Cette routine avant de dormir révèle un QI supérieur à la moyenne (HPI), selon ce chercheur

Selon une étude scientifique, certaines personnes dotées d’un QI élevé auraient une routine nocturne bien particulière… Et croyez-moi, je m’y reconnais un peu trop !

Je l’avoue sans honte : je ne sais pas m’arrêter. Mon cerveau carbure à l’idée dès le petit matin, et ne coupe jamais le moteur le soir venu. Une fois sous la couette, pendant que d’autres comptent les moutons, moi, je compte les projets à boucler, les articles à écrire, les événements à organiser… et les idées qui fusent plus vite que mes paupières ne tombent. En tombant sur cette étude publiée dans la revue Médecine du Sommeil (ScienceDirect), j’ai compris que ce cerveau toujours en ébullition n’était pas si rare. Les chercheurs y expliquent que les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI) font davantage de sommeil paradoxal, cette phase où le cerveau trie les informations et alimente des rêves intenses. Autrement dit, pendant que certains dorment, d’autres… continuent de penser. Je ne sais pas si je suis HPI, et pour tout dire, je m’en fiche un peu. Mais, une chose est sûre : si réfléchir trop compte comme sport cérébral, je peux prétendre à une médaille d’or ! Décryptage.

Dormir ? Oui, mais après avoir refait le monde

Selon la psychologue Arielle Adda, citée par Le Figaro Étudiant, les personnes à haut potentiel ont une appétence pour la réflexion tardive. Pendant que d’autres lisent ou méditent, elles repassent leur journée, rejouent leurs dialogues ratés, et planifient déjà demain. Tiens, ça ne vous rappelle personne ? C’est précisément ma routine : je consulte mon agenda depuis mon lit, j’anticipe mes réunions, je visualise mes projets de rénovation, et même les prochaines idées pour toutes sortes d’événements me trottent dans la tête. Mon mari me dit souvent : « tu ne sais pas te poser ! », et il n’a pas tort.

Une femme ne trouve pas le sommeil.
Difficile de trouver le sommeil lorsque son cerveau ne veut pas se mettre en veille. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Pour ma part, dormir, c’est presque une perte de temps. Une étude, menée par Anne Guignard-Perret et Olivier Revol, a montré que les enfants HPI ont des cycles de sommeil plus courts et plus nombreux que les autres. Leur cerveau travaille plus vite, et plus longtemps. Vous imaginez ce que ça donne à l’âge adulte ? Un cocktail d’idées, de fatigue et de rêves surréalistes ! D’ailleurs, selon la chercheuse, le QI serait corrélé positivement au pourcentage de sommeil paradoxal. Pas étonnant que mon cerveau tienne sa propre réunion nocturne tous les soirs…

Ce qu’il faut retenir des cerveaux en surchauffe

  • Les personnes à haut potentiel (HPI) présentent souvent une activité mentale accrue avant le sommeil.
  • Leur sommeil paradoxal est plus long, ce qui favorise la mémoire et la créativité.
  • Ce phénomène est décrit dans une étude scientifique détaillée ici.
  • Selon les experts, leur cerveau trie, analyse et rêve intensément, parfois jusqu’à l’épuisement.
  • La lecture, les étirements ou la respiration peuvent aider à canaliser ce trop-plein mental avant de dormir.

D’ailleurs, comme nous vous en parlions dans cet article sur les surdoués et leurs traits de personnalité communs, les HPI partagent souvent cette même tendance : penser trop, tout le temps.

Une femme travaille avant de dormir.
Certaines personnes n’arrivent pas à décrocher pour dormir. Photo d’illustration non contractuelle. Crédit : Shutterstock

Entre hyperactivité mentale et quête d’apaisement

Ce qui me rassure un peu, c’est que je ne suis pas seule à avoir ce cerveau capricieux. Beaucoup de « zèbres », comme on les appelle parfois, vivent avec cette agitation permanente. Et si ce bouillonnement intellectuel peut être un atout dans la journée, il devient vite un fardeau la nuit. Alors oui, je devrais probablement essayer la lecture apaisante avant de dormir, comme le recommande la psychologue. Mais soyons honnêtes : mon livre de chevet finit souvent par servir de support à mon agenda, que je rouvre dès que j’ai une idée à noter.

Infographie : les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI) ont souvent une routine du soir active (lecture, réflexion, planification) avant de trouver le sommeil.
Infographie : les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI) ont souvent une routine du soir active (lecture, réflexion, planification) avant de trouver le sommeil. Crédit infographie : neozone.org

Peut-être qu’un jour, je saurai lâcher prise avant d’éteindre la lumière. En attendant, je reste fidèle à mon rituel : penser, planifier, cogiter… jusqu’à ce que le sommeil finisse par gagner la bataille. Et vous, faites-vous partie de ceux dont le cerveau continue à tourner même sous la couette, ou réussissez-vous à vraiment « déconnecter » avant de dormir ? Ce sujet vous fait réagir ? Partagez vos idées ou votre vécu, cliquez ici pour publier un commentaire . Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !

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Source
Lefigaro.fr

Nathalie Kleczinski

Journaliste passionnée de lecture et d'écriture, il était presque logique que je me tourne vers le métier de rédactrice professionnelle. Écrire est une passion, un besoin et une manière de communiquer indispensables. Touche-à-tout de l'écriture, j'aime surtout écrire sur des sujets liés à l'environnement, mais aussi à ceux qui prodiguent des conseils, ou des astuces pour vous aider dans votre quotidien. Je suis une adepte des tests en tous genres, surtout s’ils permettent de créer, de faire des économies, ou d’utiliser des produits recycler ! Je voue également une véritable passion aux animaux et suis très sensible à leur bien-être… Voir plus »

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