Coronavirus, les nouvelles mutations du virus pourraient-elles de retarder le vaccin ?

Alors que les mutations du virus du Coronavirus semblent inévitables, beaucoup s’inquiètent sur les conséquences que cela pourrait avoir sur la mise au point du vaccin.

Dans la lutte contre le COVID-19, les scientifiques du monde entier essaient tant bien que mal de trouver un traitement à la maladie. Les chercheurs tentent également de développer un vaccin qui permettrait d’immuniser tous ceux qui n’ont pas encore contracté le virus. Cela aiderait alors à stopper la propagation de la pandémie.

Mais alors que les experts espèrent pouvoir mettre rapidement au point un vaccin efficace, les nouvelles mutations du virus du SRAS-Cov-2 pourraient compliquer les choses.

Vaccin anti-COVID-19, notre meilleur espoir ? Depuis son apparition en décembre 2019, le Coronavirus a fait plus de 280 000 victimes à travers le monde. De plus, malgré tous les efforts pour essayer de stopper la propagation du virus, le nombre de personnes infectées dépasse aujourd’hui les 4 millions.

Les chercheurs estiment que le moyen le plus rapide pour faire reculer la pandémie serait que 60 à 70 % de la population mondiale soit immunisée contre le virus… d’où l’importance de trouver et développer le plus rapidement possible un vaccin efficace.

Ce n’est cependant pas encore gagné car comme l’explique le site CNET, la mise au point d’un vaccin prend généralement 10 à 15 ans. Plusieurs paramètres doivent être pris en compte, en particulier les nouvelles mutations subies par le virus à combattre. Il suffit d’un simple tout petit changement dans la structure et le comportement du virus pour rendre le vaccin complètement inutile, voire dangereux.

Faut-il craindre les nouvelles mutations du virus ?

Certains virus ont tendance à muter rapidement, ce qui contraint ainsi les chercheurs à développer à chaque fois un nouveau vaccin pour les contrer. C’est notamment le cas du virus de la grippe qui nécessite l’élaboration d’un nouveau vaccin chaque année.

Pour ce qui est du COVID-19, les chercheurs ont tenu à se faire rassurants : « Rien ne suggère que le SRAS-CoV-2 mute plus vite ou plus lentement que prévu. » a notamment déclaré François Balloux de l’University London College. « Jusqu’à présent, nous ne pouvons pas dire si le SRAS-CoV-2 devient plus ou moins mortel et contagieux ».  Les chercheurs gardent ainsi bon espoir de pouvoir rapidement développer un vaccin sans qu’une nouvelle mutation du virus ne vienne tout faire capoter.

Où en sont actuellement les recherches sur le vaccin ?

Selon les infos rapportées par CNET, le nombre de vaccins anti-COVID-19 en cours de tests à travers le monde s’élève actuellement à presque une centaine, dont seulement sept en cours d’essais cliniques. Aux USA, la Maison Blanche a mis en place le programme « Operation Warp Speed » qui suit de très près 14 projets de vaccins qui se concentrent sur la procédure accélérée. Le but est de réussir à produire un vaccin efficace dans les plus brefs délais.

Le gouvernement américain prévoit de disposer de 300 millions de doses de vaccins d’ici début 2021. Entre temps, il faudra encore réussir à convaincre la FDA sur la fiabilité de/des vaccins, or, cela prend généralement des mois, voire des années.

Ailleurs, des chercheurs de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, travaillent d’arrache-pied sur l’élaboration d’un vaccin qu’ils estiment pouvoir être prêt pour cet automne. D’ici là, les gouvernements devront continuer à maintenir les règles d’hygiène et de distanciation sociale déjà établies afin d’empêcher que le virus ne se propage davantage.

Photo d’illustration De Lightspring / Shutterstock
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Andy RAKOTONDRABE

Il n’y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.

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