
Depuis quelques années, les trottinettes électriques envahissent les trottoirs et connaissent un succès impressionnant. Il faut dire qu’elles ont des arguments : elles permettent d’éviter les embouteillages, coûtent peu cher à l’usage et se révèlent pratiques pour les petits trajets ou le fameux « dernier kilomètre » après les transports en commun. De mon côté, j’y pense de plus en plus. J’aimerais en acheter une pour des courts déplacements, environ 4 km, comme aller à la mairie. Comme je suis conseillère municipale, je fais souvent ce trajet plusieurs fois par semaine. Et, à chaque fois, je peste un peu : sortir la voiture, ouvrir et refermer le garage, démarrer le moteur et consommer du gasoil pour une si petite distance… Bref, cela manque de logique. La trottinette électrique me semble être une alternative séduisante : rapide, pratique et un peu plus écologique. Mais, comme je ne suis pas du genre à foncer tête baissée, j’ai voulu analyser aussi les inconvénients. Parce qu’on le sait bien : un vendeur vous racontera les points positifs, rarement les limites. Alors, voici ce que j’ai découvert.
Une trottinette électrique, qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?
En résumé, c’est une planche sur deux roues, un guidon et une batterie. Le moteur, logé dans la roue avant ou arrière, propulse l’ensemble, et une gâchette au guidon permet d’accélérer. L’autonomie dépend du modèle : de 15 à 50 km en moyenne, et la vitesse est limitée à 25 km/h en France, comme le précise la Sécurité Routière. Simple, moderne et efficace, la trottinette donne un vrai sentiment de liberté. Mais, derrière ce côté ludique, il y a aussi quelques bémols.
Inconvénient n° 1 : la sécurité avant tout
Soyons clairs : la trottinette électrique n’est pas un jouet. Certaines études la présentent même comme plus accidentogène que les voitures ou les motos, car le nombre de chutes bénignes est élevé. Rien de dramatique dans la majorité des cas, mais l’équilibre reste fragile, surtout avec des roues de petit diamètre. Et puis, elles sont silencieuses. C’est agréable pour les riverains, mais dangereux pour les piétons et les cyclistes qui ne vous entendent pas arriver. La vigilance est donc permanente. Si vous n’êtes pas très à l’aise avec l’équilibre, autant dire que la trottinette risque de vous offrir plus de frayeurs que de confort.
Inconvénient n° 2 : la recharge, pas si rapide
Avec une voiture, faire le plein prend cinq minutes. Avec une trottinette, il faut parfois patienter jusqu’à 7 heures pour recharger complètement la batterie. Bien sûr, certains modèles proposent un chargeur rapide qui divise ce temps par deux, mais cela reste une contrainte. Il faut donc anticiper : brancher la trottinette le soir, penser à la batterie avant de partir… et accepter qu’elle consomme aussi de l’électricité. Ce n’est pas insurmontable, mais c’est moins spontané qu’un plein classique.
Inconvénient n° 3 : pas réellement tout-terrain
Sur une route lisse, c’est un plaisir. Mais, dès que le sol change, la trottinette montre ses limites. Les graviers, les pavés ou les chemins de campagne deviennent vite des pièges. J’ai testé une trottinette standard sur une allée caillouteuse : après quelques mètres seulement, j’ai compris que ce n’était pas une bonne idée. Les roues glissaient, l’équilibre se perdait, et le confort n’existait plus. Les modèles tout-terrain existent, mais ils sont plus lourds, plus chers et perdent une partie de leur praticité.
Inconvénient n° 4 : vais-je vraiment l’utiliser comme je l’espère ?
Voilà la question qui me trotte dans la tête. Dans l’idéal, je me vois l’utiliser pour tous mes trajets locaux. Mais, la réalité est parfois différente : un jour de pluie, une batterie oubliée, un trajet un peu trop long… Et, la trottinette finit par rester dans un coin du garage. Mon amie Angélique, qui avait craqué en 2020, m’a d’ailleurs raconté qu’elle s’en servait beaucoup au début, puis de moins en moins, puis presque plus. Alors, avant d’investir, il faut donc être honnête avec soi-même : est-ce que je vais réellement l’utiliser régulièrement, ou est-ce que ce sera un gadget de plus qui prendra la poussière ?
Des inconvénients, mais également des avantages
Ne soyons pas trop sévères : la trottinette électrique garde de vrais atouts. Elle permet d’éviter les embouteillages, d’arriver rapidement à destination, et d’économiser carburant et stationnement. Pour des trajets urbains courts, c’est une solution pratique, économique et un peu plus respectueuse de l’environnement. Alors, seriez-vous prêt à adopter une trottinette électrique malgré ses inconvénients, ou pensez-vous que ses limites freinent son intérêt ? Une réaction, un retour, une anecdote à partager ? Cliquez ici pour publier un commentaire . On lit tout avec attention ! Une erreur s’est glissée ? Vous pouvez également nous en faire part !
Dès le début de l’article quand je vois écrit : »je fait 4km en voiture » c’est vraiment inquiétant, un simple vélo suffit pour faire 4km, je fait 20km par jour à vélo (il m’a coûté 99€ en 2022)
J’ai 76 ans . Ma trottinette a 9ans , plusieurs milliers de km , principalement en AR de ma banlieue à Lyon ( 20km AR). Un rêve pour palier à toutes les insuffisances,des TCL!
Achetée cher en 2016 ( mais qualité ++), je l’ai désormais amortie en economies de tickets TCL. Si je dois l’enterrer ( toujours la même batterie mais qui commence juste à faiblir …un peu), j’en racheterai une nouvelle.
Jamais tombée, jamais accroché quiconque, je circule avec casque et gilet jaune depuis le début et les pietons ( que je respecte ) me font parfois des politesses pour me laisser passer!
Mais il m’arrive aussi d’aller à Lyon à pied!
Et je ne la prends qu’à partie d’un éloignement de 2km, sinon, c’est la marche…et ça me conserve bien, croyez-moi.
Je suis motard et la trottinette électrique beaucoup trop dangereux, en plus il faut savoir qu’avec les fortes chaleurs certaines ont pris feux
Moi je roule en trotinette électrique depuis 2014 j en ai 3 a la maison .
J en ai une ( la toute première etwow) avec 82 657km au compteur elle roule encore mais usé, la deuxième ,une etwow monster toujour increvable une pure merveille ,et la 3eme une wegoboard très robuste super stable ( un tank) .
J ai eu aucun problème , sa roule même il a neigé.
On a nos propres pistes cyclables, faut juste faire attention au motards ( super dangereux qui vous frôle de très près ) et qui utilise aussi les piste cyclables.dsl .
Toujours avoir un casque et plein de lumière pour être » vu » la nuit .( Les voitures vous vous ignore la nuit attention).
. Enfin une très bonne invention ( non Française heureusement )
La moto beaucoup plus dangereuse renseignez vous !!!
La pluie n’est pas un frein : avec une tenue de pluie, et le casque bien que non obligatoire est indispensable, donc aucun soucie (je le fais en vélotaff). Pour les distances il suffit d’acheter dès le départ une trottinette avec la capacité suffisante. Pour l’oubli de recharger : un peu de rigueur, et si ça arrive ben exceptionnellement vous prenez la voiture. Pour le temps de recharge on tourne plutôt sur les 3 à 4h, suffisant pour le faire le soir chez soi.
Je l’utilise au quotidien pour prendre mon RER qui est à 2 km de chez moi. Cela m’évite l’attente interminable du bus. De plus quand il y a des grèves ou des problèmes de RER je peux facilement faire les 17 km pour me rendre au travail. Il faut faire attention au poids et à l’encombrement plié si on veut facilement prendre les transports. La mienne est legere et une fois pliée je peux la glisser sous le siège.
Une trotinette est donc un deux roues motorisée, a quand le contrôle technique obligatoire