Souffler des bougies augmente de 1400% le nombre de bactéries sur le gâteau d’anniversaire

Une étude explique qu'en soufflant ses bougies, on envoie 2000 gouttelettes potentiellement contaminantes... Est-ce la fin d'une autre de nos traditions ?

L’an dernier, à la même époque, nous espérions tous une année « sans Covid » … Raté ! Au passage en 2022, nous atteignons des sommets dans les contaminations, les systèmes de santé sont au bord de l’explosion… Et dans le quotidien, cela devient de plus en plus pesant ! Nous avons l’impression d’une chaîne sans fin, et nous qui pensions nous débarrasser des masques en 2021, nous étions alors bien ambitieux.

Bon an, mal an, nous avons cependant fêté nos anniversaires en 2021, même s’ils ont pu être un peu différents des années précédentes. Des chercheurs ont scruté nos habitudes lorsque nous fêtons nos anniversaires, que nous soufflons nos bougies sur notre super gâteau. Et franchement, le résultat est assez répugnant. Décryptage.

La tradition du gâteau d’anniversaire

Lorsque l’on se réunit pour fêter un anniversaire, le clou du spectacle arrive avec un énorme gâteau coiffé de jolies bougies allumées… Le but du jeu est bien entendu de souffler à plein poumons les bougies et de les éteindre. Parfois, on s’y reprend même à deux ou trois fois, en soufflant plus fort si quelques bougies s’avèrent récalcitrantes au premier souffle !

D’après une étude, souffler nos bougies augmenterait de 1400% le nombre de bactéries présentes sur notre gâteau ! Un résultat finalement assez logique, puisque l’on souffle directement dessus. En temps de pandémie avec un virus aérien, c’est donc plutôt une mauvaise idée…

Ces gestes du quotidien d’avant qui présentent un risque

Avant 2020, faire la bise à tout le monde dans une soirée était la normalité. Et cela ne choquait personne évidemment ! Aujourd’hui, on ose à peine un check de la main ou du coude…

Dans l’étude du gâteau d’anniversaire publiée en 2017 par Journal of Food Research, les chercheurs ont reconstitué un glaçage. Dans un gâteau « soufflé », ils recensent plus de 2000 particules d’humidité, potentiellement contagieuses. Ces particules exhalées lorsque l’on souffle sont assez grosses pour contenir des staphylocoques, corynebacterium, haemophilus ou neisseria. Ces bactéries ayant d’ailleurs été identifiées sur le gâteau test !

Les chercheurs temporisaient à l’époque en expliquant que le risque de contamination était insignifiant, et que l’on ne pouvait pas « tomber malade » en mangeant un gâteau d’anniversaire « contaminé ».

Puis le Covid est arrivé

Trois ans après cette étrange étude, le coronavirus passait les frontières de la Chine et arrivait en Europe. En août dernier, on apprenait que les risques de contamination à domicile étaient très présents. Et que les réunions privées, présentaient finalement autant de risques de clusters que toutes les autres situations. L’an dernier, souvenez vous, on nous avait demandé de ne pas dépasser 6 convives, et d’isoler les personnes âgées dans une autre pièce : sympa le réveillon en famille !

Si l’on reprend l’histoire du gâteau d’anniversaire, on imagine alors que si la personne qui souffle est contaminée (sans le savoir), elle va envoyer environ 2000 gouttelettes « covidées » sur sa jolie Forêt Noire ! Quant à ceux qui se trouvent autour, ils pourraient aussi récolter un petit virus sur le champ ! La donne a changé avec ce fichu virus… Et l’étude de 2017 deviendrait donc obsolète face au Covid 19.

Et on ne chante plus non plus !

Toujours dans la situation d’un anniversaire, l’arrivée du gâteau s’accompagne d’une petite chanson… Et tous en chœur, en général, avec un volume digne d’un concert, nous chantons à pleins poumons ! Si vous êtes 6 autour de la table, ce sont donc près de 12 000 bactéries (2000 par personne) que vous distribuez à vos amis.

Peut être faudrait-il inventer des bougies qui ne se « soufflent pas » ? Qui s’éteignent par la pensée ? Et mettre en fond sonore le célèbre joyeux anniversaire ? Ou chanter masqués ? On vous laisse juger, mais cela n’annonce pas vraiment le retour à la normale…

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Source
Fr.news.yahoo.com

Nathalie Kleczinski

Passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice/journaliste professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être et aux inventions qui peuvent améliorer leurs quotidiens. En revanche, je peux vite devenir cassante lorsqu’il s’agit de parler de maltraitance. Enfin, j’aime découvrir et faire découvrir de nouvelles inventions, de petites choses qui amélioreront notre quotidien, ou celui des personnes en situation de handicap, autre cause qui me tient à cœur. Bénévole dans une association liée à l’aide aux victimes d’accidents de la route, vous comprendrez aisément que cette cause me touche aussi et que j’estime primordial de mettre en avant tout ce qui peut améliorer cette sécurité routière et empêcher un décès supplémentaire sur la route. Ma devise : Carpe Diem, car la vie est courte, et qu'il faut transformer chaque instant en tranches de bonheur !

Un commentaire

  1. Vous êtes des terroristes à écrire ce type d’articles.
    A quand « Expirer du CO2 tue des bébés phoques »?
    C’est du terrorisme.
    Vous ne diffuserez pas mon message, mais je veux que vous le lisiez.

    Bonne année 2022!

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