressifs pourraient être diagnostiqués en analysant leurs rythmes cardiaques pendant 24 heures.

Un biomarqueur simple à utiliser et qui pourrait devenir un élément des protocoles de détection des dépressions ou des rechutes. Pour étayer cette étude, les chercheurs ont analysés 16 patients atteints de troubles dépressifs majeurs (TMD). Et les résultats semblent ouvrir la voie à la surveillance de la fréquence cardiaque chez ces patients. Explications.

Les chercheurs avaient déjà identifié un rythme cardiaque plus élevé chez les patients dépressifs mais cela pouvait être dû à d’autres facteurs. Pour réaliser cette étude, 16 patients atteints de dépression ont reçu un traitement. Pour 8 d’entre eux, un placebo a été administré, pour les 8 autres ce fût un psychotrope à base de kétamine, reconnu dans le traitement des maladies dépressives.

Une étude sur 16 patients et 24 heures

Pendant 24 heures leur rythme cardiaque a donc été contrôlé au moyen d’un simple fréquencemètre portatif. Les 8 personnes « placebo » affichaient toujours un rythme cardiaque supérieur à la normale de 10 à 15 battements par minutes. En revanche, les 8 personnes « psychotrope » présentaient un rythme cardiaque identique à des personnes non dépressives.

Après arrêt du traitement médicamenteux, la fréquence cardiaque des patients sous kétamine a recommencé à augmenter. La dernière partie de l’étude menée par le Dr Schiweck portait sur un système de classification basé uniquement sur les fréquences cardiaques.

Il s’avère que les fréquences cardiaques temporelles sont les plus à même de donner des résultats encourageants. Alors que la fréquence cardiaque chez un individu sain, baisse pendant la nuit, les personnes dépressives continueraient à avoir une fréquence cardiaque élevée. Ce qui pourrait, à l’avenir être déterminant dans le diagnostic précoce des tendances dépressives.


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Nathalie Kleczinski

Mes sujets de prédilection sont l'écologie, l'environnement, les innovations solidaires et les actualités en général. J'espère que vous prendrez plaisir à me lire. Ma devise : "Carpe Diem" parce que la vie est trop courte et qu'il faut en savourer chaque instant.

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